Crise postélectorale : L’Ogarsei dans le bain de la résistance

A l’instar d’autres mouvements et associations, l’observatoire présidé par Jean Jacques Eyi Ngwa apporte sa pierre à l’édifice de la résistance contre le régime d’Ali Bongo, ce 1^er avril à Paris. Manifestation dont Henrique Mamboundou est annoncée en guest.

Jean Jacques Eyi Ngwa, président de l’Observatoire gabonais sur la responsabilité sociétale des entreprises, des administrations et des industries (Ogarsei). © D.R.
 

Sept mois après le début de la crise née de la présidentielle d’août 2016, la mobilisation des Gabonais de France contestant la victoire d’Ali Bongo, ne faiblit pas. A l’initiative de l’Observatoire gabonais sur la responsabilité sociétale des entreprises, des administrations et des industries (Ogarsei), une marche sera organisée ce 1^er avril à Paris, en direction de l’ambassade du Gabon en France. «La résistance active se poursuit, nous sommes à la 34^e semaine», a déclaré le président de l’observatoire.

L’affiche annonçant la présence de l’activiste Enrique Mamboundou à la mabilisation du 1er avril 2017 au Trocadero. © D.R.

«Ni dialogue avec les perdants assassins, ni législatives avec des tricheurs retors prêts à recommencer, nous continuons la lutte vers notre victoire finale, méritée, atteinte comme on l’entend, dans les règles de l’art», a poursuivi Jean Jacques Eyi Ngwa.

Animateur de télévision, producteur artistique et promoteur de spectacles, Henrique Mamboundou sera également de la partie. En liberté provisoire après plusieurs jours de détention à Libreville, le fondateur du mouvement politique «Brakata» est actuellement à Paris où il poursuit son engagement contre le régime d’Ali Bongo.

«Ce samedi 1^er avril 2017 (ce n’est pas un poisson d’avril), nous avons l’honneur de partager le chemin de la victoire avec notre brave compatriote Henrique Mamboundou, du Parvis des Droits de l’Homme Trocadéro à l’ambassade du Gabon», a ainsi annoncé Jacques Eyi Ngwa. «Avec Henrique Mamboundou, soyons nombreux une fois de plus pour dénoncer la mort de l’école gabonaise, la mort du syndicat, la fin du droit d’existence du peuple gabonais décidée par Bongo», a-t-il poursuivi.

Le président de l’Ogarsei a ainsi invité le plus grand nombre à se joindre à cette marche, ce 1^er avril, pour saluer «la mise en examen de Mbourantsouo, après celle de Seydou Kane et d’Accrombessi». L’observatoire prévoit par ailleurs de faire le point de sa rencontre avec Jean Ping, qui a récemment séjourné en France.