Un an après la signature de plus d’une vingtaine de conventions, le Gabon et le Maroc ont récemment convenu de la création d’une commission mixte pour leur gestion.  

Ali Bongo et Mohammed VI assistant à la signature des accords, à Libreville. © Map.ma

Ali Bongo et Mohammed VI assistant à la signature des accords, à Libreville. © Map.ma

 

A la faveur d’une rencontre entre le président de la République et le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, le 28 février dernier à Libreville, il a été décidé de la mise en place d’une commission mixte, dont la principale mission sera de s’assurer de la bonne exécution des 24 différentes conventions et accords bilatéraux signés pour la plupart lors de la visite au Gabon de Mohammed VI en mars 2014, dans des domaines aussi variés que la santé, le transport, la formation professionnelle et l’agriculture. Selon l’Agence de presse africaine (APA), cette commission, qui sera présidée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, se réunira régulièrement une fois tous les deux mois, conformément au programme qui sera défini par les deux parties dans les mois qui viennent. Cette entité aura notamment à cœur d’œuvrer pour la levée des potentiels obstacles qui pourraient survenir quant à la rentabilité des différents projets.

Pour le Gabon, qui représente un marché restreint de 1,35 million de consommateurs, bien qu’il reste un point d’entrée stratégique pour de nombreux investisseurs et partenaires internationaux dont l’objectif est d’accéder au marché de la sous-région, une meilleure gestion des accords avec le Maroc apparaît de plus en plus nécessaire. Si Salaheddine Mezouar n’a pas ouvertement reconnu que quelques difficultés entravent l’exécution de certains projets, il est apparu que les échanges commerciaux bilatéraux tendent à stagner quelque peu, et restent peu diversifiés (bois et dérivés, conserves de poissons et demi-produits). Par ailleurs, relève l’APA, «le volume global des échanges (au Gabon) a enregistré une évolution annuelle d’à peine 2,16 % sur les six dernières années».

 

 
GR
 

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