Le porte-parole du gouvernement a rassuré les clients de PosteBank, le 28 juillet 2016, sur la détermination de la puissance publique à sortir le groupe postal de la situation actuelle.

© gaboninitiatives.com

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Le porte-parole du gouvernement a récemment appuyé les «propos rassurants» du président-directeur général de La Poste SA. Alain-Claude Billie- By-Nzé a indiqué que le gouvernement s’active à trouver, dans de brefs délais, une issue à la crise qui secoue actuellement PosteBank. «Les épargnants peuvent être assurés que l’État garantit leurs épargnes qui, du reste, ne sont pas perdues», a-t-il déclaré, insistant sur le fait que les usagers ne doivent pas pâtir des difficultés de La Poste SA.

Le président-directeur général de La Poste SA, qui s’est récemment confié au quotidien L’Union, déclarait déjà que «la Poste ne dégage pas suffisamment de recettes pour payer les salaires» et qu’elle est confrontée à une «crise de liquidités», à l’origine des   difficultés rencontrées par les usagers pour se faire payer à PosteBank et de la grève du Syndicat national de la poste (Synaposte).

Selon Michael Adandé, la masse salariale mensuelle de La Poste SA est évaluée à 800 millions de francs alors que les recettes n’atteignent que 200 millions par mois. «Dans ce genre de situation, on a le choix, soit de réduire les effectifs ou de réduire les salaires», faisait-il remarquer, soulignant que la préservation des emplois est l’une des principales orientations des pouvoirs publics. Dès lors, il y a nécessité de concilier ces deux exigences.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Charles Auleley dit :

    Mike….dans des posts précédents, j’avais souligné que cette aventure quant au sauvetage de ce navire postal serait périlleuse. Seul l’appât du gain ne peut guider l’homme sur ce tas d’immondices produits par l’ancien DG et sa bande de malfrats planqués au Palais du bord de mer. Malgré le constat de catastrophe de gestion de l’ordre du criminel et du pénal, personne n’a été sanctionnée. Aucune impunité. La ville est belle. C’est le cercle vicieux et vertueux des braqueurs à col blanc au Gabon. Du haut au milieu de la pyramide décisionnelle des institutions de ce pays, la pourriture est bien enracinée. On pille. On s’amuse. On se pavane. On est muté ailleurs dans un autre poste à responsabilité d’une autre institution juteuse. Et rebelote. La vie est belle. Quant à la base de la pyramide aveuglée, manipulée et ligotée, elle continue à trinquer avec la lie de sa piquette.

    Parallèlement à cela, Mike s’est distingué honteusement avec sa clique issue de la communauté Mpongwe composée de membres proches du pouvoir en place par la tentative ratée d’achat de la conscience du chef coutumier. Le coup presque parfait a mal tourné. Ils ont pris les devants avant que la dénonciation de leur manœuvre ne soit connue de tous. L’avertissement du droit-de réponse les a désarçonnés dans leurs chaumières. Maintenant, ils s’étiolent et cherchent à étouffer l’affaire. Pyromane, pompier et délateur menteur brûlé vif!

    La constance entre ces deux affaires mentionnées est le double emploi de Mike dans ses manœuvres de sauvetage des malfaiteurs en chef bien tapis dans l’ombre du Palais du bord de mer.

    Puisse un raz-de-marée balayer tous ces foussoyeurs de la République de ce lieu.

    Sincèrement, je m’en fous de tout lien familial que l’on pourrait évoquer. Négliger la gangrène, et vous partirez avec elle. C’est un peu trop tard quand on a plongé aussi profondément dans la destruction en bandes organisées d’un pays. Sectionner donc les membres infestés et habituons-nous à vivre avec le restant de notre corps. Sans rancune, Mike.

  2. CHARLY dit :

    Ce n’est plus un mythe, ce n’est plus une crainte, c’est maintenant une catastrophique réalité: ali et les légionnaires ont, en 7 petites années, réussit a ruiné l’un des pays les plus riche d’Afrique. Et a qui voudra contester je demande de faire les comptes avant; quelques pistes: la poste 20 milliards, dette entreprises Françaises 20 milliards,dette intérieur 100 milliards, affaire BR 25 milliards,dette MR « pont de la Banio » 100 milliards, dette extérieur 1000 milliards…

  3. Meradie ndossi dit :

    Dans ce genre de situation, on a le choix, soit de réduire les effectifs ou de réduire les salaire.

  4. Adande dit :

    Vivement que le gouvernement trouve la solution à ce problème de POSTBANK

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