Des organisations non gouvernementales (ONG), des associations environnementales et la mairie de Libreville ont passé ce vendredi 30 novembre des conventions de partenariat dans le cadre de la gestion urbaine partagée des déchets solides et ménagers. Une convention qui vise l’amélioration du cadre de vie de la population via la recherche de la propreté des quartiers de la ville.

Jean-François Ntoutoume Emane, maire de Libreville, et Ulrika Richarson-Golinski, représentant résident du PNUD - © Jordan/gabonreview.com

Cette convention sur laquelle le maire de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane, a apposé sa signature a eu lieu en présence du principal partenaire de cette initiative, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) représenté par son représentant résident, Ulrika Richarson-Golinski. Le PNUD est partenaire de ce projet soutenu par la mairie et le gouvernement gabonais à hauteur de 80% et madame Richarson-Golinski a rappelé que cette coopération vise l’amélioration des conditions de vie des populations des quartiers sous-intégrés à travers un environnement qui garantit la santé, la sécurité et le bien-être des enfants, des femmes et hommes de ces coins. «On espère qu’avec les actions qui sont socio-économiques avoir une impulsion sur la vie de ces quartiers», a-t-elle rappelé lors de son propos.

Le projet a été créé en 2003 par la mairie de Libreville. Le but était de lutter contre la dégradation de l’environnement et de trouver une insertion économique aux jeunes sans emploi. Il donne l’opportunité de regrouper ces jeunes des quartiers en associations afin qu’elles deviennent à terme des PME de pré-collecte pour améliorer le cadre de vie des populations grâce à une gestion participative des déchets au porte-à-porte. Il leur assure en outre une insertion dans le tissu économique, avec l’appui technique et financier du PNUD.

La phase actuelle de ce projet a démarré en mars 2012 par le renforcement des capacités des acteurs et s’inscrit dans le cadre de l’exercice 2012-2014. Ce sont dix nouvelles structures qui s’ajoutent aux dix-sept existantes qui mettront en exergue ce projet. Quarante-sept dossiers ont postulé pour cette phase et au final et 16 ont été retenus. Pour Jean-François Ntoutoume Emane, il s’agit de faire œuvre utile pour les populations.

L’insalubrité est d’actualité dans la capitale gabonaise, notamment avec les tas d’immondices qui s’érigent dans la ville. Cette initiative devrait participer à la réduction de cette insalubrité et créer de meilleures conditions de vie des populations, une bonne idée à quelques mois des élections municipales…

 
GR
 

4 Commentaires

  1. moi makaya dit :

    « il s’agit de faire œuvre utile pour les populations. » utile et efficace sont deux choses différentes, mais ils peuvent avoir un sens si on les associe par une conjonction de coordination ce qui devient « utile et efficace ».
    en effet, on serait tenter de se demander si c’est pas plutôt les municipales qui arrivent qu’il faut impulser plutôt que nos « coins ». le problème n’est pas tant les initiatives qui sont à saluer au passage vu qu’elle vise le bien être des polulations, mais leur efficacité à long terme par rapport à la proportion d’habitant.
    la diminution de l’insalubrité n’implique pas seulement la collecte dans des quartiers sous intégrés dont la pluspart ont des poubelles (mindoube) miniature qui formes déjà un dôme de plus de 10ans d’ordures accumulés les unes sur les autres, mais il implique également le ramassage et ça on a oublié de le spécifier ici. on est tenté de croire que la « bonne idée » de la mairie est de permettre la collecte des ordures par le regroupement en association et l’incertion des jeunes sans emplois et financés. cela ne resoud pas le problème de ramassage, c’est l’accumulation des ordures sur la route qui « dégrade l’environnement » et c’est cette odeur qui participe en grande partie au mal être des populations. si par une sensibilisation persistante, nous avons appris à monter nos ordures dans des sachets emballés et jetables, je ne vois pas en quoi la collecte en elle même pourrait contribuer à la diminution de ces ordures si l’acheminement n’est pas effectué correctement. en d’autres termes, il faut renforcer les capacités de fonctionnement de SOVOG afin que la chaine collecte-ramassage soit efficace.
    l’impulsion doit venir de chacun de nous, la propreté commence chez soie et devant chez soie, si nous prenons tour à tour conscience du bien être de nos enfants, de la santé de chacun, je pense que ce problème trouverait rapidement une solution quoi…makaya.

  2. lisiane dit :

    Partager les ordures, en voilà une bonne idée. Du moment qu’ils nous en débarrassent, moi ça me va. Sauf que j’ai cru comprendre que le vrai problème était la décharge (les décharges puisqu’il semble qu’une nouvelle soit en cours d’ouverture…). Il faudrait des municipales tous les ans. On aurait, à coup sur la plus belle de toutes les villes du monde !

  3. H2oGabon, ONG Gabonaise de protection de la Nature et de l'Environnement dit :

    H2o Gabon qui travaille sur la problématique déchets depuis 5 ans et discute sur ce sujet depuis 2 ans avec la Mairie de Libreville s’étonne et déplore d’avoir été exclue sans aucune annonce préalable du processus de concrétisation.

    H2o Gabon
    wwww.h2ogabon.blogspot.com

  4. GABON ECOLOGIE dit :

    Nous n’avons pas attendu la mairie de libreville pour developper ce preojet qui existe deja dans le quartier de batavea, merci de bien vouloir nous mettre en contact

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