Profitant du lancement officiel de ses activités, la Coalition de la société civile gabonaise (CSG) a, le 25 avril courant à Libreville,  invité les acteurs politiques de tous bords au ressaisissement à moins de cinq moins de l’élection présidentielle.

La lecture d’un manifeste devant l’UE. © Gabonreview

La lecture d’un manifeste devant l’UE. © Gabonreview


 
Face à l’escalade verbale observée chez les acteurs politiques aussi bien de l’opposition que de la majorité à moins de cinq mois de l’élection présidentielle, la Coalition de la société civile gabonaise (CSG) est montée au créneau pour appeler à l’apaisement  et au ressaisissement.
Guy René Mombo, le 25 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Guy René Mombo, le 25 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


Souvent impliquée dans l’observation des élections au Gabon aux cotés des missions internationales,  la Coalition CSG a, à travers la voix de son secrétaire exécutif et porte-parole, Guy René Mombo Lembomba, attiré l’attention de la communauté nationale et internationale, des organisations internationales, des communautés religieuses et des hommes politiques afin de mettre de  les mettre devant leurs responsabilités au regard des dérapages dont ils sont responsables depuis  quelques temps.
«Notre intervention  puise sa motivation dans notre désir de préservation des acquis sociaux et de paix durant cette élection pour le Gabon et contre la montée des extrémismes et l’irresponsabilité en matière citoyenne », déclaré le porte-parole avant de poursuivre : «l’élection présidentielle n’est pas une lutte à mort. Elle ne peut donner lieu à l’embrigadement, à l’exacerbation des populations par des procédés psychologiques (…) elle doit être au contraire un espace de libre expression respectueux des hommes et de leur culture».
Une invite démontre sans aucun doute la gravité de certaines expressions tenues par des hommes politiques, tel que ce fut le cas avec  l’expression inyenzi employée au Rwanda pour désigner les Tutsi lors du génocide de 1994. «Chers compatriotes, des mots tels que «il s’agit d’une expédition pour nous débarrasser des cafards», nous disons plus jamais ça au Gabon», a martelé Guy René Mombo Lembomba.
Voulant informer les représentations des missions internationales au Gabon de leur action, deux manifestes ont été lus et déposés aux sièges de l’Union européenne et du PNUD. Le choix de ces deux institutions a été justifié, surtout pour ce qui concerne l’Union européenne, par le fait qu’elle soit aujourd’hui l’un des seuls organismes à soutenir financièrement la société civile dans ses missions d’observation des élections et du climat politique au Gabon.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Vraiment il y a des canulars dans ce pays, on dépecé des gens tous les jours, vous qui vous ditent être de la société civile, Vous ne faites pas des communiqués de presse pour dénoncer cela, Où encore dénoncer les enlèvements, tortures, intimidation, destruction des biens d’autrui. Tout ce que vous trouvez à dire c’es des ignominies pareilles, si vous vous souciez du pays ne savez pas que, ce sont les agissements énumérés plutôt qui appelle à la violence. Donc parler des vrais sujets au lieu de fatiguer les gens avec des histoires bidons.

  2. Ensemble chassons le SPF dit :

    Mais où étiez-vous quand MBOULOU BEKA a rendu son dernier souffle? Que dites-vous des propos tenu par le ministre de l’intérieur: « Tant que je serais ministre de l’intérieur aucun opposant ne pourra être président! »
    Ne venez point nous distraire avec vos propos vides de sens!

  3. manami dit :

    Tout à fait d’accord,la peur à changer de camp

  4. jerry dit :

    Pourquoi au Gabon nous pensons que le salut viendra necessairement d’ailleurs? Pourquoi aller vers les partenaires au developpement alors qu’on sait tres bien ou est le probleme? Pensez vous sinceremment que c’est l’ONU ou l’Union Européenne qui viendra résoudre la situation actuelle de notre pays? Que faisons nous nous meme? au Bourkina ni l’ONU ni l’UE n’ont agit pour chasser Compaoré. Au Sénégal, l’ONU, la France et consort n’ont pas intervenu pour chasser Wade. Au Gabon, on croit que ce que l’ONU et l’UE feront ce qu’ils ne font pas ailleurs. Vous perdez votre temps

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