Près de deux semaines après les troubles enregistrés dans plusieurs localités du Gabon, le ministre de la Défense nationale a récemment initié une visite des casernes pour remobiliser les troupes.

Mathias Otounga Ossibadjouo, ministre de la Défense nationale, en revue des troupes le 13 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview

Mathias Otounga Ossibadjouo, ministre de la Défense nationale, en revue des troupes le 13 septembre 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
Critiqués à tort ou à raison pour leurs différentes interventions menées à Libreville et à l’intérieur du pays dans le cadre de troubles ayant suivi l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, les agents des forces de défense nationale ont besoin d’être rassurés. C’est tout l’objet de la tournée lancée le 13 septembre dans la province de l’Estuaire par Mathias Otounga Ossibadjouo.
Comme pour leur assurer de la confiance et le soutien des autorités gabonaises, au regard du travail abattu depuis le 31 août 2016, le ministre de la Défense nationale s’est rendu dans les casernes des différents services sous sa tutelle.
Mathias Otounga Ossibadjouo leur a réaffirmé qu’ils sont «la colonne vertébrale» et «le socle» du Gabon. Aussi, n’a-t-il pas manqué de les rappeler à leur exigence de neutralité politique, tout en les invitant à avoir un total contrôle sur leurs «pulsions», à travailler de concert pour la seule sécurité des Gabonais et la préservation de leurs biens.
Toutefois, il n’a pas évité le sujet lié aux comportements fâcheux de certains agents sur le terrain. Entre violences injustifiées, abus divers, vols et vandalisme supposément perpétrés par des agents au même titre que les individus appréhendés lors des émeutes, le ministre a promis de faire toute la lumière sur ses différentes accusations.
Si certains assurent qu’une enquête interne a été lancée à cet effet, d’autres croient savoir que des agents ont déjà été mis aux arrêts pour leur implication présumée dans les pillages enregistrés le 31 août 2016 à Libreville. Du camp de Gendarmerie d’Owendo au camp militaire de Melen, en passant par le CSP de Nomba domaine et le camp Baraka, le ministre de la Défense nationale a dit attendre des agents de l’exemplarité et le respect de l’uniforme.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Mengué Mba dit :

    Apprenez leur aussi à respecter les droits de l’homme

  2. gee dit :

    Vraiment les militaires gabonais a part les milices et mercenaires si ils existeraient mais les militaires gabonais apparement ont montrés que ils etaient des tireurs d’elites sur leur propres parents,bravo les gars mais vous meme vous le savez a l heure ou je vous ecris la fracture est consommée entre les civils et vous j esperes que vous trouverez du reconfort en caserne….mais vraiment les gars repartez a l ecole vous avez beaucoup a apprendre quant a vos droits et devoirs mais surtout vos missions,au dela de tout vous chantez la concorde ( pour ceux qui savent lesp aroles) mais vous ne comprennez pas la signification.

  3. messowomekewo dit :

    Ces désœuvrés recruté dans les corps habillés ne comprennent pas un minimum, ils vivent dans des trous à rats, malgré cela ils sont heureux. Il ne faut pas s’en faire pour eux, nous on va se libérer du joug des bongo,mais eux ne se départiront jamais des ravages de l’ignorance. Au lieu d’aller à l’école comme les autres ,ces cancres ont choisi la facilité,partisans du moindre effort qu’ils sont.Avec le Président Ping, tout ce beau monde n’aura qu’à bien se tenir.

  4. mhamou dit :

    ils ont perdu le sens du patriotisme,le sang des gabonais tombera sur eux .

  5. Le Griot dit :

    Finalement nos soldats de 1964 avait été de vrai soldats, suite à la crise il on su prendre leur responsabilité nu été l’armée du colon,cinquante ans après la mm armée à peur de reprendre ses responsabilité.

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