Le président de la Cour des comptes a ouvert le 21 novembre à Libreville, les travaux de l’atelier de mise en place d’une plate-forme de concertation entre son institution et les parties prenantes externes.

Le président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia (au milieu) et la représentante de la Banque mondiale, lors du lancement de l’atelier, le 21 novembre 2017. © Gabonreview

 

Les participants à l’atelier, le 21 novembre 2017. © Gabonreview

La Cour des comptes du Gabon organise du 21 au 23 novembre à Libreville avec l’appui de la Banque mondiale, un atelier de concertation en vue de la mise en place d’une plate-forme de concertation avec les parties externes.

 Prévu s’étaler sur 3 jours, cet atelier est destiné, selon le président de la Cour des comptes, à «la mise en place d’un cadre de concertation entre la juridiction financière et les parties prenantes externes que sont le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif le pouvoir judiciaire, le corps de contrôle civil et militaire, les médias, les partenaires techniques et financiers, la société civile, les organisations sous-régionales et internationales», a expliqué Gilbert Ngoulakia.

Il s’agira à cet effet, a-t-il poursuivi, «de communiquer sur l’importance des institutions de gestion des finances publiques en général et celle du Gabon en particulier, sur les missions de cette dernière, sur la nature de ses activités et la valeur ajoutée des dites activités, en vue de la construction d’un Gabon plus transparent sur le plan de la gestion des finances publiques et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens».

 L’atelier permettra également d’identifier les bonnes pratiques en matière d’engagement de la Cour avec ses parties prenantes, dans la perspective d’accroitre l’impact des audits réalisés.

Pour sa part, le représentant résidant de la Banque Mondiale estime qu’il «s’agit donc de réfléchir  aux voies et moyens pour renforcer la collaboration  de la Cour des comptes avec le Parlement, le Sénat, les organisations de la société civile, les médias pour un meilleur contrôle de l’utilisation des deniers publics qui sont, faut-il le rappeler,  d’abord et avant tout ceux des citoyens », a déclaré Lova Niaina Ravaoarimino.

Le lancement de travaux a été marqué par la présentation du plan stratégique 2013-2018 de la Cour des comptes par le secrétaire général de la Cour, Michel Ikapi.

Évalué à 12 milliards de francs CFA, ce plan vise à rendre la Cour des comptes crédible, contribuant à la bonne gouvernance. Pour cela il lui donne la mission de veiller au bon emploi des deniers et des biens publics et d’assister le gouvernement et le parlement en matière financière. Basé sur la responsabilité, le professionnalisme, l’intégrité, la solidarité, il a entre autres buts stratégiques de moderniser les systèmes d’organisation et de gestion d’une institution responsable.

En termes d’objectifs le plan ce plan compte mettre en place une fonction assurance qualité et permettre à la Cour de comptes de publier ses rapports et mettre en place un mécanisme de suivi des recommandations. Les travaux de l’atelier vont se poursuivre en sous-groupes au siège de la Cour des comptes sis à Acae.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

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