Avec l’absence d’une mise au vert adéquate pour les Panthères, un regroupement de 72 heures seulement et un effectif composé des joueurs sans compétition dans les jambes, c’est une option assez difficile pour l’ancien coach de Missile FC de réitérer l’exploit de Franceville en 2013.

Stéphane Bounguendzas, pompier de service pour la Coupe de la Cemac 2014. © Gabonreview
Stéphane Bounguendzas, pompier de service pour la Coupe de la Cemac 2014. © Gabonreview

 

Alors qu’il occupe les fonctions de 2e coach adjoint de la sélection nationale de football, les Panthères, aux cotés du portugais Jorges Costa, Stéphane Bounguendza vient de se voir attribuer l’équipe B des joueurs locaux en vue de participer à la coupe de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que la Guinée Equatoriale abrite dès le 30 novembre courant. Une mission extrêmement périlleuse pour l’ancien coach de Missile FC, choisi par la Fegafoot pour jouer le pompier de service d’une sélection nationale B presque en manque de tout.

En effet, Les Panthères B qui sont entrés en regroupement le mardi 25 novembre à Angondjé dans la commune d’Akanda au Nord de Libreville, n’ont pu être au grand complet que ce jeudi 27 novembre. En l’absence d’une véritable mise au vert, les protégés de Stéphane Bounguendzas n’ont aucune compétition dans les jambes en dépit des matchs amicaux «de quartier» disputés ça et là. Une situation consécutive aux congés prolongés de sept mois, déjà, du championnat national professionnel qui tarde toujours à démarrer. Ce qui vient compliquer l’équation pour le Gabon, du reste champion en titre de la compétition sous-régionale depuis la saison écoulée à Franceville.

Aussi se demande-t-on si les Panthères ’’locales’’ sous leur version actuelle, peuvent vraiment surmonter ces aléas techniques. D’autant plus que le Zalang nacional de Guinée Equatoriale qu’elles devraient affronter après la phase de poule, revient d’un stage bloqué de 15 jours au Brésil. Mieux, le Gabon est le seul pays en Afrique centrale à n’avoir pas joué les éliminatoires avec les joueurs locaux de son pays, faute de compétitions nationales, comparativement au Cameroun ou au Congo actuellement en forme.

L’autre handicap qui pourrait accabler les locaux du Gabon est que l’actuelle sélection est bourrée de joueurs du CF Mounana et de l’AS Mangasport à qui Stéphane Bounguendzas entend certainement apporter un coup de pouce, ces deux équipes devant représenter le Gabon en campagne africaine dès le mois de février prochain.

C’est une équipe gabonaise que l’on dirait rafistolée qui va quitter Libreville, ce samedi 29 novembre, pour se rendre en Guinée Equatoriale où elle pourrait entrer en lice dès le lundi 1er décembre. Comme quoi, les erreurs que l’on reprochait au bureau exécutif sortant de la Fegafoot, sont aujourd’hui reprises par les nouveaux locataires de la maison Alexandre Sambat, presque en mal d’inspiration et de prévoyance administrative.

Pour rappel, la composition des deux groupes de ce tournoi sous régional, se présente ainsi que suit :

Groupe A, basé à Malabo : Guinée équatoriale, Cameroun et Centrafrique. Basé à Malabo.

Groupe B basé à Bata : Congo, Gabon et Tchad.

 

 
GR
 

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