Radiés à vie de la sélection nationale après le boycott de la Tropicale 2017, Glen Morvan Moulengui, Ephrem Ekobena, Paul Junior Mouckoda, Cédric Tchouta, Franzo Rael Ndzaou et Geoffroy Ngadama ont vu leur suspension ramenée à deux ans.

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Connue pour son inflexibilité, la ministre des Sports a finalement revu le sort des cyclistes suspendus à vie pour avoir boudé la Tropicale 2017, pour cause d’impayés de primes des trois précédentes éditions. Six mois après la sentence prononcée le 2 février dernier, Nicole Assélé a finalement décidé de ramener la suspension des cyclistes à deux ans.

En effet, le ministère des Sports vient d’annoncer «la mutation de la décision de radiation en une suspension de deux ans avec sursis, déduction faite de la période déjà purgée par les intéressés depuis la date de la prononciation de la radiation». Nicole Assélé serait donc revenue sur sa décision après que les cyclistes concernés lui aient successivement adressé des lettres d’excuses. Ces derniers ont également demandé pardon à la Nation pour le préjudice causé et écrit au chef de l’Etat, pour intercéder en leur faveur, en vue d’une levée de leur sanction.

Bien leur a en pris, à en juger par le dénouement de cette affaire. Glen Morvan Moulengui, Ephrem Ekobena, Paul Junior Mouckoda, Cédric Tchouta, Franzo Rael Ndzaou et Geoffroy Ngadama peuvent donc à nouveau revêtir le maillot national. Mais ayant bénéficié de deux ans de sursis, jusqu’à l’horizon 2019, ils seront tenus à l’œil et n’auront pas droit à l’erreur. Rien n’a cependant filtré sur le paiement des primes à l’origine de la fronde des cyclistes gabonais.

 
GR
 

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