Estimant avoir été mal compris sur sa position quant aux dialogues convoqués respectivement par Ali Bongo et Jean Ping, le leader de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) livre dans la lettre ouverte publiée in extenso ci-après son sentiment sur la situation politique actuelle. Il ne manque pas d’égratigner au passage Robert Bourgi avec qui il a récemment eu maille à partir.

Louis Gaston Mayila, président de l'Union pour une nouvelle République (UPRN). © AFP/Wils Yanick

Louis Gaston Mayila, président de l’Union pour une nouvelle République (UPRN). © AFP/Wils Yanick


 

UN CRI DANS LA NUIT

Après un mois d’absence, je reviens dans ce que je croyais être mon pays, mon point d’attache sur cette terre MON GABON, Dieu pourquoi être si injuste avec toute une nation, un peuple qui ne demande qu’à vivre, et vivre libre ? On peut entendre dans ma voix, des trémolos mais hélas on ne peut pas les lire.

Les faits faut-il le rappeler, sont têtus !

En 2009 j’ai dit haut et fort «tout le monde aurait du être candidat à cette élection sauf ALI BONGO». Tout le monde frénétiquement s’est jeté sur cette élection, moi y compris ! Mais personne ne s’est arrêté pour se demander : pourquoi Mayila a dit ça ? Même pas Ali lui-même, qui a l’époque pouvait encore me parler, sans que ce ne soit un crime aux yeux de beaucoup, comme d’aucuns le laissent à penser aujourd’hui.

L’épilogue de cette élection, unique dans l’histoire du monde, tout le monde la connait. Ali Bongo, selon lui, et beaucoup aujourd’hui qui crient sur lui et le dénoncent ont dit, que Ali Bongo a gagné avec 41%, cette élection Pierre Mamboundou et les siens dont moi, avons crié haut et fort que c’est Pierre Mamboundou qui aurait gagné cette élection avec 38% des votes. André Mba Obame, lui aussi, avec beaucoup de force et de conviction, a lui aussi affirmé et non sans preuves et arguments que c’est lui qui a gagné cette élection ! Choses du Gabon ! Choses vues, choses vécues ! Une élection trois vainqueurs.

Quand les hommes sont aveuglés par leurs intérêts parfois, pour ne pas dire souvent pour leurs passions, le peuple même se met à porter des œillères. Le plus surprenant, qui donnerait à rire, si ce n’était pas dramatique et pathétique, c’est qu’aujourd’hui encore, nos hommes que nous appelons pudiquement politiques, perpétuent cette grotesque comédie. Quand ils sont à Oyem ou à Bitam, ils aiment à rappeler que c’est André Mba Obame qui a gagné ces élections, levons nous pour observer une minute de silence…. Quand les mêmes hommes politiques, vont à Ndendé, et se fendent de la même proclamation : c’est Pierre Mamboundou qui a gagné les élections en 2009 ! Levons nous pour une minute de silence… et les mêmes qui ont été à Oyem et à Bitam se lèvent.

Choses du GABON ! Choses vues, choses vécues !

En 2015 avant tout le monde, MAYILA fait du Dialogue National Inclusif, sans tabou, son credo ! Il parle, il écrit, il déclare….Ali parce que Président de la République, et c’est à lui de convoquer ce Dialogue ; Il nous répond, avec un ton solennel et persifleur « le Dialogue ? Quel Dialogue ? Mais allez au CND !! ». Le Conseil National de la Démocratie, un nouveau jouet, promis à tous et à chacun ! Mais le CND ? Dans cette version, l’opposition n’en veut pas, le peuple n’en veut pas !

Alors que je vous prenne des ordonnances et des lois, pour habiller ce CND, s’il n’a pas le contenu ou la substance, donnons-lui au moins les allures et les apparences.

L’opposition, celle qui se préoccupe du sort du pays s’est dit : essayons, peut-être que le mille pattes est une viande, on verra quel goût il peut avoir. Allons au CND !

Nous voici au travail, que je vous ponde des réformes et des commissions, vous allez voir ce que vous allez voir mes enfants !!!

Dans la foulée une commission Ad Hoc est mise, en place, pour réfléchir sur le dialogue. Il faut un Président pour ce Comité Ad Hoc, il ne faut pas aller chercher loin, MAYILA est sous la main, la Présidence de la Commission Ad Hoc est confiée à MAYILA, qui s’entoure des compétences nationales, pour rendre un rapport.

Ali Bongo dit, moi le dialogue, le dialogue avec qui, vous ne me reconnaissez pas ! à injures publiques, excuses publiques, reconnaissez publiquement ma légitimité et on pourra voir.

C’est après les élections, ce qui va me donner l’occasion de vous tirer dessus et je discuterais avec les survivants, c’est ce qui s’est passé. Choses du Gabon ! Choses vues et Choses vécues !

Aujourd’hui Ali qui ne voulait pas parler de dialogue, trouve maintenant des vertus à ce dialogue qu’il refusait hier. Qui est fou ? Qui a perdu mémoire et raison, pour qu’un MAYILA, saint de corps et d’esprit, puisse dire oui allons parler ou dialoguer avec Ali Bongo, pour parler de quoi ? De l’élection à deux tours ? Je l’avais proposé ! Ali Bongo a dit NON. De la limitation des mandats ? Ali Bongo avait dit NON.

Choses du Gabon ! Choses vues et Choses vécues !

Tel qu’il est présenté aujourd’hui, le dialogue d’Ali Bongo est une invite au déshonneur et au discrédit. Dites oui et on vous accusera d’aller à la soupe, oubliant que même des gens qui des années durant ont vécu de cette soupe, ont quitté la table parce que l’honneur était desservi. Aujourd’hui ils peuvent parler de cette soupe, ils en connaissent le goût.

C’est une chose redoutable que les propos du peuple animé par le ressentiment et l’on paye toujours sa dette à la malédiction populaire disait ESCHYLE.

Même si Ali a repris à son compte les éléments du rapport de la Commission Ad Hoc, ce n’est pas un argument suffisant pour que Mayila dise OUI, AMEN ! Allons maintenant au Dialogue avec Ali Bongo !

Le Président Ping, mon ami et allié, dit que lui Président élu, ce qui est exact mais le dialogue doit avoir lieu à son initiative ! Donc pas à l’initiative d’Ali Bongo, malgré la légalité que lui a conférée la Cour Constitutionnelle : n’est-ce pas mon cher Casimir Oye Mba, toi qui n’est pas n’importe qui, et qui était candidat ?

Un pays, deux dialogues ? Choses du Gabon, choses vues, choses vécues !

Mais Mayila lui dit quoi ? Après tout ! Ce pays est aussi le sien ! Un débat s’ouvre, pourquoi devrait-on interdire à Mayila d’avoir une idée, de l’exprimer et de la faire partager ? Pourquoi ?

Un pays, deux dialogues c’est possible, puisqu’en politique tout est possible. Mais ça s’est déjà vu où ? En République Centrafricaine ? Au Congo Démocratique ? Regardez au Venezuela, après des années de guérilla, après tant de morts, aujourd’hui le gouvernement et l’opposition sont dans un dialogue sous les hospices du VATICAN ! S’il vous plait !

Mais puisqu’on parle de dialogue, sujet sur lequel Mayila a travaillé et dessiné les contours de ce dialogue, pourquoi on veut l’empêcher de parler ? Pourquoi on veut lui mettre les mots dans la bouche, et lui prêter une posture qui n’est pas la sienne ? Qui a peur d’entendre parler Mayila ? Il y a de quoi, car ce qu’il dit ou va dire ; c’est ce qui va se passer ! Sacré Nganga Missoko de Yombi ! Il nous a habitué à ses paroles prémonitoires !

Mayila dit ceci : il ne saurait y avoir un dialogue de gauche et un dialogue de droite. Le dialogue si celui-ci a lieu, doit s’organiser sous la houlette des Nations Unies, si cela n’est pas possible, sous la houlette de l’Union Africaine. Si cela peut être possible sous la houlette de l’Union Européenne, si, comble de bonheur, cela était possible ce dialogue doit être organisé conjointement par l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies. Voilà un dialogue qui serait crédible et porteur d’espoir, de voir le Gabon, rompre avec la spirale des crises post-électorales à répétition. Voici la solution ! S’il y en a une autre, MAYILA est preneur. Mais alors qu’on l’énonce clairement ! Puisque ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément (ce qui n’est pas toujours le cas).

Mayila peut le dire et parler librement, il n’est prisonnier d’aucune posture.

Mais je voudrais aussi trouver dans l’aéropage politique gabonais, un homme ayant une trempe et un courage avérés pour dire ceci : «moi je m’appelle un tel, je suis ceci ou cela, si les Nation Unies, l’Union Africaine ou l’Union Européenne organisaient un dialogue sur le Gabon, moi je n’y prendrais pas part…» J’attends de voir qui !

Monsieur Bilié Bi Nze qui n’a pas oublié d’être intelligent, a dit que Maître MAYILA veut ramener le Gabon sous le joug colonial, un pays qui ne peut pas régler ses problèmes lui-même ! Mais il sait qu’aucun pays en conflit n’a réglé son problème. Lui-même et tout seul ! Il le sait pourquoi ne le dit-il pas ? Lui aussi est prisonnier de sa posture ?

Je rentre de Paris, j’ai assisté au Sénat français à un colloque sur un thème de choix : «l’Afrique, notre partenaire pour le pire ou pour le meilleur !». Vaste programme, débat riche et très animé, très intéressant, si je n’avais pas eu la désagréable surprise d’entendre un roquet qui s’appelle Robert Bourgi se prévaloir d’être porteur d’un passeport de la France Afrique. Ce même Bourgi aujourd’hui soutient Jean Ping comme la corde soutient le pendu, et vient lui faire croire que lui Bourgi, peut être pour quoi que ce soit, dans la résolution du drame gabonais ! Après on verra demain Bourgi, venir réclamer des mallettes d’argent à Jean Ping, comme il en réclamait à Ali Bongo qu’il qualifie aujourd’hui de monstre qu’il a créé, car les mallettes venant d’Ali Bongo se font rares !

Mon Dieu ! Dire que je partage l’appellation ‘’homme’’ avec BOURGI !

Ce roquet de Bourgi après avoir souligné qu’il a prié Sarkozy de venir au secours de Jean Ping, a ajouté que moi Louis Gaston MAYILA j’appelais les gabonais à aller discuter avec Ali, alors que ceux qui instrumentalisent Bourgi, vivent aux crochets d’Ali par personnes interposées ! Il n’y a aucune vérité que le temps ne révèle, parce que le temps c’est l’autre nom de Dieu !

Le Roquet Bourgi, après avoir débité, pour ne pas dire récité sa leçon, s’est levé pour sortir…quand au passage j’ai voulu l’empoigner pour lui demander de me regarder, le Président Jean Ping m’a demandé de me calmer. Une dame assise devant moi m’a dit : «laisse tomber il n’en vaut pas la peine !».

C’est normal que Bourgi empêche les gabonais de se parler. Dans les morts que nous pleurons, il n’y a ni le fils ni la fille de Bourgi. C’est vrai la bêtise ne tue pas, surtout pour quelqu’un qui, comme Bourgi qui hier disait qu’Ali Bongo était son candidat, aujourd’hui cet Ali Bongo est devenu un monstre de sa fabrication. Attendons de voir ce qu’il dira demain de Jean Ping si les mallettes d’argent ne sont pas au rendez-vous.

La saison des Nobels vient de se terminer. Je me rends compte qu’on a oublié d’attribuer le prix Nobel de la bêtise politique à Maitre Bourgi. Quel dommage ! Mais ce n’est que partie remise.

Voilà un homme enrichit par le Gabon, vivant aux frais du Gabon, qui empêche que le Gabon par la seule voie du dialogue retrouve sa sérénité et les chemins de tous les espoirs.

A propos du Président Jean Ping, Saint Paul disait : «heureux ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre». Bonnes gens mangez le gibier, mais seul le chasseur sait comment il l’a tué.

Choses du Gabon ! Choses vues, choses vécues.

Et maintenant ? Maintenant essayons de tourner la page ! Laissons Bourgi se prévaloir de ses propres turpitudes, c’est dans sa nature.

Maintenant à ceux qui vont écouter, entendre ce cri dans la nuit, je dis la chose suivante : Nous avons construit dans ce pays, un mur de honte, un mur de haine, fait de mensonges et de vexations en tout genre. Ce n’est plus la peine d’en rajouter, de chercher à humilier des hommes déjà humiliés n’apporte rien. Les injures, les accusations ne vont rien arranger au problème du GABON. Si nous arrêtions un peu d’avoir l’émotion comme moteur ?

Tout le monde a raison de part et d’autre ! Tout le monde tient son bon droit pour défendre le PEUPLE !!

Peuple, que de crimes n’a-t-on pas commis en ton NOM !! Est-ce qu’un jour, un homme aura le courage de se dire : «et si c’était moi qui me trompe ??» Le doute aussi est permis en politique.

Le GABON est notre bien commun, personne ne peut s’arroger le droit de se porter partie civile contre MAYILA, et déchainer la chienlit contre lui au motif que les propositions qu’il fait pour le Gabon ne plaisent pas à X ou à Y.

Platon disait : «on peut blâmer un gosse d’avoir peur dans le noir, mais le drame de notre temps c’est que ce sont les adultes qui ont peur de la lumière».

Le drame du Gabon c’est que ce sont les responsables politiques qui ont peur de la lumière.

Auteur : Maître Louis Gaston Mayila

 
GR
 

24 Commentaires

  1. jordy Abdou dit :

    moi je partage les conditions pour que le dialogue soit effectif

  2. CHARY dit :

    Le diable se déguise parait-il pour ne point effrayer…et continuer de tromper.

  3. GNAN ITOLIYANI dit :

    Alors Sacré Ganga Missoko de Yombi
    Si Ali Bongo vous a dit niet pour une election a deux tours/niet pour une limitation de mandat/ça ne veut pas dire niet à l’Alternance tant souhaitée par le peuple Gabonais? Le dialogue dont vous jurez qu’on ne vous empechera d’y prendre part et de vous y exprimer ne serait pas de votre part une confirmation de la monarchisation du Gabon? Vous n’avez pas besoin de vous justifier par un pamphlet nauseabond qui n’a fait que mettre à nu votre coté versatile et pecunier/Je ne vous plaint pas/ dans toute societé y a toujours des personnages un peu comme vous pour amuser ou distraire les gens/

  4. larepublique dit :

    « L’opposition, celle qui se préoccupe du sort du pays s’est dit : essayons, peut-être que le mille pattes est une viande, on verra quel goût il peut avoir. Allons au CND » tout est dedans maitre le mille patte n’est pas une viande et aucun gabonais ne veux goûter car cela fait très longtemps que les pedegistes nous rechauffe le mille patte et la suite de cette viende nous la connaissons vlila pourquoi on dit 2016 c’est youkoukou pas besoin de mille du mille dans nos assiettes si on crevé de faim on a qu’a mourire « rinda misoutsou la nzale mivoussi mik souk » déraciner les cul afin que l’envie de faire les pé dispaissent

  5. Nzamata mine dit :

    N’importe quoi!!!

  6. TCJ dit :

    Je confirme les propos de Maître MAYILA.

  7. tara dit :

    Maitre MAYILA le BWITI vs anime , les sages vs parle j’espère que ce sont vos propos car ils sont riches cher MR. Vs êtes sur la bonne voix.

  8. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    La ruse du Diable, c’est de faire croire qu’il n’existe pas.

  9. Nkembo dit :

    De grâce,ayons un minimum de lucidité. Tout le monde que Ping est manipulé ou guidé par le franco-senegalo-libanais Bourgi mais ces trois pays soutiennent Ali. Pourra t-il réussi? Attendons voir.
    Ping est lâché aujourd’hui à cause de son (Bourgi )attitude. Le plan today c’est corrompre les leaders syndicaux afin de bloquer l’appareil administratif du pays mais à qui profitera cette manoeuvre? En tout cas pas à Ping. Sous d’autres cieux cette situation aboutit forcément à un coup de force. Est ce que la manière qu’Ali a réorganisé l’armée gabonaise c’est scénario est possible? Je doute fort.
    Mais dans les cas où ça arrivait,il y aura une transition dirigée par l’armée puis suivront les élections. Et Ping perdra forcément le soutien de tous ses lieutenants qui eux aussi tenteront leur chance vu que ces élections ne seront plus organisées par le pouvoir pdg.

    • l'emergent dit :

      Nkembo, ce raisonnement m’étonne de toi. je ne pouvais imaginer cette issue car pour toi il ya point de crise au Gabon. Ali est le gagnant des élections.
      au fait as tu des nouvelles de la rentré scolaire? le la coupe d’Afrique? merci d’en parler.

      • Nkembo dit :

        L’émergent en quoi, je t’étonne? La situation aujourd’hui c’est que le sieur Ping prend les instructions chez Bourgi. Il n’a pas de mot. Ce que Mr Mayila dit est une vérité. Le plan de Bourgi today c’est paralyser l’appareil administratif et ont décidé de corrompre les leaders syndicaux. Est cette stratégie apportera des fruits? Attendons voir. Une chose est sûre,Ping ne sera Président avant 7ans. Je tiens aussi à confirmer qu’il (Ping)
        a organisé une fraude.massive.
        Maintenant ,pour répondre à tes questions sur la rentrée scolaire et la can. C’est pas un secret,même si les revendications des enseignants et les villageois sont légitimes
        mais l’action d’une main noire est à signaler.Pour terminer,je réitère : Ali Bongo terminera son mandat

        • Walter dit :

          Donc lorsque l’Etat ne paie pas les vacations des enseignants et fait dans le mensonge de tout est payé, la colère des enseignants sera de la main noire. Pour 4 frères enseignants, sauf un seul a perçu pour le CEP alors qu’ils étaient tous. La PIP du 3è trimestre 2015 jusqu’aujourd’hui impayée, la revendiquer, ce serait la main invisible. POURQUOI VOUS LES PDGISTES VOUS PENSEZ AINSI? Quand vous allez plonger ce pays dans une guerre civile sanglante que vous prendriez la mesure de vos bétises.

        • maureen dit :

          Non, Nkembo, il ne les prend pas que chez Bourgi, il est instruit par LEBOUMBA, c’est lui le maitre à penser de Ping.
          Lemboumba agi toujours dans l’ombre, tout ce scénario qui se déroule sous nos yeux a pour maitre d’œuvre Lemboumba.
          Il est planqué à Paris où il tire les ficelles et distribue de l’argent à tous ceux qui vont voir Bourgi.
          Bourgi, Lemboumba, Myboto Chantal et son mari même combat!
          Péan s’est mêlé de nos affaires mais comme il est très intelligent, il a su respecter les limites et éviter le jeu du clan des déçus de la famille Bongo et affiliés.
          rappelles toi de ce meeting en 2009 où AMO indexait lemboumba en ces termes:
          « Coffre fort méfies toi, Coffre fort attention »
          C’est tristement pitoyable tous ces gens qui se servent des autres pour régler leur différend personnel avec Ali et nous font croire qu’ils se soucient de l’état de la nation, pitié de nous. je n’ai aucune admiration pour Ali et ses émergents, du fait de sa mauvaise gouvernance, il a plongé le pays dans les ténèbres, c’est pourquoi je le combat, par contre tous ceux qui viennent et nous entrainent dans des combats de personne ont été ses collègues , ses alliés et sont parfois des parents, dites moi quand ils mangeaient dans la même assiette et se partageaient l’argent du pétrole et des entreprises, ils nous invitaient?

  10. abel koumba dit :

    MISSOUS BALA. LE GABON, UN VERITABLE PAYS DES MERVEILLES.

  11. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    « Tout homme qui a le pouvoir est porté à en abuser,il faut que par la disposition des choses,le pouvoir arrête le pouvoir » écrivait Montesquieu.

  12. Le Villageois dit :

    Je ne suis pas un pro Bourgi mais je trouve pitoyable que vous ayez laissé Bourgi en France et c’est arrivé au Gabon que vous venez réagir. Pire, vous le faites dans une adresse supposée être à l’endroit des Gabonais ! Celui que vous décrivez comme homme aux mallettes, roquet, prix Nobel de la bêtise, s’est toujours réclamé d’avoir été très proche de feu Omar Bongo dont il se dit même « fils ». Vous aussi, vous aviez été très proche du même Omar Bongo, donc vous aviez rencontré plusieurs fois M. Bourgi. Curieux que vous n’ayez jamais eu dans ce long passé, une minuscule envie de l’empoigner, même pas au nom du peuple gabonais spolié… Sacré Nganga Missoko de Yombi !

  13. DoanESS dit :

    Lalala…ces gens là avec ce petit là ils ne seront plus là. ..Me Mayila finalement? Ne tentez pas de rouler le peuple dans la farine.Le seul dialogue c’est celui a l’initiative dy Président Ping.Le reste c’est un bal de sorcier et de crèves la dalle

  14. imagine2016 dit :

    C’est qu’il est vraiment en colère Me Mayila!
    Ceux qui refusent le dialogue argumentent:
    aller au dialogue c’est légitimer Ali, légitimer le coup d’état électoral.
    Ok, mais dites moi, qu’avez vous fait en allant aux élections avec Ali en 2016?
    1) réponse, vous avez légitimé le braquage de 2009 et de fait reconnu la légitimité d’Ali
    2) en allant aux élections en 2016, vous avez une fois de plus, légitimé Ali, alors faites une pause et faites une introspection de vos incohérences.
    En 2009, les mèmes disaient Ali n’est pas président c’est AMO, toujours est-il que lors des sorties du territoire gabonais, les mêmes venaient se plaindre en disant qu’ils ont été interdits de sortie, interdits par qui? l’ADMINISTRATION ALI pardi
    et parfois pour faire respecter leurs droits devaient aller vers des chancelleries….Pourquoi, pcq ‘ils comptaient sur le plaidoyer de celles ci pour faire infléchir Ali. Est ce que vous comprenez quelque chose à cela?
    Quand les vendus et traitres disons nous allons au dialogue
    on nous rétorque, vous allez reconnaitre Ali en allant au dialogue.
    Mais qui la communauté internationale reconnait comme interlocuteur légal ? n’est ce pas Ali
    et quand vous êtes allé aux élections n’e

  15. imagine2016 dit :

    Me Mayila moi j’aime pas insulter les gens, j’aime plutôt poser
    les questions qui dérangent parfois.
    Quand on implorait le dialogue en 2015 à Ali, oui, lorsqu’il il nous envoyait paitre n’est ce pas c’était une manière de le légitimer?
    Franchement je n’y comprends plus rien avec cette affaire de légitimer Ali.
    On va aux élections de 2016 avec Ali et après quand il fait son hold up, on nous dit « n’allons pas parler avec lui, on le légitime de cette manière » et quand nous sommes allés aux élections avec lui en Aout 2016 n’était ce pas une seconde fois le légitimer?
    Ceux qui ne veulent pas aller aux élections n’y allez pas, mais laissez ceux qui veulent y aller, aller.
    Depuis 2009, nous n’arrêtons pas de mettre en question sa légitimité en attendant quand nous sommes interdits de sortie du territoire, nous recourons aux chancelleries pour demander leur appui afin d’infléchir la posture d’Ali.
    Me, franchement, votre colère là c’est à l’endroit de qui exactement, qq1 peut m’expliquer?

  16. andreconbilamabondu dit :

    Ganga Missoko de Yombi,
    Si Ali Bongo a dit niet pour une élection a deux tours,niet pour une limitation de mandat, niet à l’alternance tant souhaitée par le peuple Gabonais en les tuant? Vous avez décider d’aller au dialogue,mais pourquoi vous justifier?C’est ce que demande votre esprit alors faites le…Ping lui ne veut pas de ce dialogue là,c’est ce qu’il lit dans les yeux des milliers de Gabonais meurtris depuis le 31 Aout 2016…Ne dissuadez personne,car personne ne vous demande de ne pas faire ce que vous souhaitez…Ping est lâché par X Ping est lâché par Y,nous le peuple meurtri,nous nous en foutons car tant que Dieu est avec Ping et nous,le reste n’a point d’importance…On prend le pari,même après 1an, 2ans,3ans ou même le septennat,ce qui nous étonnerait,nous aurons notre victoire par la grâce de Dieu.

  17. l'ombre qui marche dit :

    Nous ne serions pas partis aux élections c’est pire partout on nous aurait dit pour revendiquer une possible victoire il faut participer à un concours ou une élection par exemple mais si vous restez chez vous le jour de l’épreuve comment voulez vous revendiquer une victoire? c’est cela que les partisans de la non participation à la présidentielle du 27 août 2016 veulent nous faire comprendre? ah j’oubliais qu’au GABON il y a des gens qui gagnent des concours et élections assis à la maison tout au long de 2015 quelle solution viable avaient proposé les anti présidentielles 2016? Si on n’avait fait la politique du boycott nos valeureux frères de la diaspora devaient revendiquer quoi? C’est triste de constater que parmi nous beaucoup quand OYE MBA ET NZOUBA ont conclu l’accord historique avec PING ont montré que pour eux sans OYE MBA OU NZOUBA pas question d’être avec PING donc leur objectif n’était pas LE GABON donc mr MAYILA dit des choses analysons les avec objectivités

Poster un commentaire