La Gendarmerie nationale et les agents la Direction générale des impôts (DGI) ont entrepris une saisie conservatoire à la Résidence hôtelière Le Maïsha, au grand étonnement des promoteurs de l’établissement.

Fourgonnette de la Gendarmerie devant la Résidence Le Maïsha, le 20 janvier 2017. © Gabonreview

 

Accompagnés de quelques hommes de la Gendarmerie nationale, des agents la Direction générale des impôts (DGI) ont procédé à une descente à la Résidence hôtelière Le Maïsha, ce 20 janvier à partir de 15 heures. But de l’opération : effectuer une saisie conservatoire.

Vue de quelques gendarmes dans l’enceinte du Maïsha, le 20 janvier 2017. © Gabonreview

Yolande Alaba, directrice de l’établissement, un peu souffrante, a demandé un report de l’opération de 72 heures, surtout que Chantal Myboto Gondjout, promotrice de la PME concernée, est en voyage et se trouverait actuellement en France. Les membres de l’expédition ne voulant rien entendre, les badauds et le voisinage de la résidence hôtelière ont vite conclu à l’acharnement, l’affaire étant pendante au tribunal.

Selon une témoin, «les gendarmes ont brisé les scellés posés par les agents impôts et ce en l’absence des propriétaires et de la gérante mais aussi en l’absence d’un huissier de justice ou encore de l’avocat du Maïsha.» Un proche de Paul-Marie Gondjout, témoin également, estime pour sa part que «n’ayant à ce jour aucun élément à charge contre Zacharie Myboto et Chantal Gondjout, ils veulent y déposer on ne sait quoi et voler par la même occasion. Paul-Marie Gondjout arrivé sur les lieux n’a pas eu accès aux biens de son épouse. Pourquoi si ce n’est pour dissimuler des armes, de la drogue ou on ne sait quoi encore». Invraisemblable.

Située dans le quartier huppé de La Sablière dans le nord de Libreville, la luxueuse résidence hôtelière a été l’objet d’un redressement fiscal en mars 2016. L’opération était intervenue deux jours après que, le 19 mars 2016, au cours d’une manifestation politique Chantal Myboto, au demeurant membre de l’Union nationale et donc de l’opposition,  ait remis en cause la filiation du président Ali Bongo. La résidence hôtelière a alors été mise sous scellés, l’administration fiscale lui réclamant le paiement sans délai de 4 milliards FCFA dans le cadre d’un redressement fiscal jugé expéditif par bon nombre d’observateurs.

Dans la foulée de cette mise sous scellés, Chantal Myboto Gondjout s’était adressée à la presse et avait laissé entendre : «Cet hôtel s’appelle résidence Maïsha. Maïsha c’est le deuxième prénom d’Onaïda. Il y a un lien. La Direction générale des impôts n’est qu’un instrument de la présidence de la République pour régler des comptes à la résidence hôtelière de Maïsha, mais particulièrement à Chantal Myboto Gondjout. Si vous pensez que cela va m’arrêter dans mon combat, vous vous trompez.»

Le dossier de la Résidence Le Maïsha serait en cours de jugement au tribunal de Libreville. La nécessité d’une saisie conservatoire brandie ce jour par la Gendarmerie et la DGI aurait-elle été ordonnée par l’appareil judiciaire ?

 

 
GR
 

17 Commentaires

  1. Jean-Marcel BOULINGUI dit :

    Shame on you ! Honte à tous ces gendarmes !

  2. Emeno dit :

    Cet homme dont a hérité le Gabon est tout simplement répugnant,dégoutant,detestable ,tout ce qu’il fait est à l’image de sa personne,pas du tout beau,mal dans sa peau,méchant,diabolique,oui cet homme c’est le diable ,tout en lui incarne le mal.Mais un jour il sera surpris car ce sont ses proches qui lui feront la peau.

  3. le peuple dit :

    il n’est pas le diable c’est un homme donc mortel assoiffé de pouvoir

  4. Victor Mabe dit :

    Payez vos Impôts c’est tout. Surtout pour un bien acquis sans effort particulier.

    • Iboundji dit :

      « sans effort » que tu etais ? Vous croyez rattraper vos turpitudes aux impôts avec l argent des autres ?? Peine Perdue !!!Le (gros?) bébé quasi-sexagénaire qui dans ses (criminelles) monomanies soudain découvre le monde les turpitudes qui l entourent mais pas encore assez pour mettre fin aux siennes propres….c est logique surtout après 1 mesure conservatoire et sans décision de justice.Moi a leur place moi je dis que : les agents ont vole l argent destine aux impôts dans leur descente illégale.
      « La puissance ne se montre que si l’on en use avec injustice ». Raymond Radiguet
      “Mòne a ta gna, ke ta nd’esa” [1 enfant peut manquer de respect a sa mère, pas les autres femmes de son père] sagesse Ekang
      « Ovono wi kewe ngulu « [la ruse depasse la force] sagesse Myènè
      « Difufu e tobi disu »[par sottise on se crève l œil] sagesse Punu

      • JOLY dit :

        Victor Mabe
        je valide. c ‘est un bien mal acquis n’en déplaise à ceux qui croit le contraire.
        Ce n’est pas parce que l’on se dit opposante qu’on est blanc comme neige. Elle et sa famille ont également pillé le Gabon comme certains de la majorité et de l’opposition. laisser la justice faire son travail et arrêter de spéculer sur des dossiers que vous ne maitrisez pas.
        chacun doit rendre des comptes tôt ou tard

      • Iboundji dit :

        J’ignorais que le rire (jaune ?noir ?) était 1 spécialité des séides Vous parlez de justice (surement pour rire sic !) (vous dites vs mm être celle ?/celui ? qui y connait quelque chose) Doit-on vs rappelez que cet établissement est la propriété de la pte sœur de votre dieu en carton (si tant est qu il est son frère ?)et que par conséquent on sait tous qui est à l’origine des fonds concernés) Vous dites valider le post demandant de payer des impôts y relatifs soit en fait les légitimer. Toujours dans l’humour (jaune je présume) Vous parlez de biens mal-acquis (surement pour rire jaune encore sic !)Vous oubliez qu’à ce jeu votre satrape de foire à bien + à perdre ? On vous parle de ruse vs comptez uniquement sur l’intimidation et la force. Nous ne défendons aucun voleur ni aucun voleur juste vous signaler que dans les vices de procédure vous risquez maboulement juste de ridiculiser vos maitres mais j oubliais aussi que la pantalonnade est aussi 1 de vos points forts (patriotiques ?).
        « Nèsi u gu kaluga mundumba, u re tsuguma » [avant de s’enrichir il faut peiner (pas l’inverse)] sagesse Guisir
        “La démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour.” Georges Elgozy
        « Ntsimi goyeri, goka go mwò » [l’homme intelligent garde sa rancune au fond de lui-même] sagesse Obamba

  5. Giap Effayong dit :

    Ali Bongo est un homme au physique si ingrat qu’il est tellement difficile de lui trouver le moindre charme.Même son sourire masque à peine sa répugnante laideur.En somme,il a l’âme de son physique et le physique de son âme.

  6. Raponda Walker dit :

    Tout le monde sais que la soi disant justice au gabon est selective et depend du moment que vous soyez en odeur de sainteté ou pas avec la dictature en place. La question des impots nest qu’un argument mit de l’avant pour vouloir fermer une instituion qui appartient à quelqu’un qui nuit au pouvoir en place. Une PME qui embauche pourtant des gabonais et qui aurait pu servie pour la Can mais malheuresement Ibubu sent fout. Un vrai monstre ce gars la!

  7. GIAP EFFAYONG j’espère que tu te rends compte de la dimensions divagante de ta publication. Même si tu es opposant, il faut pouvoir faire des efforts en terme de respect des aînés. Comme nous vivons dans une société ou finalement l’injure devient la règle, le respect du droit d’aînesse, qui est un principe élémentaire d’une éducation familiale réussie, échappe à cette nouvelle génération gabonaise qui n’a que son ordinateur et son clavier pour faire valoir la dimension curieuse de son impolitesse.

  8. MWANE NYAMBI dit :

    Au lieu de donner des leçons de gouvernance à Ali et sa bande, elle ferait mieux de payer ses impôts. Il est de notoriété publique que toutes les sociétés appartenant ou ayant appartenu à cette pute nationale ne payaient pas d’impôts du temps d’Omar BoNGO(Gabon Contacts, Maisha…etc)
    sources DGI

  9. jean -jacques dit :

    Bien fait bravo et bravo encore ses gendarmes vaillants, ce myboto pense qu’il etait qui AYATOLLA du Gabon OU IL DOIT PILLE LE GABON JUSQU’À L’INFINI? il a volé volé et volé et incampable de payer les impôts,
    IL FAUT UN DECRET DE JUSTICE POUR TRANSFORMER CET HOTEL EN UNE PRISON ou on va Estoquer les bandits de garnd chemin Comme les ngoubou, zibi, mayila, et votre vieillard quand il sera capturé. une telle prison est bien située il fait froid , et ils n’ont pas des couvres lits.

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