Invité au débat du Conseil national de la communication (CNC), le 20 août dernier sur Gabon Télévision, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) a plaidé pour la moralisation de la vie publique et politique.

Le candidat de la CNI lors de son passage sur Gabon Télévision, le 20 août 2016. © Gabonreview

Le candidat de la CNI lors de son passage sur Gabon Télévision, le 20 août 2016. © Gabonreview


 
Rompre avec le passé et définir les engagements d’un Gabon nouveau, riche et prospère. Ainsi se résume le projet de société du candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI), largement présenté lors de son passage au débat du Conseil national de la communication (CNC), le 20 août dernier à Libreville. Si son projet s’articule autour de neuf axes, Dieudonné Minlama a dit accordé une importance particulière à la remoralisation de la vie publique et politique en privilégiant la méritocratie dans les postes de responsabilité. «Le Gabon fonctionne à l’envers. Je prône la remoralisation de la vie politique au Gabon», a déclaré le candidat de la CNI avant d’ajouter : «Moi président, un ministre soupçonné de crimes rituels sera démis de ses fonctions. Moi président, un ministre soupçonné de corruption sera démis de ses fonctions pour répondre de ses actes». En gros, Dieudonné Minlama prône la fin de l’impunité.
Pour atteindre cet horizon, le candidat entend organiser un dialogue national avec, en plus, la mise en place d’une commission vérité et réconciliation. «Je crois que les Gabonais ont le droit de connaitre la vérité en termes de gestion sur ce pays lors des 40 dernières années. Aussi bien sur le plan social, économique que culturel. Nous devons savoir qui est responsable de quoi», a-t-il lancé. «Il est important pour réconcilier les Gabonais, de se parler», a ajouté le candidat pointant du doigt le débat politique actuel orienté sur l’opposition de personnes en lieu et place des idées. Cette commission traiterait ainsi d’un certain nombre de problèmes, à l’instar des biens mal acquis, de rétro-commissions, de détournements, des éléphants blancs, etc.
Autre objectif visé par Dieudonné Minlama, la modification de la Constitution en vue de la limitation du nombre de mandats et la durée du mandat présidentiel avec, en prime, l’équilibre constitutionnel. Dans ce sens, le candidat prévoit désormais l’élection des membres de la Cour constitutionnelle avec validation par le Parlement, pour un mandat unique de 10 ans, en lieu et place de leur nomination comme c’est le cas présentement. «Cela permettra à cette institution d’être indépendante.  Car dans ce cas, de figure, ses membres ne devraient leur poste à personne, feraient consciencieusement leur travail, sans crainte d’être démis de leurs fonctions», a-t-il estimé. Le même principe sera appliqué au Conseil national de la démocratie (CND) et au Conseil supérieur de la magistrature (CSM). «Je veux l’indépendance de la justice. Et en tant que tel, les personnels de la justice doivent élire leur président, afin que la justice ne soit plus influencée par le pouvoir», a soutenu Dieudonné Minlama avant d’ajouter : «Les Gabonais doivent avoir confiance en leur justice».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. RAPO dit :

    C’est qui ce niakouet ?

  2. Jean nzela dit :

    Voici un autre aventurier politique . Sans conviction, sans projet de société, sans base politique .

  3. jean mabika dit :

    Vous avez tenu le débat haut, les Gabonais à travers ce débat ont été convaincu de votre sincérité et de la qualité de votre projet de société. Pour le reste vous n’avez rien compris, restez dans les nuages comme d’habitude.

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