Annoncé le 9 février dernier, le décaissement total immédiat de 160 milliards de francs CFA dans le cadre de la première phase de l’apurement de la dette intérieure globale se fait toujours attendre. Les 177 entreprises signataires du Club de Libreville prennent leur mal en patience.

Les 177 entreprises gabonaises et leur groupement économique attendent le payement de leur dette. © D.R.

 

L’annonce en grande pompe par la présidence de la République du règlement des 2/3 de la dette intérieure globale, soit 310 milliards de francs CFA à verser à 177 entreprises sous 10 jours, à compter du 9 février n’est toujours pas rentrée dans les faits.

Dans l’échéancier conclut le 9 février, l’Etat prévoyait deux tranches d’apurement. La première de l’ordre de 160 milliards, devait être versée au Club de Libreville depuis le 10 février. La seconde tranche de 150 milliards devait intervenir dans un délai d’un mois, à compter de la date de signature du contrat entre le gouvernement et les représentants du Club de Libreville, via un rachat par les institutions bancaires ou financières locales.

Vingt-cinq jours passés et toujours rien dans les comptes des entreprises répertoriées dans le cadre de cette opération. Encore moins des explications relatives à ce retard. Selon certaines indiscrétions, les complications se situeraient au niveau de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), le gendarme financier de la sous-région qui doit y jeter un œil. L’engagement pris par l’Etat sur 10 jours n’a pas été respecté. Le groupe de 177 entreprises doit encore patienter.

 
GR
 

9 Commentaires

  1. jean- jacques dit :

    Quoi c’est pas nos autorités qui ont dit que la dette va être payée? pourquoi ses ministres font les declarations justement pour faire plaisir au President pour converser leurs postes???

    • Iboundji dit :

      « Ompagano sukè, inoka ròngò « [après la promesse, le mensonge] sagesse Miènè

      « Wé dji dji kunga, mbissa wè lèlè wè ti » : « Ngani » [tu manges de l’oseille tous les jours, et tu veux feindre de découvrir qu’elle est acide] sagesse Aduma

  2. Jeffrey dit :

    La crédibilité du Gabon est encore une fois remise en cause.Et pourtant cet engagement des plus hautes autorités visait à rassurer les investisseurs, les partenaires locaux sur la solvabilité de l’Etat Gabonais à honorer ses engagements. Je crois que c’est tout le contraire qui se produira.

  3. MBIRE dit :

    On savait que c’était du mensonge…

  4. natty dread dit :

    quand un intellectuel de haut niveau nous a signifié il y a quelques temps que le pays est en cessation de paiement et en faillite, une partie de la classe politique a crié aux loups…et pourtant,

  5. yaali dit :

    c’était avec quel argent?

  6. Mikouma Paul dit :

    Quand on vous dit que ce sont des menteurs et des incapables

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