Reporters sans frontières (RSF) a répondu le 12 septembre au ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, pour l’avoir accusé de «passer sous silence des exactions contre un média».

Journaux-gab

 

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement avait accusé, le 8 septembre, Reporters sans frontières de passer sous silence la prise d’assaut de Gabon Télévision par des manifestants le 31 aout dernier, de même que l’incendie du quotidien L’Union. Des accusations mettant en cause l’impartialité de cette organisation.

RSF par la voix de son Secrétaire général, Christophe Deloire, s’est voulu clair : «RSF défend l’ensemble des médias et des journalistes, indépendamment de leur appartenance politique, dès lors qu’ils sont victimes d’exactions». L’Ong rappelle d’ailleurs qu’elle avait fermement  condamné dès le 31 août 2016 les attaques dont avaient été victimes plusieurs médias gabonais. De même, le 1er septembre, l’organisation avait exhorté les autorités gabonaises à protéger les médias et à garantir un accès libre à l’information. Visiblement ces réactions n’ont pas été portées à la connaissance du ministre par ses services.

Si RSF déplore les attaques des medias publics comme ceux de l’opposition, l’ONG affirme continuer de surveiller de près l’évolution de la situation au Gabon. «Il est essentiel de proscrire toute entrave à l’exercice du journalisme», a réclamé Christophe Deloire, regrettant le refoulement à la frontière du journaliste du Monde Diplomatique, Olivier Piot, le 10 septembre à l’aéroport de Libreville. Pour lui, cette attitude est «symptomatique d’un verrouillage de l’information orchestré par les autorités». «Sur quels critères, certains journalistes peuvent-ils se rendre au Gabon, tandis que d’autres en sont empêchés?», s’est-il interrogé.

Par ailleurs, RSF s’étonne qu’au regard de la gravité de la situation, ces violences à l’encontre des médias et des journalistes n’aient pas fait l’objet de condamnation officielle, à l’exception de l’agression du journaliste de Gabon télévision, Jean-Raoul Mbadinga, le 9 septembre au siège du quartier général de Jean Ping.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. N'gwane dit :

    Tout ca pour éviter que le monde entier soit au courant des erreurs orchesrtrées par Ali dépassent les frontières du pays.

    Je suis Jean Ping!

  2. Antsiama dit :

    Pas la peine RSF ce pouvoir est amnésique et ne voit plus que d un seul oeil. Il condamne les attaques de Gabon tv et l union qui onte passé leur temps à insulter ping et ignorent le saccage de tv+ et de RTN. Ali va féliciter le soldat criminel à l hôpital et ne parle pas des morts qu il a engendré avec ses sbires. On appelle ça la cécité intellectuelle et morale. Un pouvoir aux abois n est plus objectif. Bientôt ils finiront par accuser la météo de n avoir pas fait briller le soleil dans les urnes. Aujourd’hui ils accusent tout le monde même les institutions internationales sont leurs cibles. Pathétique

  3. Walter 1 dit :

    ce sont les manifestants qui se sont orientés du coté de Gabon télévision c’est-à-dire le peuple en raison de sa ligne éditoriale confuse militantiste du parti au pouvoir alors que c’est un média public, et vous avez dépêchez l’armée pour sécuriser ce média public. Puis ce sont ces mêmes militaires que vous envoyez détruire TV+ et RTN pour quelles raisons? Où est le sens de la responsabilité à protéger les personnes et les biens.
    Avant, pendant et après les élections, TéléAfrica continue de salir PING. C’est cette injustice gravissime qu’ABO a été corrigé dans les urnes par le peuple. La loi c’est pas pour vous mais pour les autres, ah non.

  4. Nous en avons assez de ce pouvoir schlérosé qui donne des insomnies au peuple.Le pays va mal et c’est aussi la faute à ces médias dits publics qui n’obeissent qu’à ali bongo nonobstant la misère des populations.Y en a marre,marre des bongo marre d’ali marre de ce système.Bilié bi nze est un malade mental.Ne pas condamner la saccage de Tv+ et RTN n’est-ce pas souffrir de la démence?JE SUIS JEAN PING.

  5. gee dit :

    faut même pas répondre a celui la,c’est son travail répéter ce qu on lui demande de dire

  6. Axelle MBALLA dit :

    BILIE BI NZE ?….. Une terrible perte de temps, à l’image des 7 ans perdus par les gabonais après les vol, viol constitutionnels de 2009, laissant le Gabon dans les abysses de l’endettement national et international…

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