Mise au grand jour il y a 72 heures, la «mini-crise» à la tête de sélection nationale devrait rapidement être prise à bras-le-corps, pour assurer et pérenniser la sérénité au sein du groupe. Un chantier dont l’implication personnelle du chef de l’Etat est vivement souhaitée.

Ali Bongo, sollicité pour régler la ‘‘mini-crise’’ au sein des Panthères. © DCP-Gabon

 

Le chef de l’Etat, comme tous les officiels qui se sont exprimés à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux, a espéré que la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017 sera une occasion pour réconcilier les Gabonais et recoudre le tissu social fissuré après les violences postélectorales.

En effet, les différents intervenants à cette cérémonie n’ont cessé d’appeler les Gabonais à réserver un accueil chaleureux à toutes les délégations attendues pour cet événement. Mais surtout, ils ont invité les populations à soutenir, par tous les moyens, les Panthères du Gabon pour une participation honorable à la Can. Les dirigeants gabonais espèrent ainsi qu’une victoire des Panthères au deuxième tour, après une sortie haut la main de la phase de poules, créera un liant fort susceptible de panser les blessures sociales actuelles.

Toutefois, si le football a la capacité de mobiliser les peuples autour d’une cause commune, de transcender les clivages politiques, ethniques, religieux et raciaux, les conditions sont-elles réunies pour que les griffes des Panthères lacèrent la haine, les armes et les murs d’incompréhension ? Peuvent-elles, dans le même sens, tracer les sillons d’une réconciliation des filles et des fils du pays de la Concorde ?

À huit jours du début de la compétition, la brouille entre l’entraineur et la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a plongé les Gabonais dans le désarroi. La pomme de discorde entre ces «belligérants», qui tient à peu de choses, ne pouvait-elle pas être solutionnée dans les brefs délais et l’anonymat, pour une quiétude dans la tanière des Panthères ?

Vu les enjeux autour de cette compétition, il serait souhaitable que le président de la République, en personne, tape du poing sur la table pour une normalisation rapide de la situation. Aux dernières nouvelles, tout serait rentré dans l’ordre, du moins pour l’instant, selon une source proche de la Fégafoot. Ce qui n’exclut en rien l’éclosion d’une nouvelle «guéguerre», tant la tension est toujours perceptible entre les deux camps.

D’où la nécessité d’une ’intervention souhaitée du chef de l’Etat, pour définitivement taire les hostilités et laisser la place au jeu et rien qu’au jeu. D’autant que l’ambition de la Can, comme la bonne tenue des Panthères, sont aussi nobles que le dialogue appelé de tous ses vœux par Ali Bongo. Ne pas définitivement clarifier cette situation, serait la laisser pourrir et baliser le chemin pour l’échec des Panthères.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Samuel dit :

    PENSER QUE LA CAN QUI DURE 3 SEMAINES SERA UNE OCCASION POUR RECOUDRE LE TISSU SOCIAL GABONAIS FISSURÉ APRÈS LES VIOLENCES POST ÉLECTORALES EST TOUT SIMPLEMENT ILLUSOIRE ET FAIRE PREUVE D’UN DÉNI DE LA RÉALITÉ SOCIALE DE CE PAYS. C’EST FAIRE SEMBLANT D’IGNORER LES VÉRITABLES CAUSES DE CETTE SITUATION PRÉOCCUPANTE DU GABON DES BONGO. PEUT-IL Y AVOIR RÉCONCILIATION SANS VÉRITÉ ? CE POUVOIR EST-IL SEULEMENT SINCÈRE ET CRÉDIBLE ?

  2. yombibi dit :

    pantheres ou leopards ???

  3. Milamna dit :

    Soyons pragmatiques .Un peu de lucidite et de bin sen c’est l’occasuin de montrer au monde que cette nation est unie malgre les clivages politiques qui dont nercessaires dans une democratie.
    Le monde nous regarde .Si on ne fait pas la Can,c’est la can qui va nous faire.
    Y L
    Minimum les pantheres demi finale Ossssouuu !!! les pantheres sont la…

  4. Jean . jacques dit :

    Est ce que votre vieillard a couçu le tissu social quand il etait au gvmt sous l’ere OBO?l’objetif de la CAN est montrer ntre capacité organisationelle,securitaire,et vendre l’image du pays.

  5. Akoma Mba dit :

    Revenir au nom Azingo National ne serait insensé pour la redéfinition strategique,mystique et patriotique de l’équipe nationale de football du Gabon.

  6. NYAMA dit :

    Jean-Jacques, Milamma : Et si un membre de vos familles respectives avait été assassiné le 31 août 2016 par les milices du pouvoir ?

    Penser que la CAN va améliorer l’image du Gabon à travers le monde est tout simplement une insulte aux mémoires de nos frères et soeurs abattus sauvagement par le régime ALI BONGO et la terre entière le sait.

    Il faut par moment de lucidité au-delà de la politique partisane.

    C’est inacceptable de voir vos commentaires.

  7. mayombodieudonne dit :

    MON FRERE T’A RAISON ? CE QUI ARRIVE AUX AUTRES PEU AUSSI NOUS ARRIVER.LES ARABES TRAVAILLENT SUR LE TERRITOIRE FRANcais avec les attentats

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