La dernière session de l’organe délibérant de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a validé les comptes de l’exercice échu, prenant acte d’une hausse des bénéfices de 4,1% par rapport à l’année précédente.

Rigobert Ikambouayat-Ndeka, DG de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). © D.R.

Rigobert Ikambouayat-Ndeka, DG de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). © D.R.

 

Réuni le 18 juin dernier à Libreville, le conseil d’administration de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a statué sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2014. Le résultat net a ainsi enregistré une hausse de 4,1%, passant de 855,6 millions de francs en 2013 à 891 millions en 2014. Une embellie également constatée au niveau du trafic des marchandises, qui est passé de 5,95 millions de tonnes en 2013 à 6,5 millions l’année d’après, soit une hausse de 8,4%. Même constat sur la situation patrimoniale de l’entreprise, avec un total bilan de 67,9 milliards au terme de l’exercice 2014 mais également une croissance positive des réserves statutaires, établies à 1,7 milliard de francs. «Ces résultats sont le fait d’un accroissement des produits d’exploitation à 17,021 millions, en hausse de 9,7%, et la maîtrise des charges de fonctionnement dont l’absorption représente 76% du chiffre d’affaires en 2014», a commenté le conseil d’administration.

Au titre des perspectives, le conseil d’administration de l’Oprag a suggéré d’accélérer la mise en conformité des concessions portuaires. Cette mesure vise à établir un meilleur cadre de suivi et de respect des conventions. D’où l’accord des administrateurs pour la création d’un service en charge des affaires juridiques et de la régulation. Concernant la modernisation des mécanismes et procédures administratives et la gouvernance économique, le conseil d’administration d’Oprag s’est réjoui de «l’implication de l’office dans la recherche de solution adaptées pour la mise en place de la facturation des conteneurs à la boîte au terminal à conteneurs d’Owendo». Car, ont argumenté les administrateurs, «la mise en œuvre de cette réforme salutaire permettra d’intégrer, comme donnée fondamentale, la stratégie gouvernementale de réduction des coûts de passage portuaire afin de lutter contre la vie chère dans le pays».

 

 
GR
 

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