Estimant avoir laissé une chance aux institutions et affirmant avoir épuisé les voies légales, le président de l’Union sacrée pour la patrie entend recourir à la voie populaire pour faire échec à une nouvelle candidature du président de la République sortant.

Albert Ondo Ossa (archive). © Capture d’écran/Gabonreview

Albert Ondo Ossa (archive). © Capture d’écran/Gabonreview


 
Le week-end dernier, Ali Bongo a déposé son dossier de candidature à la présidence de la République auprès de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), bravant ainsi l’Union sacré pour la patrie (USP) et toux ceux qui doutent de son éligibilité.
«Le dépôt du dossier de candidature par Ali Bongo Ondimba à la Cenap ne change rien au programme de l’USP. N’ayant pas répondu favorablement aux premières mises en demeure, nous savions qu’il allait s’entêter. Nous savons également que la Cenap validera son dossier de candidature et que la Cour constitutionnelle, comme en 2009, le déclarera vainqueur de l’élection présidentielle. En raison de cela, notre ligne de conduite reste la même : Ali Bongo Ondimba sera destitué avant la fin de son mandat et rien n’y fera», a tout de même assuré Albert Ondo Ossa, dans une interview accordée à notre confrère Echos du Nord.
Pour l’USP, l’«obstination» du président de la République rend nécessaire le recours à la voie populaire. «Le chronogramme décliné donnait une semaine à Ali Bongo pour qu’il retire sa candidature, une semaine au Parlement pour le destituer. (…) La procédure déclinée servait en fait d’argumentaire juridique, au terme de laquelle nous devions déposer les actes de saisine de la Haute cour de justice, notamment auprès du Parlement et du procureur près le premier président de la Cour de cassation. La procédure juridique étant apurée, nous pouvons à présent lancer le mot d’ordre pour la destitution populaire, car le peuple est souverain. Personne ne peut alors nous faire grief d’avoir ignoré la voie judiciaire», a poursuivi le président de l’USP.
Une partie de l’opinion reproche à Ali Bongo de ne pas avoir clarifié son état-civil, un faisceau de présomptions laissant croire qu’il a acquis la nationalité gabonaise et qu’il n’est pas éligible aux termes de l’article 10 de la Constitution.
 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Bouka Rabenkogo dit :

    Je suis d’accord.

  2. Paul dit :

    Assez parler! L’heure est aux actes.

  3. lepositif dit :

    Des vrais clowns politiques. Imagine2016, vient chercher tes clowns politiques, ils ne font plus rire personnes. Les ultimatums sont finis depuis…c’est une interview qu’il donne. Tchiiiip!!!

  4. Jean nzela dit :

    L’heure des longs discours est révolue . Nous voulons les actes . Qu’est ce que ONDO ESSA a déjà fait aux gabonais . Il pourri la vie aux étudiants en les attribuants des mauvaises notes . Tu ne va rien voir en Août .

  5. Pierre Manganga dit :

    Le même apôtre de Minvoul avait prophétisé que l’Etat gabonais ne serait plus en mesure de payer ses fonctionnaire à partir du mois d’octobre 2009. Depuis lors, les salaires ont été augmentés de plus de 30%, voire 50%, dans la fonction publique. Si c’est avec ce genre de professeur que l’opposition compte pour changer quoi que ça soit, il est certain que Ali Bongo Ondimba a encore des décennies de pouvoir. Il peut donc dormir tranquille.
    Ondo Ossa Albert, pour ceux qui ne le savent pas, est le sous-traitant politique de Christian Bongo Ondimba, alias Christian Djawé Djoye, qui lui verse beaucoup d’argent pour sa thèse de doctorat qu’il a rédigée à sa place et dont le président du jury est un ami très proche d’Ondo Ossa avec qui il tourne en Afrique francophone pour des thèses réchauffées au micro-onde. C’est lui qui a financé sa campagne présidentielle de 2009 avec le résultat que l’on sait: 01,2%.

  6. mengoumamvie dit :

    Des soit disant acteurs politiques qui n’existent que pendant les campagnes électorales, et ne nous proposent rien. Des gens qui n’ont comme programme de gouvernement qu’Ali. avant Ali qu’ont t-ils fait, après ,ils feront quoi?

  7. le patriote dit :

    Pr ONDO OSSA et confrères, faites tout c k vous pouvez pour libérer le Gabon de la tyrannie.

    • Pierre Manganga dit :

      Albert ONDO OSSA est un tyran en faculté de droit et de sciences économique. Pour la tyrannie, c’est un vrai prof. Pour le Gabon, aucune de ses prévisions ne s’est jamais réalisée. Il avait annoncé que le président de la République Ali BONGO ONDIMBA sera destitué en mai. Il dit maintenant avant la fin de son mandat… En juillet 2017, il pourra toujours avant la fin de son mandat…

  8. Yeno joe dit :

    Ondo ossa a déjà fait quoi à qui?

  9. jean jacques dit :

    Pitié de toi un faux professeur qui ne se pas ce qu’il dit en 2009 vous avez dit que les salaires ne seront pas payés après l’élection. , vous avez donné 2 semaines depuis plus de 3 mois le president Ali est bien la soutenu par les vrais gabonais, il ne faut pas faire le bruit pour rien.

  10. MWANE MAME dit :

    le pauvre compter sur un peuple maboul comme le peuple gabonais c’est peine perdue!!!!

  11. LIBOTA WONGO dit :

    Professeur, laissez les Gabonais croupir dans leur miserabilisme. C’est des creves la faim. Et puis, il ne veulent pas comprendre l’enjeu du moment, ils se plaignent de leur chronique misère et sont encore les premiers à se pointer aux meetings d’Ali ou de la dynastie Bongo-PDG avec des tee-shirts PDG. Il fallait les voir au rond point de la démocratie, samedi dernier. Le Gabon est un petit pays avec un petit peuple, lequel peuple doté d’une petite conscience. C’est pour cela que le président Mamboundou avait dit que le peuple gabonais ne méritait pas que l’on se sacrifie pour lui. Il avait tout dit. Les Gabonais ne meurent pas de MISÈRE, sinon tous seraient morts en 50ans de règne de la dynastie BONGO, où le pouvoir se transmet de Père en Fils comme s’il s’agissait d’une d’une relique famille. Pitié des gabonais qui n’ont pas pitiés d’eux-mêmes.

Poster un commentaire