Lancée le 11 novembre dernier à Marrakech, cette coalition s’est fixée comme ambition de faire avancer la cause des technologies propres au niveau mondial.

Bertrand Piccard et Patricia Espinosa, le 11 novembre 2016 à Marrakech. © pbs.twimg.com

Bertrand Piccard et Patricia Espinosa, le 11 novembre 2016 à Marrakech. © pbs.twimg.com

 

A l’initiative de la Fondation Solar Impulse, l’Alliance mondiale pour les technologies propres a été lancée à la 22e Conférence des Parties (Cop22), le 11 novembre dernier à Marrakech. Une alliance qui s’inscrit comme l’héritage du premier vol solaire réalisé il y a moins de quatre mois, par Bertrand Piccard et André Borschberg.

En effet, il s’agit de la deuxième phase de concrétisation de la vision de Bertrand Piccard. Celle-ci suggère que les technologies propres peuvent atteindre des objectifs impossibles et offrir des solutions tangibles pour résoudre bon nombre des défis auxquels la société mondiale doit faire face aujourd’hui. Cette vision doit également permettre d’atteindre les objectifs du Programme d’action pour le climat.

En gros, l’ambition de l’Alliance est d’avancer la cause des technologies propres au niveau mondial, qu’elle définit comme «toute solution pratique qui permet de combler le fossé entre l’écologie et l’économie». Ces solutions ne se limitent pas à la production d’énergies renouvelables, mais englobent aussi des systèmes technologiques, des savoir-faire ou des processus qui protègent l’environnement, améliorent la santé, augmentent l’efficacité énergétique ou économisent les ressources naturelles. Le tout en créant des emplois, en générant des bénéfices et en soutenant la croissance.

«Nous devons adopter les technologies propres, non pas parce qu’elles sont «éco-logiques», mais parce qu’elles sont logiques», a déclaré le président de la fondation Solar Impulse. «Même si le changement climatique n’existait pas, les technologies éconergétiques seraient logiques pour créer de l’emploi, générer des bénéfices et stimuler le développement économique tout en réduisant les émissions de CO2 et en protégeant les ressources naturelles», a poursuivi Bertrand Piccard.

Bertrand Picard, regard tourné vers l’avenir. Et un prototype avion «solaire». © D.R.

Bertrand Picard, regard tourné vers l’avenir. Et un prototype avion «solaire». © D.R.

 

Une initiative largement commentée par les prenantes de la Cop22, en tête desquels le Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC). «Des initiatives comme l’Alliance mondiale pour les technologies propres sont exactement ce dont nous avons besoin pour permettre aux investisseurs, aux gouvernements, aux villes et aux citoyens de bénéficier de la riche variété de technologies propres déjà existantes ou en développement», a déclaré le Secrétaire général de l’organisation onusienne.

«Nous avons besoin des meilleurs et des plus brillants esprits, du Nord et du Sud, pour proposer des technologies propres qui puissent collectivement atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et tous les Objectifs de développement durable, de manière à catalyser un avenir sain et prospère pour tous», a poursuivi Patricia Espinosa.

L’Alliance mondiale pour les technologies propres rassemble des compagnies start-ups, des entreprises, des institutions et des organisations qui produisent, mettent en œuvre ou soutiennent l’utilisation de technologies propres. Ensemble, les membres partageront leurs expériences et créeront des synergies afin d’améliorer la chaîne de valeur globale et de présenter des solutions concrètes pour aider les gouvernements ; les entreprises et les institutions à atteindre leurs objectifs environnementaux et de santé, en les conseillant en fonction de leur situation spécifique.

 
GR
 

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