Crise postélectorale : La Côte d’Ivoire joue la carte de l’apaisement
Dégageant la responsabilité de son pays dans l’affaire des hackers ivoiriens, l’Ambassadeur de la Cote d’Ivoire estime que les deux pays sont à pied d’œuvre pour le maintien de l’excellence de leurs relations.
L’affaire «Mamadi Diané-Jean Ping» a été longuement décryptée par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Gabon. Dans une récente interview au journal ivoirien L’inter, le diplomate a écarté toute responsabilité de son pays dans cette affaire de hackers ivoiriens qui auraient, selon les autorités gabonaises, tenté de truquer les résultats de la présidentielle gabonaise, au profit du principal adversaire d’Ali Bongo.
«L’acte posé par l’intéressé (Mamadi Diane – ndlr) est un acte personnel qui n’engage en rien la responsabilité de la Côte d’Ivoire dans les événements au Gabon. Je le précise bien, c’est un acte personnel. Il serait donc souhaitable que les gens n’indexent pas l’Etat de Côte d’Ivoire. La responsabilité de l’Etat ivoirien n’est nullement engagée dans cette affaire», a confié Philippe Mangou, soulignant que le président ivoirien tenait absolument au maintien des excellentes relations entre le Gabon et la Côte d’Ivoire.
«Il ne faudrait donc pas que les gens fassent d’amalgame pour mêler la Côte d’Ivoire à ce qui se passe au Gabon. Je le répète, c’est un acte individuel posé par un Ivoirien, qui n’engage que sa responsabilité», a poursuivi le diplomate, révélant que les deux pays sont à pied d’œuvre pour le règlement de ce fâcheux litige. «Quand l’affaire a commencé, les deux chefs d’Etat se sont parlé. J’ai été personnellement convoqué par le ministre des Affaires étrangères du Gabon», a indiqué Philippe Mangou, avant d’ajouter : «Celui-ci a exprimé toute sa satisfaction pour la manière dont nous réglons le problème, et a remercié le président Ouattara pour les mesures prises, allant dans le sens de l’apaisement».
Si l’incident diplomatique n’est pas définitivement clos, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire a souligné que des efforts sont consentis par les deux parties pour y parvenir. «Du côté de la Côte d’Ivoire, des efforts sont faits pour que cet incident soit rapidement clos. Du côté gabonais aussi, des efforts sont en train d’être faits, et nous sommes convaincus que très rapidement, cet incident sera clos pour que les excellentes relations avec le Gabon puissent se renforcer davantage», a conclu Philippe Mangou.
5 Commentaires
Tout cela c’est du passé , nous attendons seulement de la cour constitutionnelle rendre la victoire au peuple
Si seulement cela est vrai ou encore une manigance du pouvoir en place. Parce que je comprends pas comment cet ivoirien a pu hacker une feuille de papier. Que l’on m’explique ca. Jusqu’à preuve du contraire, on ne peut hacker que des données numériques.
Meme sans aller à l’école, on ragarde les « EXPERTS » avec Horatio tout de meme!
Nous attendons la date du 23septembre,bien que nous ne ns faissions pas d’illusion.
Non ce n’est pas la Côte-d’Ivoire qui joue l’apaisement c’est le régime bongo-pdg qui il y a quelques jours a piteusement dit qu’il n’avait accusé ni la France ni la Côte-d’Ivoire d’ingérence! le tout c’est qu’on nous explique comment on peut hacker des papiers?
Il faut être au PDG pour croire que des données sur support papier peut être piratée par l’informatique .