A la suite de la démission de Guy Nzouba Ndama, le pouvoir s’est dit trahi et déçu, quand l’ancien président de l’Assemblée nationale assure ressentir la même chose.

Guy Nzouba Ndama, accusé de trahison par le PDG et Ali Bongo. © DCP-Gabon

Guy Nzouba Ndama, accusé de trahison par le PDG et Ali Bongo. © DCP-Gabon


 
Au cours de sa dernière conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement avait exprimé le sentiment du président de la République à la suite de la démission de Guy Nzouba Ndama. A en croire Alain-Claude Bilie-By-Nzé, le nouveau positionnement de l’ancien président de l’Assemblée nationale a été perçu comme un acte de trahison. Et depuis, plusieurs collaborateurs et soutiens du président de la République ont, à leur tour, exprimé leur désappointement. Pourtant, dans l’entourage de l’ancien président de l’Assemblée nationale, on assure que lui aussi exprime un sentiment de déception et de trahison vis-à-vis d’Ali Bongo qu’il a porté à bout de bras il y a plus de six ans. À en croire sa déclaration du 5 avril dernier.
En se déclarant candidat à la présidentielle, Guy Nzouba Ndama a dit avoir été surpris du changement dans le comportement du président de la République. Il a dit avoir été trahi par l’homme qu’il ne reconnaît plus. «C’est en toute connaissance de cause que j’avais accepté de soutenir, sans contrepartie négociée, le candidat (du Parti démocratique gabonais), un jeune, un homme chargé d’intentions positives», a-t-il déclaré, il y a six jours. Déçu de ce que le président de la République ait presqu’aussitôt dévié de sa trajectoire, l’ancien président de l’Assemblée nationale a affirmé avoir été convaincu que la principale hantise de «l’orphelin en pleurs» d’alors était d’«effacer résolument les regrets exprimés par (son) père». Presqu’au terme du mandat d’Ali Bongo, Guy Nzouba Ndama s’est dit déçu du bilan, «l’euphorie des premiers jours» ayant, depuis, laissé place à «une sorte d’asthénie».
Au nombre des faits de trahison imputés au président de la République, Guy Nzouba Ndama a cité, pêle-mêle, la route du PK5-Bifoun, les barrages hydroélectriques Fe2 et l’impératrice Eugénie ou le projet de la marina sur le champ triomphal. Autant de projets lancés à grand renfort médiatique et qui n’ont pas abouti et seraient à l’origine des moqueries subies par des responsables nationaux à l’étranger. Pour un bon nombre d’observateurs, la trahison est imputable aux dirigeants, quand les démissionnaires du PDG tendent, eux, à passer pour des hommes politiques courageux en dépit de leur responsabilité partagée dans l’échec de nombreux projets, donc du bilan actuel.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Ensemble chassons le SPF dit :

    Ali et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à l’investiture de l’imposteur, doivent aller en prison; motifs: Parjure et haute trahison.
    Car s’il faut parler de trahison, c’est vous qui avez trahi toute une Nation, tout un peuple durant 7 longues et douloureuses années.

  2. Eloi dit :

    Les Gabonais ne veulent plus entendre parler de la famille bongo,spécialisée dans le mensonge, père comme fils.
    Meme s’agissant de bongo omar, c’est un centrafricain que les français ont modélé pour en faire un Gabonais. Personne ne peut vous dire où sont inhumés ses géniteurs Basile Ondimba et Jeanne Ebori, dont les édifices( Centre de formation professionnelle,et Fondation) baptisés aux noms de ces derniers qui n’ont pas rayonné sur le plan national, mais dont le mérite est de mettre au monde bongo.
    Il est facile de retrouver les tombent des géniteurs de Gabonais tels: Léon Augé, Jean Hilaire Aubame, Pendi Bouyouki, Richard Auguste Onouviet… pas celles des grand-parents de Pascaline et consort. Aucun 1er Novembre ne leur à jamais été adressé, ces tombes se trouvant abandonné en RCA.
    Fait marquant Omar parlait couramment le sango de RCA, pas celui du Gabon sa soit disant cher partie.
    C’est lors de son décès que l’on sut qu’il s’appelait Mbongo ce, à travers le chant de son ex-femme kama.
    Une famille qui a passé et qui passe son temps à vouloir mentir le peuple. Cette fois c’est fini.

    • TARAMEK dit :

      @très cher Eloi,
      Même si on est contre un système, un homme, une famille, de grâce ne poussons pas le bouchon trop loin. Donc tu affirmes que la tombe à l’entrée de bongoville n’est pas celle de Jeanne EBORI?
      OBO et ABO ne sont pas comparables mon frère. L’un était né pour commander car disposant d’une grande sagesse inhérente et arrivé très tôt pouvoir, alors que l’autre,il en est rien, tout le contraire de son soit disant père, qui confond la gestion d’un pays à un jeu vidéo.
      D’ailleurs, je vais lancer une recherche de ce MBONGO pour en savoir plus(peut-être que tu as raison)

  3. Pasteur Israël Nahum dit :

    La somme de tous les déboires à la vie des gabonaises et gabonais au Gabon c’est Albert Bernard Bongo qui a livrer aux gabonais cet étranger collabo à tout étranger vivant au Gabon. Tout ce signal : c’est soit la mort des gabonaises et gabonaises en date des nouvelles élections présidentielles en août 2016 avec les nouvelles cargaisons d’armes aux mains d’amis d’Ali bongo qui sont les militaires à la solde de son pouvoir illégal volé au gabonais et ou alors, c’est la fin de la famille de Bongo à peu prés, prés de 50 ans au pouvoir. Une dynastie qu’il faut complètement détruire au Gabon.
    Pourquoi ? Parce que Ali bongo et ses faux papiers d’identité, et son incompétence à régler les réels problèmes des gabonais qu’il n’aura pas a convaincre les gabonaises et gabonais en août 2016, il va plutôt vaincre les gabonais en passant par les armes qu’il en a déjà acheté. Car il n’a ni frère, ni sœur, ni tante au Gabon. Parce que lui-même est étranger, sa famille étant étrangère… Comment pourrait-il sauver le Gabon.
    Je lance donc un appel souverain à tous les gabonaises et à tous les gabonais de bloquer la route à Ali bongo. De ne lui accorder aucune chance.
    Pas d’élections en aoû 2016 pour Ali Bongo car il n’est pas gabonais. La seule chose ce qu’après l’alternance en 2016 Ali Bongo doit être arrêté par les autorités gabonaises pour ses actes.

  4. quand vous allez prendre ali bongo,moi je vais hériter du baby foot qui l’empechait de règler les problèmes du gabon.il n’aura plus des jeux en prison.il jouera avec les bijoux de famille d’accrombessi.

  5. balboa steeve dit :

    A mon humble avis la classe politique gabonaise s’est volontairement éloignée des réalités de notre pays.

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