Après le paiement 385,7 milliards de francs CFA sur la période janvier-novembre, pas moins de 155 milliards viennent d’être décaissés dans le cadre du règlement de la dette intérieure.

© Gabonreview/shutterstock.com
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Conformément au souhait, début novembre, du président de la République, l’Etat gabonais poursuit l’apurement de ses encours auprès des entreprises privées. Après le paiement 385,7 milliards de francs CFA sur la période janvier-novembre, ce n’est pas moins de 155 milliards qui ont été décaissés dans le cadre du règlement de la dette intérieure. Ce qui porte à un total plus de 540 milliards reversés aux entreprises cette année, après vérification et analyse des créances. Une résolution conforme à l’ambition du gouvernement, qui s’est engagé à définitivement régler les encours sur la dette intérieure. En effet, «la politique d’assainissement des comptes publics permet d’envisager l’objectif stratégique du paiement des dépenses publiques de fonctionnement à 30 jours et celui d’investissement à 60 jours», souligne un communiqué de la présidence gabonaise».

Ainsi, après les «dysfonctionnements» relevés par l’audit général de la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques, le lancement de procédures disciplinaires et le blocage des factures frauduleuses, «l’Etat peut ainsi se consacrer au paiement de la bonne dépense», poursuit le texte. Toute chose qui confirme bel et bien que le Gabon bénéficie d’une «robustesse» de son bilan financier, conformément aux récentes analyses l’agence Moody’s, numéro un mondial de la notation financière. En dépit d’un baril de pétrole conjoncturellement bas, la présidence de République annonce que la signature du pays est donc solide : «salaires payés sans délais, Prime d’incitation à la performance (PIP) versée, croissance des investissements de l’Etat», entre autres. L’on semble donc bien loin des prévisions alarmistes de Fitch Ratings, qui prévoyait début décembre, de sombres perspectives pour le pays à l’horizon 2015.

 

 
GR
 

17 Commentaires

  1. Victor Mane dit :

    Bravo Excellence Monsieur le Président de la République

  2. lumiere dit :

    Parlez encore ping, et sa bande et les internaites qui soutiennent cette bande des jaloux, on vient de payer la dette interieure d’où vient cet argent si le pays est mal geré d’après vous.

    • Rudiger dit :

      C’est très bien de payer la dette (ou plutôt une partie de la dette) intérieure. C’est ce genre d’initiative que l’on devrait voir tous les jours. On ne peut que saluer.

      Toutefois, cela paraît vraiment anecdotique en comparaison avec ce qui est attendu du gouvernement. Une grande partie des chantiers continuent d’être à l’arrêt. Les grèves dans les administrations publiques nécessiteront elles aussi de gros financements pour leurs résolutions. On se demande là où le gouvernement trouvera les ressources.

      On ne parle même plus des promesses de logements. On nous avait promis 5000 logements par an; et en 5 ans nous n’en avons même pas vu 5000! Les besoins en logement est estimé à 200 mille. la liste est longue…

      Sur le plan politique, on est toujours en face d’une administration qui n’arrive pas à prendre ces responsabilité dans la résolution d’une crise grave sur l’éligibilité du Président en exercice. Là, on nous sort faux documents sur faux documents. C’est une honte. Et cette situation ne saurait perdurer davantage. Il faut clore ce débat, soit en prouvant l’éligibilité du Président en exercice, soit en démissionnant tout simplement.

      Autant de problèmes qui font finalement paraître le paiement d’une partie de la dette intérieure comme un coup d’épée dans le vent… Il faut aller plus loin, beaucoup plus loin!

      • xber360 dit :

        bravo pour cette pertinente analyse,Rudiger! Cette info n’est absolument pas une prouesse. Si je paie à mon bailleur des arriérés d 6mois ou 12,cela ne fera pas de moi un homme exceptionnel mais un payeur retardataire qui plombe la vie de mon bailleur. À méditer.

    • keller dit :

      C est un texte du parti au pouvoir felicite GABONREVIEW c’est cela le jeux democratique. A votre tour donnez aussi une tribune a l’opposition dans vos chaines ils ont des idees.

    • Le citoyen libre dit :

      C’est le rôle de l’opposition de critiquer parce que c’est avec les critiques que l’on évolue.
      Pour toi avoir des detes c’est normal ?

  3. Le premier de sa generation dit :

    C’est ça gabonreview! Il faut de temps à autre ecrire sur les réussites aussi, et non seulement sur les ratés.
    Vous nous presentez à chaque fois un tableau somber du pays, alors qu’il ya aussi des bonnes choses qui se font et qui devraient etre dites tout haut.(Il n’ya pas que de rates mais aussi des réussites)

  4. La Fille de la Veuve dit :

    S’agit-il de paiements au titre de la Dette intérieure ou au titre des arriérés de paiements dus aux entreprises ayant réalisé des prestations de services ou de travaux ou des fournitures de biens ? Il conviendrait d’éviter des mélanges qui n’ont d’autres objectifs que de distraire.

    Dans le budget 2014, le service de la dette intérieure était annoncé à 181,017 milliards de FCFA. Au 30 septembre 2014, le total payé était de 60,938 milliards de FCFA il restait donc à payer 120,079 milliards de FCFA.

    D’où nous viennent donc ces chiffres que nous communique la Présidence de la République ?

    Le total de 540 milliards versé au entreprises et que nous n’avons pas les moyens de contester ne peut relever de la dette intérieur dont l’encours au 1er janvier 2014 était de 242,2 milliards de FCFA. Il s’agit vraisemblablement d’une mélange entre la Dette intérieure et les créances au Trésor.

    Il est surprenant qu’un pays qui affiche un budget de plus de 3000 milliards de FCFA en viennent à se féliciter d’avoir payé aux entreprises 540 milliards de FCFA. Ce n’est ni un don ni une subvention, mais le paiement de prestations.

  5. tara dit :

    Félicitation au gouvernement mais aussi à vous Gabonreview finalement vous ne relevez pas que les ratés c’est aussi cela qu’on attend des média comme vous relayer aussi bien le positif que le négatif mais comme on le dit souvent qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voire que ceux qui ont des yeux voient mais que ceux qui refusent de voire on peut rien faire pour eux qu’ils continuent de ne rien voire.

  6. petitpap dit :

    Suis cadre responsable dans une entreprise privée… cette histoire c’est du pipo ! c’est juste du vent…aucune dette n’a été payé. De plus si le gouvernement doit 80 milliards à une entreprise et donne à celle-ci juste 500 millions de qui se moque t-on?

  7. Gabarone dit :

    @lumière

    Stupidité galactique que de penser que parce qu’un Etat éponge une partie de sa dette intérieure (et non extérieure, oui la dette extérieure c’est autre chose,je ne t’apprends rien) ça veut dire que tout va bien.

    L’Etat s’endette, y compris auprès de pays tels le Koweit, la Guinée Equatoriale et autres institutions peu regardant sur la gestion des deniers publics comme la BAD (Banque Africaine de Développement) pour payer ses dettes auprès des entreprises privées, pour payer les salaires et accessoirement pour se ravitailler en carburant, comme ils le prétendent, en Angola. Votre « ngounda ngoundisme » tire vers sa fin. Ailleurs aussi on faisait beaucoup d’arrogance et de bruits vers la fin…

  8. Bouka Rabenkogo dit :

    Chassons Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Un point, c’est trait. Il n’y a plus de 2016. Le vide constitutionnel est constaté depuis mercredi 29 octobre 2014 date de la publication en France du livre « Les nouvelles affaires africaines », du journaliste d’investigation français Pierre Péan. Les institutions chargées de faire appliquer l’Article 13 de la constitution en sont incapables et complices du biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Allez jusqu’en 2016 revient à dire qu’Ali Bongo a été légalement élu en 2009 et que les dispositions de l’Article 10 ne s’appliquent pas au faussaire Ali Bongo.
    Nous considérons comme complice de haute trahison toute personnalité politique qui envisage encore l’élection de 2016. Le Gabon ne peut plus souffrir d’être un pays « hors la lois » et présenter à l’international l’image d’un peuple complice d’un parjure. Les différents meeting organisée ça et là n’ont qu’une valeur égocentrique. Ils ne conduisent pas à l’essentiel: faire partir Ali ou le chasser du pouvoir.
    Mesdames et messieurs les leader politiques, la comédie à assez durée. Si Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides ne sont pas chassés avant la Noel, c’est à dire le 24 décembre 2014, alors le Mouvement « Les Patriotes » retirera toutes les réserves qu’il accorde aux actions du Front uni de l’opposition et a tout autre mouvement politique de l’opposition.
    « C’est fini, les combines politico-politiciennes ».
    Le meeting du 20 décembre doit être celui du départ sans conditions d’Ali le biafrais et de sa légion de mafieux apatrides.
    A bon entendeur…

  9. sergio dit :

    etre aveule et rancunier c’est un danger national , mais vous avez vendu la honte les frontistes , vous faites preuve de malhonneteté ,comparer à ce qu’on faits vos leaders de la volonte nada ! Ali vire le SEEG meme si son pape divoungui boude on a en assez , il ira retourner faire les champs comme nous

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