Le vice-premier ministre a échangé ce jeudi 2 février avec les principaux syndicats de l’Education nationale, dans l’optique d’un dénouement de la crise qui secoue actuellement ce secteur. Ses interlocuteurs qui ont salué sa démarche, ont promis rendre compte à leurs bases des propositions émises par le membre du Gouvernement avant de décider.

L’échange entre le vice-premier ministre et les syndicats de l’éducation, le 2 février 2017. © Gabonreview

 

La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et le Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (Sena), ont échangé ce 2 février à Libreville avec le vice-premier ministre sur la crise qui secoue le monde de l’éducation. A l’initiative du membre du gouvernement, cette rencontre a débouché sur des propositions et des préalables.

Bruno Ben Moubamba a promis écrire instamment au chef de l’Etat pour lui suggérer la création d’une commission qui serait chargée d’examiner point par point les revendications des enseignants. Une sorte de plan d’urgence pour ramener les enseignants dans les salles de classes. De même, le numéro deux du gouvernement a appelé à la « désescalade », estimant le climat beaucoup trop tendu pour asseoir sereinement les bases d’un réel développement. Un bémol à la note circulaire du ministre de l’Education nationale menaçant de radier les enseignants absents de leurs postes.

© Gabonreview

En réponse, les enseignants ont promis de rendre compte à leurs mandants des propositions émises par le membre du gouvernement. Seulement, ils ont tenu à soulever certains préalables, jugés essentiels.

Si le Secrétaire général du Sena, Fridolin Mve Messa, a apprécié la démarche du vice-premier ministre, il a dit attendre du gouvernement un signal fort pour que soit envisagée une éventuelle reprise de cours. Même son de cloche du côté de la Conasysed, où Simon Ndong Edzo, le délégué général, demande des gestes forts et significatifs de la part du gouvernement, s’étonnant de ce que le gouvernement s’emploie à bander les muscles, alors qu’il devrait faire profil bas, au regard des carences dans l’éducation dont il porterait la responsabilité.

Les enseignants préconisent, entre autres, comme signaux forts de la part du gouvernement, la levée des sanctions brandies par la note circulaire du ministre de l’éducation nationale, la prise en compte du double flux (système permettant de séparer des effectifs aux heures différentes, qui a été élaboré à cause de l’insuffisance des salles de cours), l’arrêt des menaces de radiations de leurs collègues de Tchibanga (Nyanga).

Le paiement de la prime d’incitation à la performance du 2e trimestre 2015, l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS), le paiement de 6 mois de la prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife) de certains enseignants, dont les dossiers de réclamations sont transmis depuis plus de 3 ans, etc. font également partie des signaux attendus par les syndicats.

Auteur : Alain Mouanda

 

 
GR
 

9 Commentaires

  1. gaboma dit :

    L’Espoir fait vivre. Les syndicalistes croient que c’est moubamba qui changera les méthodes du pouvoir PDG. Il sortira de ce gouvernement comme il est rentré, avec les mêmes frustrations que Ndong Sima. Sa seule consolation sera les milliards engrangés.

  2. Feuille Manioc dit :

    Monsieur Moubamba se mêle de tout ! Cette suspension/radiation est bien fondée, n’en déplaise à certains ! Y en a marre de ces enseignants qui font de la politique plus que de l’enseignement et qui mettent à mal l’avenir de nos enfants ! Et le Premier Ministre n’est pas intervenu du tout !!! C’est Moubamba qui prend des initiatives à l’emporte pièce, sans en ré ferrer à son PM ! Se mêler de tout et faire son show pour attirer l’attention sur sa petite personne ! On aimerait qu’il avance sur la construction de logements au lieu de rechercher la notoriété ! Pas sûr du tout que cette démarche auprès des syndicalistes politisés plaisent au Président ?

    • diogene dit :

      Nous n’avons besoin que d’un vice PM, il faut licencier tous les autres incapables cela fera des milliards d’économie chaque année. Sans compter que si ils restent six mois en poste, ils bénéficient du retraite somptueuse, encore des dépenses inutiles…

    • le moins âgé au grade le plus élevé dit :

      pour ta gouverne, la constitution gabonaise si tant est qu’on en a encore une, reconnait le droit de grève dans ce pays! radier des fonctionnaires de la fonction publique, qui se plaignent entre autre parce qu’ils ne sont pas assez nombreux, c’est la preuve de la plus grande absurdité! Il y’a des lycées ici à Libreville où les enfants arrivent jusqu’en 3e sans avoir fait un seul cours de SVT ou d’anglais! mettez au chômage les quelques enseignant que vous avez et qui n’auront aucun mal à trouver du travail dans les structures privées et dans lesquelles vous serez obligés de payer pour y inscrire vos enfants! Ce gouvernement est composé d’amateurs, et c’est pas étonnant qu’au royaume des aveugles, le borgne Moubamba se prenne pour un érudit.
      Pourquoi les primes ne sont pas payées? pourquoi les vacations ne sont pas payées? dans quel quartier les travaux ont été lancés pour la construction des nouveaux établissements? Rien bilan zero! Incapable de donner une réponse à des questions aussi simples et pourtant légitimes, on menace les enseignants de les radier, si vous n’êtes pas capable de payer des petites primes c’est des indemnités de depart que vous allez leur payer? pourtant chaque jour l’armée recrute, voilà les priorités de ceux qui menacent de radier les fonctionnaires quand c’est pour organiser des fetes y’a l’argent mais quand c’est pour améliorer les conditions de vie et de travail des populations on est pauvre.

  3. Laura Sagesse dit :

    N ‘en déplaise à ton cher président, l’école gabonaise est bien sinistrée, et il a une grande part de responsabilité. Pour avoir géré le pays depuis 7 ans avec autant d’argent et n’avoir pas construit ne fut ce qu’une seule salle classe; il peut se gonfler jusqu’à ce qu’il éclate, il aura bien mérité. Il y a un proverbe fang qui dit:  » en secouant un arbre, attends toi à en supporter les débris qui en tomberont ».

  4. Axelle MBALLA dit :

    le Gabon est toujours dans l’atypisme. Un Vice Premier Ministre qui rencontre les syndicats de l’Education nationale!!! Et que fait MOUSSAVOU Florentin? En revenant au Gouvernement, Ali BONGO lui a collé un boulet dans leur système qui est une étonnante embarcation dont l’incompétence et le sabordage sont en fait la principale activité.

  5. AGORA dit :

    He,he,he…Ben!!!sa sent le ministre bientôt viré ooooooooo!!!!

  6. set dit :

    Mais M. Moubamba est le premier adjoint, il n’ est donc pas du point de vue hiérarchique au même niveau que M. Moussavou. Il a donc de ce fait les prérogatives, à du premier ministre, de ramener à l’ ordre un ministre qui visiblement n’ a pas consulté sa hiérarchie.

  7. project-investors@outlook.fr dit :

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