A l’initiative de Gabonais de l’étranger, une série de marches de protestation contre le régime d’Ali Bongo, s’est tenue le 15 octobre dernier en France et aux Etats-Unis, notamment.

Un moment de la manifestation des Gabonais, le 15 octobre 2016, à New-York. © D.R

Un moment de la manifestation des Gabonais, le 15 octobre 2016, à New-York. © D.R

 

Moments de la marche des Gabonais, à Paris le 15 octobre 2016. © Facebook

Moments de la marche des Gabonais, à Paris le 15 octobre 2016. © D.R.

Le week-end dernier a été placé sous le signe de la «libération gabonaise» par les Gabonais de l’étranger, notamment en France et aux Etats-Unis. Plusieurs marches s’y sont déroulées, le 15 octobre dernier, avec, en toile de fond, la contestation de la victoire d’Ali Bongo à la dernière élection présidentielle.

A New-York, la marche a eu lieu sur la célèbre avenue de Broadway, située dans le quartier de Times Square, où le Rassemblement des gabonais républicains (RGR) et le gouvernement des paysans en exil, ont marché aux côtés d’autres Gabonais en provenance du Canada. Une initiative en phase avec l’appel de Jean Ping, qui a récemment annoncé la «fin du mandat usurpé d’Ali Bongo» et surtout «la naissance de la seconde République».

«Cette marche visait à montrer aux communautés américaines et du monde entier, qu’Ali Bongo n’a jamais été élu au Gabon, mais qu’il est simplement à la tête d’une junte militaire, les armes à la main, et qu’il est aussi le produit d’un coup d’État électoral machiné par la Cour constitutionnelle avec l’appui de la Commission électorale nationale autonome et permanente», déclaré Allhen Allhan Ambamany, le porte-parole du RGR.

Avec tous les Gabonais d’Amérique du Nord et rejoints à la marche par les partisans de la candidate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, «nous avons expliqué et condamné haut et fort la complicité des institutions républicaines de chez nous, d’avec le pouvoir cinquantenaire des Bongo-PDG», a-t-il poursuivi.

Le porte-parole du gouvernement des paysans en exil, quant à lui, a appelé le peuple de l’opposition au régime d’Ali Bongo à la résistance, en appui à Jean Ping. «Le RGR et le gouvernement des paysans invitent tout opposant à se forger un mental de guerrier, pour faire face au pouvoir oppressif des gangsters», a lancé Raphaël Mbadinga-Mbadinga.

En effet, les porte-étendards du RGR et du gouvernement des paysans, ont soutenu qu’au Gabon, Ali Bongo et ses escadrons de la mort semaient la terreur et l’insécurité. «Ce qui nous fait dire que seule la résistance devient aujourd’hui le moyen approprié avec lequel, chaque frange du peuple peut et doit s’organiser, pour combattre Ali Bongo et sa légion étrangère et, remporter le pari de la libération», ont-ils conclu.

Largement relayé et suivi sur les réseaux sociaux, ce mouvement du 15 octobre s’est également étendu aux villes Nantes et Paris, en France. «La résistance gabonaise pour chasser l’usurpateur Ali Bongo se poursuit et cela jusqu’à la prestation de serment du Président élu Jean Ping», y ont notamment annoncé les initiateurs de ces marches de protestation.

 

 
GR
 

20 Commentaires

  1. DoanESS dit :

    avec tous ces escadrons de bérets rouges qui sillonnent dans nos rues, j’ai envie de dire VIVE LE GABON A L’ABRI DE LA TERREUR!!

  2. DoanESS dit :

    car la terreur est une réalité chez nous aujourd’hui. on la sent, on la vit.elle est là, prêt de chacun de nous. Du coup je me pose une question: puisqu’Ali estime avoir « gagné » l’élection présidentielle, mais qu’est ce qui explique donc ces patrouilles incessantes? Aidez moi à comprendre svp!

  3. Mekalo dit :

    c’est des gabonais qui ont reçu de l’argent pour la marche. Évitez de raconter des bêtises.

  4. Le Villageois dit :

    La diaspora a voté pour l’alternance. Les gabonais ont voté majoritairement pour Jean Ping. Le monde entier sait que Jean Ping a gagné l’élection présidentielle du 27 août 2016. La résistance durera tant et aussi longtemps que Bongo fera la sourde oreille. Assez c’est assez… 2016 ne sera pas 2009 !

  5. FINE BOUCHE dit :

    Le peuple ferait-il peur ? Lorsque l’on a gagné on ne rase pas les murs, on s’investit pas urgemment, on ne fête pas en vase clos. On ne tend pas la main, en faisant pitié.

  6. bonga pierre dit :

    La vraie résistance c’est au Gabon et pas ailleurs. Au mieux de glander en Occident après plusieurs échecs, vous feriez mieux de rentrer au bled.

  7. DoanESS dit :

    Tous n’ont pas connu l’échec. Il y a ceux qui se sont installés et d’autres qui y sont pour la recherche. Attention a la confusion

  8. moukagni dit :

    si le monde entier sait bien qui a gagne pourquoi le monde entier n’appelle pas pour lui felicite.
    arreter vos betiss .
    ping ne merite pas d’etre presiden au gabon il ne conai pas parler et il n’est pas malin.
    ls francais et ouatara l’ont roule dans la farine et il l’ont abandonne.
    peutre vieu

  9. DIP dit :

    Ce sont tous des étudiants qui ont élu domicile en France, et autres fonctionnaires parfois sans papiers qui manifestent. Revenez combattre au pays et non ailleurs surtout lorsque vos initiatives louables font rire toute la France. En étant plus sérieux, commencez à vous unir vous là-bas ( je ne parlerai pas de diaspora, car ce mot ne vous incombe nullement). La vraie diaspora est forte politiquement, financièrement et culturellement. Exemple: Ce sont les diasporas du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire et autres pays qui influencent énergiquement le fonctionnement de ces pays. Or vous vous suffisez aux marches, ce que je comprends car après vos études retour à la case -Gabon-départ. Pitié. Finissez vos études et revenez chercher du travail.

  10. DoanESS dit :

    Soyons honnêtes s’il y avait vraiment le travail ici comme vous le croyez qu’est ce qui exolique alors ce chômage élevé auquel bon nombres de jeunes sont confrontés. ?

  11. […] article Contestation postélectorale : La mobilisation des Gabonais de l’étranger est apparu en premier sur Gabonreview.com | Actualité du Gabon […]

  12. Axelle MBALLA dit :

    La terreur! Elles et là, sur nous…comme une dermatose depuis qu’Ali(qui déjà?), MBORANTSUO et ELLA ABOGHE ont tué le Gabon en septembre 2009. Leur règne n’est fait que de terreur, de meurtres, et toutes les autres horreurs que tous les gabonais connaissent.
    Ali BONGO a réhabilité la peine de mort (à sa manière) depuis 2009. C’est sa seule façon de gouverner. Il y a bientôt deux mois, il en a encore fait la démonstration.
    Ses « macoutes » sont toujours prêts à le suivre…à commencer par KOUNAH…drôle de Général (celui-là)…Il a une belle place dans le fret d’Ali pour la CPI. Juste une question de temps…

  13. chance dit :

    Le vrai combat doit se passer au Gabon sinon cela ne va rien changer, éveil toi peuple gabonais, nous subissons plus que nos frère de l’ étranger, à l’ intérieur comme à l’ extérieur la résistance doit se ressentir !

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