Les échanges sur la participation de l’opposition au dialogue proposé par Ali Bongo virent en une succession d’attaques ad hominem et de ″révélations″ sur la vie privée voire intime de certains acteurs. Dérapage préjudiciable à l’opposition et à la pratique démocratique.

S’efforcer de maintenir un débat franc et courtois, éloigné des attaques personnelles et prétendues révélations sur les histoires d’alcôve. © Gabonreview/Shutterstock

S’efforcer de maintenir un débat franc et courtois, éloigné des attaques personnelles et prétendues révélations sur les histoires d’alcôve. © Gabonreview/Shutterstock

 

«Tout individu a droit au respect de la dignité inhérente à la personne humaine», affirme l’article 5 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples du 26 juin 1981, annexée à la Constitution. C’est une prescription fondatrice du vivre ensemble. Les animateurs du débat actuel sur la participation de l’opposition au dialogue prôné par Ali Bongo en sont-ils conscients ? En tiennent-ils compte dans la conduite de leurs échanges ?

Personne n’oserait s’opposer à un échange d’idées et d’arguments. La décision politique censée découler du débat actuel est lourde de conséquences. Elle doit permettre de continuer ou de rompre avec la logique des sept dernières années. Avant de se déterminer, chacun est, en conséquence, tenu d’en évaluer la portée à moyen et long termes. Pour cela, il faut s’efforcer de maintenir un débat franc et courtois, éloigné des attaques personnelles et prétendues révélations sur les histoires d’alcôve. Or, à la grande désolation des observateurs, il n’en est rien. Tout part de cette confusion entretenue entre la main tendue d’Ali Bongo et le dialogue proposé par ses soins.

Et pourtant, la main tendue peut s’entendre comme une position conjoncturelle, une réponse aux conditions chaotiques du maintien d’Ali Bongo au pouvoir. Suggéré bien avant la présidentielle du 27 août dernier, le dialogue, lui, peut s’entendre comme une option structurelle et tactique, visant à taire la querelle en légitimité née au lendemain de la présidentielle de 2009 et dont l’onde de choc semble avoir durablement affecté notre vivre ensemble. Concrètement, si l’adhésion à la main tendue s’est traduite par l’entrée de certaines personnalités au gouvernement, l’acceptation du dialogue pourrait donner lieu à une réflexion commune sur la gouvernance démocratique.

Attaques ad hominem

N’empêche, pour de nombreux observateurs et acteurs politiques, les deux idées se ramènent à une seule et unique réalité : la légitimation du pouvoir actuel. Les arguments développés à travers les réseaux sociaux, confirment cette lecture. On y voit, par exemple, René Ndemezo’o Obiang, Louis-Gaston Mayila, Mike Jocktane, Bruno Ben Moubamba Estelle Ondo et Flavienne Mfoumou Ondo logés à la même enseigne. En clair, accepter le dialogue avec Ali Bongo, y compris après la satisfaction de préalables, et entrer au gouvernement au lendemain d’une élection contestée et meurtrière, reviennent à la même chose. On y découvre surtout des relations de cause à effet entre la vie privée voire intime et l’action politique.

Passant outre le risque de faire sombrer leur point de vue dans les abîmes de l’irrespect et de l’indécence ou de rendre le débat inintelligible, certains se livrent à des révélations supposées sur les liens entre René Ndemezo’Obiang et Flavienne Mfoumou Ondo, d’une part, Mike Jocktane et Estelle Ondo, d’autre part. Tout simplement irrespectueux, c’est-à-dire manquant de considération et d’égard pour autrui ! Franchement indécent, c’est-à-dire éloigné de la bienséance, des mœurs publiques et des manières de conduire un débat contradictoire !

On en convient : dans le combat pour l’avènement d’une réelle démocratie, le moment est déterminant. Mais cela ne saurait justifier les attaques ad hominem ou l’atteinte à la vie privée et à la dignité humaine. Pour certains sectateurs du non au dialogue, le débat actuel est celui des principes, valeurs et objectifs individuels. Vu sous cet angle, les références constantes aux liens familiaux, sanguins, matrimoniaux ou aux coucheries se révèlent contreproductifs. Il y a effectivement contradiction à prétendre défendre des valeurs et principes tout en malmenant la dignité humaine, notion aux dimensions philosophiques, religieuses et juridiques. Parce qu’elle touche à l’honneur et à la réputation des gens, la dignité humaine est essentielle. Dans de nombreuses civilisations, elle est vengée dans la violence ou le sang, par une action d’éclat susceptible de «laver» la honte. Les auteurs des «révélations» sur les vies privées ou intimes en ont-ils conscience ?

Le piège

Pour prévenir tout dérapage et éviter de faire sortir le débat actuel de son objet, il convient de s’en souvenir. En quoi les arrangements familiaux ou les histoires de sexe font-ils avancer le débat sur l’opportunité d’un dialogue avec Ali Bongo ? En quoi permettent-ils à l’opinion de se faire une meilleure idée du sens et de la portée de cette initiative ? En rien. Pourquoi faut-il alors prendre le risque de parasiter l’analyse froide de l’essence des choses par des considérations morales ? Si la vie privée peut être un élément déterminant dans la compréhension des agissements publics, son usage est strictement personnel. Elle doit permettre à chacun de se faire une idée propre et non donner lieu à un étalage public. Après tout, pro et anti-dialogue avec Ali Bongo doivent bien continuer à vivre ensemble, à contribuer à la construction de notre destinée commune.

Au demeurant, la tournure prise par ce débat pourrait bien déboucher sur un tombereau de «révélations», pas toujours conformes à la vérité mais dont le seul objectif serait de blesser. D’honorables militantes et militants de l’opposition pourraient se retrouver mêlés, malgré eux, à ce sordide déballage sans grand intérêt pour la collectivité. Voilà le risque majeur. Et pourtant, le dialogue proposé par Ali Bongo aurait pu connaître une autre fortune. Pour cela, l’opposition aurait dû mettre sur la table ses propositions. Elle aurait dû créer les conditions d’un débat entre ses militants et les soutiens d’Ali Bongo. Faute de l’avoir fait, certains de ses militants en sont désormais réduits à rechercher avant tout les «traîtres»  en leur sein ou à se lancer dans des imprécations et accusations contraires à la dignité humaine et à rebours de la nécessaire unité. Le piège…

 

 
GR
 

29 Commentaires

  1. Rhody Junior dit :

    « L’ouverture de négociations alors que des questions fondamentales de libertés civiles sont en jeu peut n’être qu’une ruse du dictateur visant à obtenir la paix ou la soumission des opposants ALORS QUE LA VIOLENCE DE LA DICTATURE SE PERPÉTUE. Dans ce type de conflit, la seule négociation envisageable est celle qui se tient à la fin d’une lutte décisive, lorsque le dictateur est aux abois et qu’il cherche un couloir de sécurité pour se rendre à un aéroport international. » citation tirée du livre « de la dictature à la démocratie » Gene Sharp.

    Le pouvoir des Bongo ne fera jamais JAmais JAMAIS rien pour « libérer la liberté », Une province ayant délibéré 3 jours après les autres avec un taux de participation jamais vu en démocratie est là pour en attester.

    Tant que Bongo n’est pas mis au pied du mur, son dialogue est leurre. La preuve rien que pour avoir accepté celui ci, un est devenu vice premier ministre et l’autre a été consulté pour nommé sa parente au gouvernement, sans compter ce qui se passe en sourdine… et ils se baladent allègrement sur les chaînes qui naguère ne les invitaient jamais pour se vanter.

    Demandons à nos parents tombés s’ils veulent dialoguer avec les coupables alors même que ceux ci estiment qu’ils sont encore vivants (vu qu’officiellement il y a 4 morts).

    Demandons aux frères soeurs pères mères des disparus si ils auront justice par « le dialogue »… qui plus est avec celui qui a arraché à leur affection leur proche. NON, il faut un proces à la Sadam, à la Moubarak etc.

    Je suis de ceux qui ne feront pas la paix avec le bourreau et qui ne se soumettrons pas alors que sa violence à lui continue… Ma seule raison de me lever le matin depuis le 31/08, c’est de nuire avec mes moyens (qui grandiront forcément) à celui qui a ôté les vies de nos vaillants et se pavane sans vergogne… Arrêter de combattre c’est accepter et accepter c’est être complice de ses crimes; mes idées me tueront peut être, mais la mort m’est préférable à la lâcheté et à l’argent du sang!

  2. Faustino Nzue Ondo dit :

    @Roxanne,

    Il faudrait prendre le soin de traiter un problème par ses causes et non au travers de ses conséquences. Etes-vous certain que ce qui oppose, au sein de l’opposition, les pro et les anti dialogue se limite à ce que vous décrivez ?

    Pourquoi, puisque vous semblez avoir une bonne connaissance de la pratique politique, ne faites-vous aucune référence au poids de la trahison dans une lutte politique comme celle que connaît le Gabon depuis 7 ans ?

    Le Gabon n’est pas dans une situation politique normale ou classique. La nature de ce régime est telle que c’est la vie des acteurs de l’opposition qui, au sens propre, est parfois en jeu. Découvrir que des camarades se comportent en honorable correspondant d’Ali Bongo est-il moins grave que les révélations sur la vie privée de tel ou tel acteur, qui au demeurant n’est pas excusable ?

    Lorsque vous dites : « Personne n’oserait s’opposer à un échange d’idées et d’arguments. La décision politique censée découler du débat actuel est lourde de conséquences. Elle doit permettre de continuer ou de rompre avec la logique des sept dernières années. Avant de se déterminer, chacun est, en conséquence, tenu d’en évaluer la portée à moyen et long termes. », doit-on comprendre que pour vous, comme pour Jocktane et, c’est moins surprenant, Ndemezo AMO à eu tort d’etre intransigeant et aurait du négocier avec Ali Bongo pour éviter à Franck Nguema, Patrick Eyogo, Gaspard Ntoutoume Ayi, Franck Ndjimbi, Mike Jocktane, John Nambo, Lubin Ntoutoume et même Dibakou, 7 ans de traversée du désert ?

    Oui, le débat actuel à ceci d’important qu’il écrit l’histoire des 50 prochaines années. Pour le pays comme pour les acteurs.

    Que celles et ceux qui ont encore vocation à vivre 30 et plus s’en souviennent. Que celles et ceux qui sont sensible à l’histoire et à la mémoire des Nations ne l’oublient point.

    Y compris vous, Roxanne.

    J’ai dit.

    • Shaka Loubedi dit :

      Pas de dialogue point barre. Il a echouer qu’il accepte sa defaite, cela aurait fait de lui un grand home comme James Michel des Seychelles.

    • Lekori dit :

      @Faustino Nzue Ondo. Il faudrait prendre le soin de traiter les problèmes par leurs contenus et non au travers les personnes engagées. Etes-vous certain que ce qui oppose, au sein de l’opposition, les pro et les anti dialogue se limite à ce que vous soutenez ?

      Pourquoi, puisque vous semblez avoir une bonne connaissance de la pratique politique, ne faites-vous aucune référence aux effets des positions sans lendemain et querelles intestines comme celles que connaît le Gabon depuis 26 ans ?

      Le Gabon n’est pas dans une situation politique normale ou classique. La nature de ce régime est telle que les acteurs de l’opposition devraient se concentrer sur les idées et institutions. Découvrir que des camarades passent plus leur temps à discuter de qui couche avec qui, que de réfléchir est-il moins pernicieux que l’existence supposée d’infiltrés, qui au demeurant n’est pas excusable ?

      Lorsque vous dites : “Le Gabon n’est pas dans une situation politique normale ou classique. La nature de ce régime est telle que c’est la vie des acteurs de l’opposition qui, au sens propre, est parfois en jeu”, doit-on comprendre que pour vous, comme pour ceux qui s’intéressent aux dessous d’Estelle Ondo ou Flavienne Mfoumou et, c’est moins surprenant, pour ceux qui feignent d’etre contre le dialogue par principe, AMO a eu tort de proposer une conférence nationale souveraine ?

      Oui, le débat actuel à ceci d’important qu’il écrit l’histoire des 50 prochaines années. Pour le pays comme pour les acteurs.

      Que celles et ceux qui ont encore vocation à vivre 30 et plus s’en souviennent. Que celles et ceux qui sont sensible à l’histoire et à la mémoire des Nations ne l’oublient point.

      Y compris vous, Faustino.

      J’ai écrit.

      • mouthou dit :

        Cher Mr. Lekori
        Le sang du Gabonais a coulé pour la libération du Gabon. Des Gabonais, mains nues, hymne National en bouche, Vert Jaune Bleu sur le dos, ont été lâchement assassinés par un usurpateur, meurtrier, voleur et tricheur. Pour ces Gabonais, qui nous disons en passant, ont donné de leur voix et de leur énergie pour donner à ceux qui disent aller au dialogue avec Ali, un semblant de légitimité et de popularité. Sans la présence de ces Gabonais lors des sorties de Ndémézo ou les autres, jamais Ali ne leur aurait accordé un semblant d’intérêt.
        Donc, le tricheur et assassin de leurs partisans les appelles aux dialogue et eux se déclarent favorable et vous souhaitez que nous Gabonais meurtries dans notre chaire applaudissions?

      • chance dit :

        @LEKORI, le dialogue doit viser un objectif: vérité et réconciliation, hors quand on lance un regard objectif sur l’ écran politique actuel Ali n’ a ni la force ni la foi d’ organiser un dialogue national, sur qu’elle référence le fera t-il ?

        • Lekori dit :

          @Chance alias Francis Aubame. Vous voulez parler de justice transitionnelle comme votre ancien camarade de l’ UN Franck Ndjimbi ? Très bien mais sachez que seul celui qui détient les manettes de l’ etat peut la mettre en œuvre. Maintenant continuez a espérer avec votre néo pote Andzembe que vous y arriverez avec Ping. Continuez….

  3. Ridgéthienne MEZUY dit :

    De quelle dialogue ou mains tendues vous parlez? A’t’il fallu que les gabonais meurent pour qu’Ali tende cette main? Depuis presque 7ans,toutes les couches de la société gabonaise ont réclamées cette dernière sans suite et après avoir tué,blessé,de nombreuses familles qu’il faut parler de ce dernier? Concernant les attaques,il faut bien qu’on dise à ceux qui acceptent cette dernière leurs quatre vérités. Et chercher ces traitres qui tapissent dans l’ombre de l’opposition,et les laver en plein monde. Il faut rompre avec la politique du jeu de camp,aujourd’hui dans l’opposition demain dans la majorité et ceci au détriment des gabonais qui perdent leurs emplois,leur vie et de fois dignité.

  4. Essigang dit :

    Surprenante analyse. L’auteur de ce joli mot tient à moraliser le débat politique. Bon vent! Si j’avais juste un mot à dire, c’est une entreprise vaine. Avant, pendant la campagne, personne n’a épargné personne. Encore moins après les exécutions sommaires… Alea jacta es. Chacun ses armes. Et la désinformation en est une!
    Dans tous les cas, au sujet des liens évoqués, « le temps est l’autre nom de Dieu ». Et à la guerre comme à la guerre.

  5. Obus dit :

    Les relations qui sont alléguées sont authentiques et le lien avec leurs positions évident. Ne prenez pas les ceux qui écrivent ou réagissent comme des irresponsables, les Gabonais se connaissent les uns les autres. La sincérité est aussi une qualité.

  6. diogene dit :

    Il faut souligner que la plus part des attaques se concentrent sur les femmes , résultat de l’ultra machisme qui sévit en Afrique.
    Quant au débat politique son indigence si elle est regrettable , n’est pas nouvelle. C’est le fruit de 50 ans d’oppression, d’abrutissement ,de manipulations médiatiques,d’encouragement à la bêtise, de favoritisme, de copinage, de replis identitaires, de xénophobie, d’intoxications, de désinformations, de mensonges, d’impunité, d’adhésion à des idéaux moyenâgeux…
    Combien de fois , madame , dont j’admire l’intelligence, avez vous ravaler certains propos ? A juste titre, pour survivre dans un régime totalitaire, il faut louvoyer.

  7. bonga pierre dit :

    Le seul vrai débat est celui qui sera initié par Ali qui a la légitimité populaire et la légalité et non par le perdant, soutenu à bout de bras par l’UE.

  8. Mbonga la future exilée dit :

    Bonga Pierre svp, merci de prendre en compte le rectificatif ci-après : Légitimité Populaire = Président Élu par le Peuple Gabonais donc Jean Ping (cela ne souffre plus d’aucune contradiction) et PR légal désigné frauduleusement par une certaine cour constitutionnelle : Ali Bongo…

  9. Nantais dit :

    Dialoguer avec ali c’est légitimé sa forfaiture.

    Donner l’ordre d’aller tirer sur des gens désarmés, qui étaient dans un espace privé, rouler sur des manifestants à mains nus avec des véhicules blindés, tuer des gens comme du gibier, prendre les corps et aller les cacher… Quelqu’un qui cumule autant d’atrocité, il faut aller dialoguer avec lui??!!!
    Hey Gabon réveille-toi bon sang, réveille-toi !!!!!

  10. le gabonais dit :

    vous vous plaignez qu’on parle de la vie privée des opposants? Franchement. Ce sont les mêmes qui passent le temps à insulter les institutions de la république en particulier le Chef de l’Etat sans que cela n’émeut personne. de quoi parlez vous?

  11. gabao.kool dit :

    @ Roxane Bouenguidi

    surpris je ne le suis, inquiet je m’avoue, après avoir parcouru cet article de vous, je me fais l’opinion qui suit: dans notre serial le peril est définitivement à pieds d’oeuvre. Ce péril vient du syncrétisme de fonction, volontaire où inconscient, établit dans l’actif des différents agents dans différents domaines. Lorsqu’un journaliste devient moraliste il y’a définitivement problème, tout comme il y’a péril en la demeure, lorsqu’un clergé trouve son compte dans la justice, ainsi de suite. Or c’est cette gymnastique qui apparaît dans votre litanie.

    Ce péril est aussi dû à l’inadéquation des réalités qui existent entre nos peuples. lorsque la vie des compatriotes perd tout son sens pour accorder plus de valeur et plus d’importance à l’intimité des politiques véreux, on tombe carrément dans l’absurdité, l’inconscience totale. Admettons que, celui qui meurt ne revient pas en vie, et qu’à l’opposé, on a la possibilité de reconstruire sa vie privée, dans ce cas de figure l’idée de dialogue devient automatiquement caduque. Que de désolation de constater l’indélicatesse avec laquelle vous abordez le mal qui torture la psychologie de toute une nation !

    Seuls les pleurent de nos frères et sœurs, amis et connaissance devraient nous interpeler et éclairer notre jugement en ce moment. En tant que responsable d’opinion vous, madame Roxane Bouenguidi, avez le devoir et l’obligation de temoingner une compassion aux peuples traumatisés et meurtris. Quant au pseudo dialogue voulu par BOA et ses lieutenants pour légitimer leur forfaiture, le peuple vous dit NON, NON ET NON.

    • Nelson Mandji dit :

      C’est quoi ce gribouillis incompréhensible ? C’est quoi cette prose pompeuse, confuse et absurde ? Pourquoi le cas Dominique Strauss-Khan au Novotel de New York a été analysé et ré-analysé par les journalistes ? La presse à également pour fonction d’éduquer. En ce sens un journaliste peut être un moralisateur, ne vous en déplaise. Épargnez aux lecteurs de GR vos absurdités. N’importe quoi !!!

  12. marcel Guisir dit :

    n journaliste est une personne dont la profession est de rassembler des informations, de rédiger un article ou mettre en forme un reportage afin de présenter des faits qui contribuent à l’actualité et l’information du public.
    C’est assez bizarre, de voir un journaliste prendre sa plume pour faire la morale.
    En ce qui me concerne, j’attends que les journalistes du Gabon, mènent des investigations sur ce qui s’est réellement passé entre le 31 août et le 10 septembre 2016. Tout ce que nous savons, nous parviennent des médias étrangers, des réseaux sociaux ou alors des proches qui ont vécus des très près ces morbides journées.
    Comment appeler à l’intelligibilité quand emotionnellement on souffre. Ce dialogue pour l’heure est impossible dès lors que la vérité sur le nombre de morts, des résultats des élections, des personnes emprisonnées n’est pas rétablie. Sachez que ce sont les pensées et les émotions qui sont les graines de nos actions. Madame Roxane dites nous combien sont morts, combien continuent de chercher des proches disparus depuis la nuit du 31 août 2016?

  13. Usain Nkomi dit :

    Entièrement d’accord avec vous! @Marcel Guisir

  14. l'ombre qui marche dit :

    C’est vraiment parfois embêtant de lire certains écrits de certains journalistes là madame ou mademoiselle BOUENGUIDI je ne bous comprends le vivre ensemble ne peut pas se faire quand des personnes qui ont commis des massacres refusent de le reconnaître en faites vous partie? Donc selon vous au nom de la dignité humaine BAFOUONS LA MEMOIRE DES GABONAIS massacrés pour avoir défendu le »ONE MAN ONE VOTE » si cher à MANDELA ET COMPAGNIE pour sacraliser les relations dont vous parler? justement ces relations peuvent avoir des retombées catastrophiques! DSK en sait quelque chose comme l’a dit quelqu’un avant moi ce qui ulcère beaucoup parmi nous c’est par exemple de découvrir que pour nommer une parente de RNO ali n’a pas besoin de consulter RNO puisqu’ils ne sont plus du même bord politique et lorsque comme par magie RNO a disparu du QG de PING avant l’assaut meurtrier de la garde impériale de BONGOVILLE et que ce RNO apparaît de nouveau c’est pour appeler l’opposition à accepter d’aller au dialogue de l’usurpateur nous nous posons des questions! c’est dur de le dire mais il faut reconnaître que bilie bi nze avait raison quand il disait: QUE C’EST L’OPPOSITION QUI DEVRAIT PLEURER DE LA VENUE DE RNO DANS SES RANGS

  15. la styléde gabao dit :

    Lekori comme ton nom l’indique tu dois faire parti de la province la plus peuplée du Gabon et donc celle qui a voté l’autre à 99,99% donc t’es pas objectif dans ta manière de penser alors chuuuuuut!!!!! compris?

  16. mayombodieudonne dit :

    ALI BONGO ET IZOZET DOIT DIALOGUER AVEC LES MECENAIRES AVEC BILI DE NZIE AVEC LE HAUT HAUGOUE 100%.

    PING A VENDU BELINGA SELON ALI POURQUOI DIALOGUER AVEC CELUI QUI A VENDU LE PAYS,,,????

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