Le gouvernement français a été interpellé par le Parti socialiste (PS), le 23 novembre dernier à Paris, sur la question de la crise postélectorale au Gabon. En toile de fond : la disponibilité du rapport de l’Union européenne et le respect de la souveraineté des Gabonais.

Olivier Faure lors de son intervention à l’Assemblée nationale, le 23 novembre 2016 à Paris. © Gabonreview (capture d’écran)

Olivier Faure lors de son intervention à l’Assemblée nationale, le 23 novembre 2016 à Paris. © Gabonreview (capture d’écran)


 

L’Assemblée nationale française, ou du moins une partie de ses députés, n’en a pas encore fini avec la crise postélectorale au Gabon. Un aspect sur lequel a été interpellé le gouvernement, le 23 novembre dernier à Paris, lors de son audition par les députés au Palais Bourbon.

Député de Seine-et-Marne et Porte-parole du Parti socialiste (PS), Olivier Faure s’est particulièrement adressé au ministre français des Affaires étrangères. «Que pouvez-vous nous dire sur le rapport des observateurs de l’Union européenne qui a été une fois de plus reporté ? Comment entend-elle peser pour que soit respectée la souveraineté des Gabonais ?», a interrogé le député avant de lancer : «L’Afrique nous regarde. Continuons à lui adresser les bons signaux».

Quelques moments de l’intervention du député du PS. © Gabonreview (capture d’écran)

Quelques moments de l’intervention du député du PS. © Gabonreview (capture d’écran)

Des questions en rapport, bien évidemment, avec le scrutin présidentiel du 27 août dernier. En effet, Olivier Faure est revenu sur les «présomptions de fraude massive lors de l’élection présidentielle», évoquant les résultats éloquents dans la province du Haut-Ogooué. «Plus de 99 % de participation et 95% des bulletins pour Ali Bongo, lui donnant ainsi la victoire officielle», a-t-il déploré, relevant que dans un pré-rapport de l’Union africaine (UA), les juristes ont présenté les PV du Haut-Ogooué comme «invraisemblables».

Des résultats mis en doute par le PS qui, soutenu par le groupe parlementaire Union des démocrates et indépendants (UDI), a appelé à l’alternance. «La France, par la voix du gouvernement, a elle-même émis des réserves fortes, réclamé le recomptage des bulletins et s’est inquiétée de la disparition de certains opposants», a rappelé le l’élu du PS.

Lors de son intervention, Olivier Faure n’a pas manqué de critiquer l’attitude d’Ali Bongo face à ces appels à la transparence lancés par la France elle-même, via son gouvernement. «Par une pirouette saugrenue, Ali Bongo s’est essayé à dénoncer un néocolonialisme douteux de la part de notre pays. La France n’a pas de candidat, mais elle a des principes», a-t-il lancé, évoquant notamment «la libre détermination des peuples et la démocratie sont des principes universels qu’elle partage avec l’Union Européenne».

«C’est donc la voix de l’Union européenne que nous souhaiterions maintenant entendre pour ne pas donner le sentiment de notre implication exclusive qui ne serait plus d’époque», a conclu l’élu du PS. Une voix qui sera consigné dans un rapport dont les conclusions sont vivement attendues. Le débat est actuellement axé sur l’orientation de ce rapport.

Les uns plaidant pour de simples recommandations en bonne et due forme. Les autres prônant, par contre, des sanctions contre le régime d’Ali Bongo, face aux nombreuses irrégularités ayant entaché le déroulement du scrutin.

 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean . jacques dit :

    La colonisation est finie ou pas c’est criminels colons qui continuent de croire que le Gabon est leur entreprise qu’il faut gerer.

  2. Ensemble chassons le SPF dit :

    Voici quelqu’un qui ne fait pas dans la langue de bois! Le départ de BOA est plus qu’éminent. Tic Tac Tic Tac…

  3. Ensemble chassons le SPF dit :

    Voici quelqu’un qui ne fait pas dans la langue de bois!
    BOA et ses sicaires ne sont plus loin de l’éviction internationale et nationale. Tic! Tac! Tic! Tac!

  4. Nzamata mine dit :

    Qui vivra verra, ce n’est qu’une question de temps. Il y a une lueur au bout du tunnel! Le changement c’est dans bientôt. Une journée nationale de libération doit être décrétée par notre Président élu, j’ai cité Son Excellence Jean Ping!

  5. lepuant dit :

    Sacré Jean JACQUES , toujours en bon polémiste .En parcourant tes réactions je me rends à l’évidence que tu n’es pas Pédegiste , mais tu profites de cette tribune qu ‘ est GABONREVIEW pour pousser les GABONAIS à réagir .A certains moments , il faut que tu saches que tu t’exposes à la colère des gabonais et heureusement pour toi que personne ne te connait physiquement .

  6. Nkembo dit :

    Je n’avais jamais compris de Mayila vis à vis de Bourgi. Je viens de regarder une vidéo dans laquelle il (Bourgi) etale sa plaidoirie en faveur de Jean Ping. Au cours de laquelle il déclare sans gêne aucune avoir formé un monstre . Si Ali est un monstre aujourd’hui ,Ping sera certainement  » Dragon  » demain. Il va jusqu’à menacer la paix au Gabon. J’ai tout de suite compris que Ping a un caillou dans la chaussure. On peut tout dire dans le but de manipuler la population parcequ’on a un ami au senat et un autre à l’assemblée nationale mais on oubliera jamais que lorsque Jean Ping a tenté de prendre la parole, toutes délégations ont quitté la salle . Les gens attendent le rapport de l’UE mais qui ne sait pas que Ping a orchestré une fraude massive. Est ce parcequ’on recevait en nocturne les membres de l’ue qu’on croit que leur rapport est un livre d’évangile? Pensez vous qu’Ali peut aussi avoir des soutiens dans les mêmes milieux? Je crains que votre rêve soit une utopie.

  7. l'emergent dit :

    il y a une lueur d’espoir.C’est pour quand ce jour?

  8. velevele dit :

    vous union europeenne, UA et consort, vous nous fatiguer à cause de votre hypocritie, vous avez fini de choisir BOA votre mentor et votre jirouette
    c’est le chaos que vous recherchez au gabon. Laissez nous tranquille.

  9. Ngoungoulou Walter dit :

    Mon frère ou soeur Nkembo, une sagesse nous apprend qu’il est parfois difficile de cacher la lueur du jour à tout un peuple avec sa seule main.
    Je ne suis pas un fan de Ping ou de Bourgi encore moins celui d’Ali. Je suis de ceux qui pensent que la volonté populaire s’est exprimée au sortir de l’élection du mois d’Août 2016. Il faut la respecter. Les résultats sortis des urnes donnent Ping vainqueur, on n’a pas besoin d’argumenter là dessus. J’ai fait la campagne du PDG lors de la dernière présidentielle bien que n’étant pas militant de choc. Nous tous qui avons soutenu Ali, on a échoué. Faisant une introspection et regardons nous face contre face. Il est noble, pour homme de valeur, de reconnaître la force ou le mérite de l’autre. Arrêtons de retarder notre pays, Ping a gagné point barre. Réfléchissons à la refondation d’un Gabon meilleure où chaque citoyen va se sentir concerné. où chaque petit gabonais pourra donner de sa vie pour le drapeau parce Vert-Jaune-Bleu. Soyons digne et sage, le matériel acquis indûment n’a jamais rien apporté de durable à l’épanouissement de l’être humain. Les exemples sont proche de nous. Moboutou a été enterré en catimini au Maroc, loin de son Zaïre, sans cérémonie digne. Blaise compaoré a été obligé de prendre la nationalité ivoirienne pour échapper aux affres de la Justice (encore que ce n’est que partie remise), Hissen Abré est traîné au Sénégal comme un sujet de négociation malgré son age avancé. Mon frère ou ma sœur, j’ai la faiblesse que tes interventions sont faites pour susciter des réaction. Si tel est le cas tant mieux. si non acceptons de prononcer des paroles permettant à notre pays de se relever. La crise que traverse notre pays est profonde. La solution est entre nos mains Qu’Ali et ses faucons partent du pouvoir pendant qu’il est encore temps. Les prolongations risques de nous être fatales. Le Gabon et son peuple sont prêt pour être dirigés par qu’un d’autre. La résistance silencieuse est la pire des choses dont on a besoin en ce moment car même si quelqu’un crie tous les jours qu’il est avec toi, tu n’as aucun moyen de vérifier lorsque tu seras dans la merde il va te soutenir. Nos intérêts égoïstes et notre nombrilisme nous entraînent dans l’abîme. L’image du Gabon est écornée. Nous sommes devenu l’objet de moqueries. Nous avons des enfants à élever quelle éducation donnons-nous à ceux-ci?
    Nous avons des institutions à respecter, quelles garanties et quels statuts celles-ci représentent actuellement dans l’opinion publique?
    Si nous prenons l’exemple de la Cour Constitutionnelle. Combien de Gabonais, doués d’une conscience d’homme lui accorde un crédit.Est-il normal que MBORANTSOU, le chef des juges constitutionnel d’un pays qui se dit démocratique soit pourchassée aux USA avec son compagnon?
    Prend le Président de la République (au passage le Président d’un Pays est d’abord une institution, combien de gabonais pensent qu’Ali incarne encore l’autorité du Gabon. Ces deux exemples me poussent à me poser la question suivante. Quel est le résultat attendu dans un système ou Etat où le citoyen ne croit plus aux institutions? Je pense, en tout objectivité que C’EST LA FAILLITE.
    Es-tu prêt à vivre dans un pays en faillite? je ne pense pas Nkembo. arrêtons de faire comme si Ali était l’alfa et l’oméga du Gabon. C’est un mortel comme toi et moi. pensons à notre avenir et tournons la page. Qu’il quitte le pouvoir et la confiance reviendra pour que le pays redemarre

    • Nkembo dit :

      @ Ngoungoulou Walter,
      Contrairement à toi,je n’ai battu campagne pour Ali et non plus jamais milité au pdg. Je suis en phase avec ma conscience. J »espère que tu en as toi aussi. Je réitère : Ping a massivement fraudé son état major de campagne le sait. Le rapport des membres de l’UE aura du mal à enlever Ali là où il est surtout quand on sait les frequentations nocturnes de ces membres . A mon avis l ‘attitude de Bourgi joue en défaveur de Ping il suffit d’être lucide pour le réaliser en commençant par l’Afrique. Le tapage que fait un sénateur et un député en France aura de difficultés à placer Mr Jean ping au bord de mer. La seule victoire que Ping et Nzouba Ndama peuvent laisser au gabonais c’est d’obtenir la résurrection des fondamentau de la conférence nationale qu’ils ont enterrés pour que les élections soient désormais transparentes dans ce pays. Ping ne sera pas Président il le sait même s’il continue à vous faire des utopies.
      Tiens j’allais oublier,tu disais que tu as battu campagne pour Ali? Présente toi devant un miroir et poses toi cette question.

  10. Prophétie vraie dit :

    Ali ne finira pas son mandat, mais Shaolin ne sera jamais président de ce Gabon. Vous verrez. Si c’était le cas cela devait se faire depuis. Vous allez être surpris. Il y aura un avant et un après « rapport UE ». Mais l’après se fera sans Shaoline et le Gabon retrouvera sa quietude et son bon vivre d’entend. Copier coller ce msg et vous verrez que ce que je dis se réalisera.

  11. le venerable de la loge les Freres du Silence dit :

    Ce niakouet raconte des betises . Le vrai President élu par les gabonais c’est ALI et non PING. Ali est très aimé par les gabonais.

    • Bouabouvier dit :

      Piètre réaction de votre part cher monsieur. Visiblement vous n’avez pas saisi le teneur de son propos,ce que je regrete pour vous d’ailleurs. Évitez d’etre passionné car à un moment donné,vous laissez croire que vous êtes pas digne humain car dépourvu de toute raison. Cordialement!

  12. Christian dit :

    En tout cas,le mal fini toujours par tomber.Entre ALI et PING,on verra qui est le mal.

  13. Pierre Manganga dit :

    Le PS français est en miettes, sans même l’espoir d’être au second tour de l’élection présidentielle de 2017. Au lieu de s’occuper du bordel qui règne dans son parti, ce Faure s’intéresse au Gabon comme si les Gabonais pouvaient intervenir dans leur bouillabaisse à gauche. De toutes les manières, tout ce monde viendra chercher du boulot en Afrique dans moins d’un an. Jean Ping pourra alors en faire le chef cuisinier de son restaurant ivoirien « la Bassamoise », qui sert en même temps de salle de conseil des ministre de son gouvernement de 200 membres. Si le ridicule pouvait tuer, ce Faure ne serait plus de ce monde.

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