Dans une lettre ouverte publiée le 17 mars 2017 à l’Unesco et aux partenaires internationaux présents au Gabon, le président de l’ONG Educaf, Geoffroy Foumboula Libeka a exprimé son désarroi face au mutisme de ces organisations face à la crise qui secoue l’école gabonaise.

Un élève gabonais à Moanda. © eramet-comilog.com

 

Dans sa lettre ouverte à l’Unesco et aux partenaires internationaux présents au Gabon, publiée sur son compte Facebook, le président de l’ONG Educaf, Geoffroy Foumboula Libeka s’est dispensé du langage diplomatique pour dénoncer l’inaction  de ces organisations internationales, face à la crise qui paralyse le pays et dessine et préfigure une année blanche.

Choqué et remonté par la posture de ces représentants du système des Nations unies au Gabon, Geoffroy Foumboula Libeka assure regretter la considération et l’estime qu’il vouait tout petit à ces organisations. «Avec le temps, je me rends compte que vous êtes un danger. Vous vous illustrez dans tout ce qui est festif (programmes, évènements, marraine d’évènements, etc…) mais vous tournez le dos à ce qui est essentiel l’éducation, l’avenir d’un peuple», a-t-il indiqué, s’interrogeant sur l’existence de l’éthique chez les partenaires internationaux présents au Gabon, surtout  l’Unesco.

Geoffroy Foumboula, président de l’ONG Educaf. © D.R.

S’interrogeant sur la pertinence de la stratégie de l’Unesco pour l’éducation 2014-2021 et l’objectif n°4 des 17 Objectifs de développement durable, au regard de la crise de l’école gabonaise, Geoffroy Foumboula Libeka espère que cette posture n’évoluera pas en cas d’année blanche au Gabon. Car, estime-t-il, toute intervention de ces organisations, relèvera simplement de la «plus grande hypocrisie», qu’il ne saurait accepter.

«Restez silencieux dans vos bureaux climatisés en préparant l’oraison funèbre (vos rapports à l’ONU) du système éducatif gabonais. S’il y a vraiment année blanche, je serais le premier gabonais à lancer une pétition pour le départ du représentant résidant de l’Unesco au Gabon et du président de la Commission nationale de l’Unesco», a avisé le président de l’ONG Educaf.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. larepublique dit :

    Ils sont tous comptables de cette situation,selon les texte de l’Unesco:l’année blanche est proclamé lorque les élèves font trois mois assis alors depuis octobre y’a pas cour au Gabon ces représentant savent mais mais mais …..

  2. Tiyamama dit :

    Merci Mr. Foumboula. Ce sont tous des hypocrites qui mangent dans la main de Ali Bongo, l’avenir de nos enfants ils s’en tapent. Regardez l’OIF, quand nos enfants seront tous des analphabètes qui va encore parler le français? Nous devons dénoncer tous ces hypocrites et racistes.

  3. MEYE dit :

    Chers toutes et tous. Vous ne savez pas que: quand quelqu’un vient en affectation au Gabon, quelque soit le secteur d’activité ou autre, c’est une promotion pour ce dernier. Le reste, il s’en fout. Car, ils savent que l’argent est prenable auprès des autorités gabonaises à tous les niveaux et on se tait. Malgré tout ce qui peut arriver aux populations, ils n’en ont que dâle.

  4. Mwane mussungue dit :

    « l’enfants a droit à l’éducation » c’est l’un des droits de l’enfant défini par l’unesco

  5. Libérez la liberté dit :

    Les organismes internationaux sont une facette en Afraique.

  6. Obus dit :

    Personne ne prend les gabonais au sérieux. Retenez-le une foisour toute et réfléchissez. Ce qui ne peut se faire ailleurs est réservé aux gnakoues du gabon.

  7. 1gabonais dit :

    Felicitation a l’auteur de ce post. Notre pays est un pays mieleu l’état entretient ses organismes au mutisme. Ce ne sont que des figurants au sens du terme ces représentants.

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