Niant avoir écarté des vice-présidents proches de Jean Ping pour sceller le divorce d’avec son allié de la présidentielle, le président de Démocratie nouvelle (DN) a expliqué la nomination de quatre nouveaux responsables par la restructuration dans laquelle son parti est engagé.

René Ndemezo’Obiang, président de Démocratie nouvelle, le 17 décembre 2016. © Gabonreview


 

Depuis que son bureau national s’est prononcé en faveur du dialogue appelé par Ali Bongo, au sein de Démocratie nouvelle (DN) un climat de défiance vis-à-vis du premier responsable s’est installé. Et si huit mois après son congrès constitutif le parti a déjà enregistré la démission collective de quatre de ses membres du directoire, son président René Ndemezo’Obiang minimise et nie être à l’origine de celle-ci. A l’occasion de la cérémonie de présentation des nouveaux vice-présidents de DN, le 17 décembre 2016, il a tenu à préciser que la nomination en novembre dernier d’Alfred Yeyet, Pierre Mathieu Obame Etoughe, Gervais Amogho et Simon Pierre Mengome Atome au poste de vice-présidents n’avait pas pour objectif d’écarter les autres vice-présidents. «Lors du congrès constitutif de notre parti, nous n’avions pas déterminé le nombre de vice-présidents», a-t-il indiqué, précisant que le parti nommera autant de vice-présidents que les circonstances et les tâches à accomplir le lui commanderont. D’autant que lors du même congrès, a-t-il ajouté, la désignation de tous les membres n’avait pas été faite par rapport aux différents postes à pourvoir.

A Démocratie nouvelle, l’on assure que «la désignation des quatre nouveaux vice-présidents visait simplement à renforcer le directoire du parti, en y ajoutant des personnes qui peuvent apporter un plus au dynamisme» que le parti entend insuffler.

Le leader de DN posant avec les quatre nouveaux vice-présidents. © Gabonreview

Au sujet des quatre vice-présidents (Philibert Andzembé, Joseph John Nambo, Radégonde Djenno et Ndongou Lekambo) ayant annoncé leur démission le 15 décembre, René Ndemezo’Obiang s’est montré compréhensif, voire indifférent. Pour le leader de Démocratie nouvelle, il s’agit d’un choix personnel des concernés motivé par des raisons qui ne seraient pas forcément liées à la nomination, des semaines plus tôt d’autres vice-présidents. Il en a voulu pour preuve que cette démission collective est intervenue alors que le bureau national du parti n’a pas encore entériné la nomination des quatre nouveaux responsables.

«Démocratie nouvelle, naturellement, reste un parti démocratique, un parti libre, où on n’est pas enchaîné. Ceux qui trouvent qu’ils ne peuvent pas continuer leur route avec l’orientation du parti, ils ont la latitude de prendre un autre chemin, mais qu’ils n’attribuent pas leur décision à une quelconque décision d’expulsion prononcée par les instances du parti. Décision qui n’a d’ailleurs jamais été prise jusqu’à ce jour», s’est exprimé le président de DN, non sans rappeler que l’élection présidentielle au cours de laquelle sa formation politique a soutenu le candidat Jean Ping est désormais derrière lui.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. BITAM dit :

    LE POSTE DE PREMIER MINISTRE QUE TU VEUX LA TU NE L’AURA PAS. L’autre n’a rien a faire de toi, mieux il va se charger de te faire payer les humiliations de l’élection 2016. Sur ce je le lui fais confiance même çi je ne l’aime pas.
    VIVE LE PRÉSIDENT PING JEAN

  2. Jean . jacques dit :

    Je ne suis fang mais je soutiens les leaders politiques conscients(ceux qui pensent que objectif premier c’est le bien être des gabonais).Et M.RN,Mme ergtelle et tous ceux qui se rapprochent d’Ali.

  3. LIBERTE dit :

    A un certains age on doit cesser de vivre pour soi, mais pour les autres! NDEMEZO fait partie de ces gabonais à qui le pays a tout donné! Au crepuscule de ta vie, tu aurais pu gagner à consacrer le reste de de tes jours à ouvrer pour un Gabon meilleur! Non au lieu de cela, vous allez à la soupe histoire de renflouer vos caisses, ces caisses que vous n’emporterez nulle part! Vous ne trompez personne! Un parti c’est pas uniquement le directoire, c’est aussi les militants, et pour votre info bon nombre de militants ne vous suivent pas dans votre offre publique d’achat lancée parle PDG! Bon vent, le Gabon libre, immortel, celui pour lequel plusieurs Gabonais ont donné leur vie n’a pas besoin de ce genre de politicien!

  4. christian222 dit :

    EL CAPO DI TUTTI CAPI
    Il ne meure jamais… René Ndemezogho Obiang!!
    Hélas, le parrain finit toujours par bien mourir (politiquement j’entends) et tu mourras (politiquement), espèce de manipulateur!!!!!

  5. leokhardo leokhardo dit :

    toujours les mêmes , dans leur facéties !

  6. J&B dit :

    Un félon reste un félon. Beaucoup d’appeler mais peu d’élus!

  7. koumba dit :

    Ndemezo est pathétique, il pense qu’on ne le voit pas clair, c’est un homme fini.
    La manipulation des bitamoises et bitamois est ce qu’il sait faire.
    2016 n’étant pas 2009, le vent est en train de tourner, il est venu dans l’opposition pour augmenter les enchères à ALI en soutenant Ping tout simplement pour qu’il le nomme premier ministre.
    De plus, il est malade donc a besoin du pouvoir pour voyager gratuitement et aller se soigner aussi gratuitement en France.
    Ceux et celles qui suivent Ndemezo savent à quoi ils s’exposent, et qu’ils ne pleurent pas demain parce que il les utilisent pour arriver à son but et non celui de l’intérêt général.
    L’opposition actuelle est bien structuré (Ping, Nzouba, Oye Mba, Ngoulakia…), la mission de l’UE vient de leur donner raison : la fin d’Ali est proche : tic tac, tic tac…

  8. yombibi dit :

    si ya un peu de vent ce vieux la tombe lol

  9. Okoss dit :

    C est le type de vieux que Jean Jacques qui n est pas Fang Aime.
    Machabi comme dirait l autre

  10. saunamixte dit :

    en effet il tient debout parceque cest la mode

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