Malgré la médiation entamée par le ministre du Travail Carmen Ndaot, le 20 avril à Libreville, l’Organisation des employés du Pétrole (Onep) et Addax Petroleum n’ont pas pu trouver un terrain d’attente.

Le ministre du Travail Carmen Ndaot (au centre) lors de la médiation entre l’Onep et Addax Petroleum, le 20 avril 2018. © Gabonreview

 

Le statut quo continue à Addax Petroleum. La menace brandie par l’Organisation des employés du Pétrole (Onep) d’entrer en grève dans quelques jours pèse toujours.

En dépit de la médiation entreprise par le ministre du Travail, Carmen Ndaot, le 20 avril à Libreville, les deux parties ne sont parvenues à un aucun compromis. Le point de discorde porte sur la présence du représentant du Groupe Sinopec aux négociations. L’Onep en avait fait un préalable avant toute négociation.

Selon son secrétaire général, Sylvain Mayabi Binet, «la direction générale d’Addax Petroleum a montré ses limites à trouver des solutions aux revendications des employés», Ces revendications, a-t-il expliqué, portent entre autres, sur le paiement des primes des vacances, les primes des promotions, et l’amélioration des conditions de travail en général. Pour sa part, la direction générale estime qu’elle a reçu mandat du groupe Sinopec de le représenter pour entamer les négociations avec les employés.

Pour le ministre du Travail, le gouvernement «continuera de mener les médiations pour que les deux parties parviennent au dialogue», a expliqué Carmen Ndaot.

Face au statu quo, l’Onep dit accorder au gouvernement et à la direction générale d’Addax Petroleum jusqu’au 23 avril, afin de trouver des solutions pour une sortie de crise.

Passé ce délai, a promis Sylvain Mayabi Binet, les agents «entameront une grève générale illimitées avec toutes les conséquences qui s’en suivront».

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gabomama dit :

    Inconnue arrivée au gouvernement par le marchandage de son père au détriment de ceux qui ont milité avec lui et travaillé sur le terrain, elle peut souffrir du manque de respectabilité et de légitimité dans ce genre de situation.Comme quoi les qualités et le parcourt insuffisant des hommes d’Ali Bongo reste l’un des principaux obstacles à la résolution de beaucoup de problèmes.

  2. Koumbanou dit :

    C’est la gréve des privilégiés.
    Un peu de pudeur! il y a trop de Gabonais qui aimeraient avoir votre place sans Prime de vacances, de promotions, conditions de travail.
    On peut toujours multiplier les primes jusqu’au jour où la poule aux oeufs d’or va mourir par votre faute.

  3. ENIGA dit :

    Les enfants gâtés, continuent….

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