Plusieurs associations de Gabonais de France se sont données rendez-vous ce 15 février devant la Tour Bolloré, dans la commune de Puteaux en région Île-de-France. Objectif : protester contre «l’ingérence des multinationales françaises dans la vie politique gabonaise».

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La mobilisation de contestation des résultats de la dernière présidentielle au Gabon ne faiblit pas dans les rangs des Gabonais de l’étranger. En effet, un groupement d’associations de Gabonais de France s’est donné rendez-vous, ce 15 février devant la Tour Bolloré, située à Puteaux, commune française sur la rive gauche de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Ces associations ont prévu un sit-in pour protester contre «l’ingérence des multinationales françaises dans la vie politique gabonaise». Dans ce sens, Vincent Bolloré figure en bonne place parmi les dirigeants d’entreprise régulièrement mis en cause par des ONG intervenant en Afrique.

«La bataille pour le respect de la souveraineté nationale et du vote démocratique du peuple gabonais se base également contre les multinationales dont Bolloré, proche d’Ali Bongo qui contrôle l’Owendo Terminal (Port de Libreville) et le Terminal conteneurs du port de Port-Gentil», a expliqué un des organisateurs, Freddy Ogouliguendé.

«C’est pourquoi nous avons changé de stratégies en nous attaquant aux entreprises du CAC40 français comme Total et Bolloré qui soutiennent la dictature d’Ali Bongo», a-t-il poursuivi. En somme, l’objectif des organisateurs de cette manifestation est de dénoncer l’appui de Vincent Bolloré et des entreprises du CAC 40 français au «coup d’état militaro-électoral» perpétué par Ali Bongo.

Cet énième mouvement s’inscrit dans la lignée de ceux régulièrement organisés à travers la France, notamment, depuis l’annonce des résultats de la présidentielle 2016 Gabon.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. psg4barca0 dit :

    en tout cas ca les occupe, bonne continuation

  2. piouf dit :

    force à vous les frères

  3. EVAARISTE dit :

    Je vous encourage même si la monarchie s’est déjà installée dans votre pays, comme dans certains pays africains. La tache n’est malheureusement pas facile pour vous mes frère gabonais.

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