La Confédération patronale gabonaise (CPG) a annoncé, le 13 février à Libreville, la mise en place du Club de Libreville dans le cadre du mécanisme d’apurement de la dette intérieure. Celui-ci a d’ailleurs signé avec le gouvernement, un accord prévoyant la validation et l’apurement des créances de ses membres en deux phases.

Alain Ba Oumar lors de la conférence de presse de la CPG, le 13 février 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

«Le Club de Libreville a signé avec le gouvernement, le 13 février à Libreville, un accord prévoyant la validation et l’apurement des créances de ses membres en deux phases», a déclaré Alain Ba Oumar, le président du patronat gabonais. «La CPG qui demande depuis un an la mise en place d’un Club de Libreville pour apurer la dette intérieure due à ses adhérents est naturellement heureuse et salue l’action du chef de l’Etat qui par cette décision matérialise son engagement constant sur ce dossier», a-t-il affirmé.

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Selon Alain Ba Oumar, ce mécanisme d’apurement se fera en deux phases. La première porte sur le décaissement total immédiat de 160 milliards de francs CFA, concernant une liste indicative préétablie de sociétés, dont les créances devront être au préalable certifiées par l’administration (Dette et Budget).

La seconde phase, quant à elle, porte sur 150 milliards de francs CFA qui feront l’objet d’un remboursement échelonné sur plusieurs années, à travers un mécanisme de recouvrement arrêté entre l’Etat et le Club de Libreville.

«La CPG est persuadée que la mise en œuvre rapide de cette mesure aura un impact positif certain sur le fonctionnement de ses adhérents. Et partant, sur la relance de notre économie», a déclaré Alain Ba Oumar. Et ce dernier de réaffirmer l’engagement de la CPG d’agir aux côtés du gouvernement pour la relance de l’économie, «dès lors que les moyens lui sont donnés pour participer à cet effort à travers, notamment, l’apurement des créances publiques de ses adhérents».

La CPG compte à ce jour 300 entreprises dans 30 branches d’activités, tous secteurs confondus. Les entreprises de la confédération contribuent au Produit intérieur brut à plus de 80%. Tout comme elles emploient plus de 90% de la main d’œuvre formelle du secteur privé.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Il est courant de lire que la CPG contribuent a plus de 80% au PIB du Gabon. Si cette assertion est avérée, qui constitue donc aux moins de 20% restant ?

    Est-ce à dire que 100% du PIB est le fait des entreprises ? Est-ce à dire que la consommation des ménages ne contribue que résiduellement au Pib? Et que dire de la Commande publique ?

    Gardons-nous des affirmations sans fondement qui, à force d’être répétée apparaissent comme autant de vérité.

  2. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    Il s’agit de l’apurement des arriérés, résultant de l’incapacité de l’Etat à honorer ses engagements ou du paiement anticipé de la dette, donc l’expression d’une excellente santé financières.

    La communication c’est bien. Mais elle ne peut durablement échapper à la réalité.

  3. jean- jacques dit :

    Une bonne question, parfois les gens nous donnent l’impression que c’est eux seuls qui ont la connaissance.Même le villageois qui achete une boite sardine contribue ,imaginez vous ceux qui vivent dans les grandes villes?

  4. […] accord prévoyant la validation et l’apurement des créances de ses membres en […] Cet article Dette intérieure : Mise en place du Club de Libreville est apparu en premier sur Gabonreview.com | Actualité du Gabon | . ( function() { if […]

  5. Olsen dit :

    Le paiement de la dette concerne t-il aussi les entreprises qui ont fermées pour des impayés SODEXO,BOUYGUES,SERICOM…?

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