Les modalités de financement et de mise en œuvre du projet de renforcement des services de santé primaire au Gabon étaient au centre d’une séance de travail, le 19 octobre à Libreville, entre une délégation de Banque islamique de développement (Bid) et le gouvernement.

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Le 19 octobre dernier à Libreville, une délégation de la Banque islamique de développement (Bid) s’est penchée sur les modes de financement et la mise en œuvre du projet de renforcement des services de santé primaire au Gabon. Estimé à près de 79 milliards de francs, ce projet est financé à 90% par la Banque islamique de développement (Bid) et le reste, soit 7,8 milliards de francs, par l’Etat. Si le projet va couvrir une période de cinq ans, ce prêt sera remboursé sur 20 ans, après une période de non remboursement couvrant les cinq premières années. Selon le directeur général de l’Institut gabonais de finance islamique, l’objectif de ce projet est de contribuer à l’amélioration de l’état de santé et au bien-être des populations, notamment les plus démunies.

Aux dires de Léonce Kaba, ce projet s’articulera autour de trois axes majeurs. Il s’agit de la construction et de l’équipement des nouveaux locaux de l’Institut de formation d’action sanitaire et sociale (Infass) à Bikélé, de 12 hôpitaux départementaux et d’un hôpital d’arrondissement dans les zones de Cocobeach et Kango (Estuaire), Okondja et Franceville (Haut-Ogooué), Ndjolé (Moyen-Ogooué), Ndendé, Lébamba et Mimongo (Ngounié), Moabi et Moulengui-Binza (Nyanga), Iboundji et Pana (Ogooué-Lolo) et Bitam (Woleu-Ntem). Le dernier axe de ce projet est l’appui à la formation du personnel paramédical et des formateurs au niveau de l’Infass et des médecins généralistes en chirurgie de base ainsi que de responsables de coordinations départementales en leadership et management des programmes et structures de santé.

Au Gabon, la Bid a déjà participé au financement de la construction de l’Ecole polytechnique de Masuku, à la modernisation du réseau de télécommunications et la construction de centraux téléphoniques, à la construction du lycée d’Etat de Franceville ainsi que de 171 salles de classe primaire… En 2011, le total des financements accordés par la Bid au Gabon s’élevait ainsi à plus de 421 millions de dollar (environ 210 milliards de francs) dont 94 % ont été consacrés aux secteurs des transports et de la communication.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean.jacques dit :

    C’est bien ses prets.mais a quand le gabon paiera toute sa dette pour eviter ses prets que les generations future restera prisoniere pour rembourser.

  2. JEAN - JACQUES dit :

    Oui monsieur charles le probleme au GABON combien d’annee le ne fait que les prets et parfaois tout cet argent ne va dans dans besoins que la somme a ete pretée l´argent va dabs les comptes des gens.

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