Décideurs politiques et les experts techniques prennent part, jusqu’au 2 décembre prochain en Corée du Sud, à un programme de formation sur la sécurité de l’information.

Vue de participants à la formation en cybersécurité, en Corée du Sud. © businesskorea.co.kr

Vue de participants à la formation en cybersécurité, en Corée du Sud. © businesskorea.co.kr

 

Résolument tourné vers le numérique, le Gabon entend s’entourer de tout le dispositif nécessaire pour garantir cette transition. D’où le protocole en matière de cybersécurité, signé en novembre 2015, entre la Korea internet & security agency (Kisa) et l’Agence nationale des infrastructures numériques (Aninf). Un protocole entré en vigueur un an plus tard.

Le 29 novembre dernier, la Kisa a annoncé qu’elle proposait conjointement avec le ministère coréen de la Science, un programme de formation à la sécurité de l’information pour les décideurs politiques et les experts techniques du Gabon. Notamment l’Aninf, les forces armées, la police nationale et les services de l’immigration. Une formation qui se tient en Corée du Sud jusqu’au 2 décembre prochain.

La cybersécurité désigne l’ensemble des lois, politiques, outils, dispositifs, concepts et mécanismes de sécurité, méthodes de gestion des risques, actions, formations, bonnes pratiques et technologies qui peuvent être utilisés pour protéger les personnes et les actifs informatiques matériels et immatériels des Etats et des organisations.

Le programme de formation comprend ainsi des conférences spéciales d’experts qui traitent de la cybersécurité coréenne, de la sécurité des réseaux et de l’analyse de codes malveillants, des solutions et services de sécurité de l’information, des technologies judiciaires numériques et de l’enquête sur la cybercriminalité.

Une initiative qui a particulièrement ravi le responsable de la sécurité industrielle chez KISA. «Avec le programme de formation lié au marché, nous aiderons les entreprises nationales de sécurité de l’information, à rechercher de nouveaux projets à l’étranger et à bâtir les bases pour leur expansion sur le marché mondial», a déclaré Cho Yoon-Hong.

En novembre 2015, en effet, le Gabon avait sollicité l’expertise de la Corée en matière d’exploitation cyber infraction et de réponse aux accidents de cyber infraction. Cinq mois plus tôt, participant au «Global cyber security partnership network» en Corée, le directeur général de l’Aninf avait également demandé à la Corée de contribuer aux technologies et aux politiques de protection de l’information au Gabon.

 

 
GR
 

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