L’Agence nationale des parcs nationaux a récemment présenté le Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos), financé par l’Union européenne (UE).

Jean Baptiste Squarcini (centre) présentant le Pagos, le 13 avril 2015. © Gabonreview

Jean Baptiste Squarcini (centre) présentant le Pagos, le 13 avril 2015. © Gabonreview

 

Financé à hauteur de 20,5 millions d’euros dont 16 (près de 10,5 milliards de francs) alloués par l’Union européenne (UE), le Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos) devrait permettre à l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) de mener à bien sa mission de gestion, de protection et de surveillance des 13 parcs nationaux. Le 13 avril courant à Libreville, à la faveur d’une conférence de presse organisée à son siège, le chef de service aménagement de l’ANPN a présenté les principales activités qui composent le Devis programme n°1 du Pagos. «Le projet Pagos, c’est quatre grandes activités, dont la première consiste à créer et à animer les comités consultatifs de gestion locale des parcs nationaux des paysages du Tridom et du Chaillu», a fait savoir Jean Baptiste Squarcini, expliquant qu’il s’agit, dans un premier temps, de s’occuper des parcs de Minkébé, Mwagna, Ivindo, Lopé, Waka, Birougou et Plateaux Batéké. «L’objectif est de créer des plateformes qui permettront à tous les acteurs présents autours des parcs nationaux de participer pleinement à la gestion des activités de ces parcs», a-t-il justifié. De même, le Pagos permettra de valoriser la mise en œuvre et le renforcement du programme de surveillance aérien des parcs nationaux, avec le financement par l’UE de 375 heures de survol par an, et l’équipement des avions avec un matériel adapté à une collecte précise des données visant une meilleure lutte contre le braconnage.

Si l’Etat et d’autres bailleurs de fonds se sont engagés à le financer à hauteur de 60 millions d’euros, le Pagos entend aussi veiller au renforcement du rôle de l’ANPN dans les études d’impact sur l’environnement et le suivi des plans de gestion environnementale et sociale, dans les zones périphériques des parcs nationaux. Pour ce faire, l’ANPN a annoncé avoir récemment recruté un cabinet d’études censé établir un référentiel pour suivre les études d’impact sur l’environnement. Une activité qui, a expliqué Jean Baptiste Squarcini, implique une formation des agents.

Enfin, le financement du Pagos qui vise également une meilleure valorisation touristique et scientifique des parcs nationaux, base sa dernière activité sur la définition du schéma directeur d’urbanisme du village de la Lopé. «L’idée est que le village de la Lopé puisse se développer de manière corrélée, avec une montée en puissance du tourisme, en offrant un cadre plus adapté pour le développement de l’écotourisme et permettre aux populations locales de bénéficier des retombées liées à cette activité», a conclu le chef de service aménagement à l’ANPN, qui a rappelé que les activités du Pagos ont débuté en mai 2014 et devraient s’achever le 30 mai 2015.

 

 
GR
 

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