Acteur engagé de la société civile, l’ONG Initiative développement recherche conseil (IDRC Africa) propose un compromis à tous les acteurs pour assurer une paix durable via une sécurité alimentaire durable.

Hervé Omva Ovono, à droite, avec Nicaise Moulombi de l'ONG Croissance Saine Environnement (extrême gauche). © Gabonreview

Hervé Omva Ovono, à droite, avec Nicaise Moulombi de l’ONG Croissance Saine Environnement (extrême gauche). © Gabonreview

 

À l’occasion d’un point presse, le 7 janvier dernier, les acteurs de l’Initiative développement recherche conseil (IDRC Africa), se sont penchés sur la situation socio-économique et politique du Gabon, à travers des analyses et propositions de solution pour sortir le pays de cette phase trouble. À considérer la situation de pauvreté, le chômage de la jeunesse, l’insécurité alimentaire et tant d’autres maux qui frappent la population, il est plus qu’évident que les politiques sont aujourd’hui pris à la gorge. Pour IDRC Africa, l’heure n’est plus aux beaux discours. Estimant que la situation est critique, cette ONG affirme que la sécurité alimentaire est un moyen efficace pour sortir de cet état critique et aspirer à une paix durable. «Nous ne demandons pas grande chose à l’État, juste qu’il revoit ses stratégies agricoles parce qu’il ne peut pas y avoir des barrières contre la faim. Il n’y a aucune armée au monde qui peut arrêter une émeute contre la faim», souligne le coordonnateur des programmes de l’IDRC Africa.

Considérant que la sécurité alimentaire est source d’autonomisation, de consolidation des acquis, de participation, de différenciation, de transparence et de décentralisation, IDRC Africa lance un appel à la recherche permanente du compromis. «Le compromis est un détachement de nos egos respectifs, surdimensionnés soient-ils afin de sauvegarder les principes qui fondent la République, l’Etat de droit et le respect des libertés fondamentales», précise Hervé Omva Ovono.

Cette conciliation attendue doit intégrer la révision des mécanismes de promotion de l’agriculture tant la sécurité alimentaire et la paix sont l’affaire de tous. «Il faut prendre des décisions concrètes pour passer à l’action et faire face à la crise socio-économique qui a une incidence sur la sécurité alimentaire et le chômage», suggère le coordonnateur des programmes de l’IDRC Africa, avant de préciser qu’«aucune souveraineté ne peut être durable, aucun Etat ne peut être fort et respecté si son peuple crève de faim. Penser à la sécurité alimentaire de ses citoyens, c’est renforcer la vraie souveraineté et la compréhension des droits et des responsabilités, dont le droit à une alimentation saine, le droit à la santé, le droit à un logement décent, le droit à une sécurité sociale durable, le droit à jouir de l’eau potable et de l’électricité en tout temps et en tout lieu, le droit à un emploi durable, le droit à la vie», souligne Hervé Omva Ovono.

 

 
GR
 

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