Promoteur et consultant, ce jeune compatriote a récemment pris langue avec la Fédération des entreprises congolaises afin d’évaluer les opportunités d’affaires et de partenariats.

Yohann Eméryc Moussadji Nzamba à Kinshasa (RDC) © D.R.
Yohann Eméryc Moussadji Nzamba à Kinshasa (RDC) © D.R.

 

Yohann Eméryc Moussadji Nzamba à Kinshasa (RDC) © D.R.
Yohann Eméryc Moussadji Nzamba à Kinshasa (RDC) © D.R.

Fortement impliqué dans les relations économiques entre le Gabon et la Turquie, Yohann Eméryc Moussadji Nzamba n’entend pas se reposer sur ses lauriers. Ce jeune compatriote milite pour la création de synergies ente entités africaines, de sorte qu’elles soient mieux armées pour traiter avec les partenaires extérieurs. Initiateur du voyage au Gabon de l’Association des exportateurs d’Afrique et du Moyen Orient (MAEX), un groupe d’exportateurs tunisiens, il s’est récemment rendu à Kinshasa en République démocratique du Congo où il a tissé des liens avec la Fédération des entreprises congolaises (FEC). «Actuellement, je mène une série de rencontres à travers l’international dans le but d’identifier des poches d’opportunités pour les PME. Ça fait un moment que je sillonne l’Asie, l’Europe, mais depuis un moment j’ai accentué mes contacts sur l’Afrique car je suis engagé dans la coopération sud-sud et particulièrement afro-africaine», explique-t-il.

Une initiative louable et porteuse car, à travers cette démarche, Yohann Eméryc Moussadji Nzamba contribue à dynamiser la coopération sud-sud. «Avec Solange Zodulua, responsable de la division PME au niveau de la FEC, les discussions ont porté sur une éventuelle collaboration avec la Fédération des opérateurs économiques de la Ngounié», indique-t-il, soulignant : «Il s’agissait donc de voir quelles sont les opportunités offertes par la FEC aux entreprises des autres pays ; comment on peut intervenir sur leur marché en termes d’appels d’offres, d’appels à communication, d’appels à projets et même d’appels à candidatures. Autrement dit, nous avons échangé pour voir dans quelle mesure les entreprises gabonaises pouvaient intervenir sur le marché congolais d’une part ; et d’autre part, faire une analyse des maux qui empêchent l’émancipation des entreprises aussi bien au Congo qu’au Gabon».

Aux dires du jeune promoteur et consultant, entre 80 et 90% des entreprises des deux pays, exercent dans le secteur tertiaire. Un constat qui l’a poussé à orienter son combat vers l’agriculture. Car souligne-t-il, «nous ne pouvons pas construire une maison en commençant par les finitions, au détriment des fondations». «Les discussions avec la FEC ont également porté sur cet aspect et, dans ce cadre, j’ai été mis en contact avec une autre fédération : la commission des femmes entrepreneurs actives. », dit-il, précisant : «Ces femmes ont un certain nombre de problèmes dans la transformation, l’équipement et surtout au niveau de la formation. Dans ce sens, nous avons donc vu ce que nous pouvons (leur) apporter en termes de formation, aussi bien dans l’agriculture que dans le management». En attendant l’aboutissement de ces démarches, Yohann Eméryc Moussadji Nzamba entend voir avec d’autres organismes internationaux comment harmoniser un certain nombre de choses entre le Congo et le Gabon, notamment au niveau des chambres de commerce ou des groupes d’intérêt économique.

 

 
GR
 

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