Maillon important du programme de développement du cyclisme gabonais, le Français ne fait pas l’unanimité. Son profil est loin de correspondre à l’idée que d’anciens cyclistes se font de sa mission.

© velovelo.com
© velovelo.com

 

Présenté comme l’un des messies du cyclisme gabonais avec son compatriote Michel Milcent, le Français Jérôme Casagrande semble contesté. Pourtant, il est présenté comme le dernier recours du ministère des Sports dans son ambition de développer le cyclisme au Gabon. D’où le stage de formation initié du 28 octobre au 7 novembre prochain et dirigé par Jérôme Casagrande et dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu le 27 octobre à Libreville en présence de Blaise Louembé, ministre des Sports.

Seulement, le Français est boudé par plusieurs vétérans du cyclisme gabonais. Ces derniers lui reprochent notamment d’avoir déjà montré ses limites en terre gabonaise. Selon des anciens qui ont requis l’anonymat, «l’ancien coureur du tour de France avait quitté le Gabon en catimini sous la mandature de Thomas Eya, à cause de son incapacité à administrer les nouvelles donnes du vélo».

Il se dit que Jérôme Casagrande est beaucoup mieux outillé pour la rééducation de vieillards ou d’anciens cyclistes que pour l’initiation, chantier qui vient de lui être confié. On en vient donc à se demander si les membres de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy) ont été impliqués dans son recrutement. Dans tous les cas, l’on semble parti pour un stage qui ne suscitera pas l’engouement souhaité.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire