Conférence, concertation, pourparlers, discussion, débat, médiation, tour de table… Les termes sont nombreux pour définir le dialogue en politique. Mais le sujet qui passionne le Gabon aujourd’hui est d’un autre ordre et s’appuie sur un seul mot : “Souveraine”. Car ce n’est pas un round de négociation que demande l’opposition avec insistance, mais bien une remise à zéro des compteurs politiques.
Gabonreview.com - Le président français François Mitterrand lors de son allocution au sommet France-Afrique, le 21 juin 1990 à Baule en France. à ses côtés, feu Hassan II et feu Omar Bongo - © D.R.
Il n’existe pas de définition définitive d’une «conférence nationale souveraine» mais il est possible d’en préciser le sens général : il s’agit d’un «forum national», d’une assemblée, représentative des différentes composantes de la nation, réunie en période de blocage en vue de proposer un scénario de sortie de crise, et surtout une plate-forme politique consensuelle d’organisation de nouvelles institutions.
De ce postulat, trois principaux éléments se dégagent. Il y a d’abord une situation préalable de blocage politique, résultante d’une crise économique ou financière, ou toute simplement d’une contestation populaire du pouvoir en place. C’est, en d’autres mots, l’existence d’une perturbation de l’exercice de la souveraineté interne.
Ensuite, les forces en opposition parviennent à créer une situation de consensus politique, préférant ainsi la négociation à la confrontation.
Enfin cet esprit de consensus débouche sur la mise en place concertée d’une assemblée, essentiellement ad hoc et précaire, et qui a pour unique mandat de proposer une sortie de l’impasse politique en permettant le retrait honorable du régime antérieur et de préparer l’avenir, sans pouvoir prétorien sur le passé et sans esprit de revanche, mais dans celui de dialogue et de réconciliation.
Pour les chercheurs ayant étudié les conférences nationales souveraines des années 90, elles sont «un scénario (de sortie de crise) parmi d’autres dans une phase critique pour les systèmes politiques africains» et «un outil de gestion des crises politiques affectant des systèmes à parti unique, par la reconnaissance officielle des libertés publiques et la consécration de l’État de droit» (Bourmaud D., Quantin P.), «un concept nouveau de changement de régime politique» (Laloupo F), ou plus largement «l’irruption de la société civile, et plus largement du peuple, sur la scène du pouvoir» (Kamto M.).
Autant de concepts dont il reste à déterminer s’ils répondent à la situation politique actuelle du Gabon.
Souveraine, le mot de trop ?
Si le concept de conférence nationale est assez facile à défendre et à faire accepter de tous, le fait qu’elle doive être « souveraine » fait toute la différence. Il implique que le pouvoir en place accepte de perdre tout mandat et se plie aux conclusions de cette conférence. Pour cela, et pour que les décisions prises au sein de cette assemblée soient applicables, il est nécessaire de parvenir d’abord à un consensus autour de la nécessité de redéfinir les institutions en place. Il ne s’agit ni d’un «palabre», ni d’une force de propositions, mais bien d’une assemblée constituante qui ne dit pas son nom. Le mot «souverain» lui donne tous pouvoirs pour imposer ses volontés.
On comprendra qu’il est assez difficile de parvenir à un tel consensus sans qu’une crise grave, une guerre civile ou une révolution, n’ait d’abord totalement désorganisé le pays. A moins que cette conférence nationale souveraine ne soit imposée de l’extérieur par un partenaire ayant suffisamment de poids politique et économique comme ce fût le cas dans les années 90.
Le bilan de l’histoire
Le fait qu’il existe des précédents africains de conférences nationales souveraines permet de tirer quelques leçons de l’histoire récente. Celle du Mali fut d’une valeur essentiellement symbolique et rituelle, se contentant de réconcilier le peuple avec son armée. Celle du Niger fût une des plus longues, quatre-vingt-dix-huit jours, avec celle du Congo. Elle a toutefois le privilège de s’être autoproclamée « souveraine » et d’avoir tenu à respect les forces qui lui étaient hostiles. Mais cela eut un prix : des résultats mitigés et qui n’eurent rien de spectaculaires. Celle du Togo n’eut pour résultats qu’un imprudent défoulement et un téméraire déballage face à un pouvoir qui conservait la force et le pouvoir. Au final, elle posa plus de problèmes qu’elle ne proposa de solutions et ses débat restent encore en suspens.
La conférence nationale souveraine du Congo fût la plus longue, cent-cinq jours, la plus nombreuse, mille-cent délégués, et la plus coûteuse, deux milliards de Francs CFA. Elle fut le théâtre d’une difficile énumération des crimes du passé, de règlements de comptes, d’esprit de revanche tribale, avec en toile de fond une guerre civile prête à redémarrer à chaque instant. Miraculeusement, elle finit sans l’effusion d’une goutte de sang, dans l’euphorie d’une réconciliation apparente. Mais ses conclusions ne firent, en fin de compte, qu’alimenter le mécontentement de ceux qui s’y étaient opposés comme de ceux qui y avaient vu une fin en soi. Les difficultés économiques du pays et les germes, toujours présents, de la guerre civile lui ont ôté toute substance. Elle est aujourd’hui considérée comme une perte de temps et un exemple à ne pas suivre, jetant l’opprobre aux yeux de certains sur l’idée même d’une conférence nationale.
Reste celle du Bénin, la seule en fait à avoir pleinement réussi. Ses résultats sont probants. «Bien préparée, rapidement menée, elle fut l’exemple même d’assises ordonnées et efficientes, concentrées sur l’essentiel. Tout s’est ensuite déroulé conformément aux dispositions et au calendrier fixés : la période transitoire avec ses trois pouvoirs (Primature, Haut Conseil de la République et Présidence) et ses missions définies ; ensuite, les élections législatives, présidentielles selon les termes de la nouvelle constitution, et l’inauguration de la nouvelle république.» (“Les conférences nationales en Afrique noire: une affaire à suivre” par Fabien Eboussi-Boulaga)
La conférence nationale souveraine du Bénin reste la seule qui ait abouti à un résultat positif, et de l’avis général, son modèle ne s’exporte pas. Elle est le résultat d’une conjonction de volontés, dans un contexte historique idéal. Pour résumer, elle a fonctionné parce que tout le monde trouvait un intérêt à ce qu’elle fonctionne. Et c’est un fait qu’une réforme politique pacifique, profonde et durable ne peut fonctionner que lorsqu’elle a l’assentiment de tous.
Au Gabon, la conférence nationale de 1990 ne fut pas souveraine. Elle aboutit à des propositions dont la plupart furent habilement détournées par Omar Bongo. Le multipartisme fut effectivement proclamé, mais les fraudes aux élections lui enlevèrent toute crédibilité. Après les émeutes de février 1994, consécutives à l’élection de 1993, les Accords de Paris ne furent qu’une «redistribution du gâteau», de l’aveu récent du maire RPG d’Oyem, dans la majorité présidentielle, Rose Allogo-Mengara. C’est sans doute ce précédent historique qui pousse aujourd’hui l’opposition à réclamer la souveraineté d’une conférence nationale à venir.
Une organisation problématique
Il semble donc difficile de s’enthousiasmer pour l’idée d’une conférence nationale souveraine sans en avoir défini le mode de fonctionnement. L’idée maitresse de l’opposition gabonaise, et de ceux qui soutiennent la tenue d’une conférence nationale souveraine, est que l’absence de légitimité du pouvoir politique, du fait d’élections contestées, nécessite une remise à plat des institutions et de l’organisation du pouvoir. Sans doute d’autres calculs entrent en jeu qui ne sont pas énoncés clairement, mais tous font l’impasse sur un point essentiel : Qui représentera qui dans cette assemblée ? Pour que cette conférence nationale ait une chance d’aboutir à des institutions reconnues de tous, il faut impérativement que chacun s’y sente correctement représenté. La sortie en cours de conférence d’une seule des forces en présence, le refus de reconnaître les conclusions, aboutira à ce qui s’est passé dans tous les autres cas déjà connus, hors du Bénin. La contestation virulente et parfois la guerre civile.
Sur quelles bases devra-t-on fonder le nombre de délégués pour chaque tendance politique ? Quelles institutions ou associations pourront y être représentées ? Faudra-t-il y laisser une place aux instances religieuses, aux mouvements séparatistes d’inspiration régionale ou tribaliste, aux diverses associations représentatives de la diaspora, aux représentants d’intérêts économiques et financiers ? Comment établir une représentativité nécessaire dans un pays où la population elle-même est mal définie ? Faudra-t-il faire preuve d’un minimum de culture ou de compétences pour pouvoir s’y exprimer ? Et sur quels critères seront acceptées ou rejetées les demandes des uns et des autres de participer à cette conférence nationale ? En d’autre termes, qui décidera de qui y participera et qui s’engagera à respecter ces choix, même s’ils ne lui conviennent pas ?
D’autre part, quels sont les sujets qui devront être abordés lors de cette conférence nationale ? Devra-t-on se limiter à une réorganisation politique du pays ? Y introduire des choix économiques ? Se plier à des principes moraux, religieux ou philosophiques ? Et lesquels ? Faudra-t-il y débattre des milliers de logements nécessaires, de la hausse des prix, des fondements d’attribution de la nationalité gabonaise, de la place des traditions dans la loi ?
Autant de questions auxquelles il faudra avoir répondu avec précision avant même de lever une telle assemblée si on veut espérer la voir aboutir à des conclusions reconnues de tous. Car le fait qu’une conférence nationale soit « souveraine » impose de respecter le fondement même du terme : que ses conclusions soient irrévocables.

 
GR
 

15 Commentaires

  1. La Fille de la Veuve dit :

    Monsieur Lemaire,
    Votre éditorial se suffit a lui-même, en tant qu’il nous fait entrer de plein pied dans la réflexion préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine (CNS).
    Je retiendrai d’abord que si nous voulons y parvenir, le meilleur exemple que nous avons dans l’histoire récente de l’Afrique est celui du Bénin. Soit. Allons donc demander conseil à nos Amis du bénin.
    Vous suggérez que l’absence de légitimité du Pouvoir actuel est la seule justification avancée par les défenseurs de la CNS. Je crois que cela est insuffisant. Vous pourriez ajouter dans le désordre :
    • Les décisions rendues par la Cour Constitutionnelle ont fini par convaincre l’ensemble du pays de la nécessité de remettre à plat cette Institution.
    • Le comportement de la Justice, aussi bien le Conseil d’État que le Tribunal judiciaire du Gabon aussi.
    • Le boycott des élections législatives de 2011 et le taux de participation confidentiel qui en a résulté.
    • Les nombreuses atteintes aux libertés, dont l’interdiction de sortie du territoire national de citoyens sur lesquels ne repose aucune poursuite judiciaire, c’est le cas de Paul-Marie Gondjout
    • La dissolution d’un Parti politique, en l’occurrence l’Union Nationale
    Autant d’éléments qui confirment une dérive totalitariste du pouvoir établi au Gabon depuis le coup d’Etat électoral du 03 septembre 2009 – Tristre Anniversaire!
    Le principe étant désormais acquis – même si le PDG de Nzouba et Boukoubi dit toujours qu’il n’y a aucun problème – il me semble que le vrai débat est désormais comment organiser de manière efficace la CNS ?
    Merci à vous pour cette belle conclusion de cette première partie du débat national.

  2. Alain Bongo dit :

    Les sujets suivants sont a debattre a la conference nationale souveraine:
    1/Franc Maconnerie: Les gabonais de maniere souveraine vont decider de ce qu’il faut faire de la franc maconnerie au gabon cette association pilote le pays il faut la bannir pendant 1 siecle au Gabon
    2/ Les francais : il faudra passer en revue les accords avec les francais et definir de maniere souveraine notre relation avec les francais au vu de ce que savons de la franceafrique car nous sommes pilotes par les francais ce pays est le leur les gabonais ne sont que des locataires au gabon
    3/ Bien mal acquis et enrichissement illicite: quitte a mettre en place une commission verite et re conciliation ou tous les gabonais viendront faire un etat de leur fortune et se faire pardonner quitte
    A restituer une partie des fortunes detourne
    4/ Fortune des bongos au Gabon et a l’exterieur: Les gabonais devront decider de maniere souveraine s’il faut laisser au bongo le control de toutes les entreprises au gabon ou leur demander de restituer une partie et pardonner les bongos
    5/ la revision de la constitution, du fonctionnement des institutions, la biometrie,la limitation des mandats des elus et du presidents.
    6/refaire des elections transparentes après la conference organise par un gouvernement de transition mis en place par la conference
    Cette liste de questions de fond seront a discute a la conference nationale
    Mais il faut arreter d’etre naif et de croire que la conf va changer le gabon s’il faut faire une conference nationale pour venir parler du chomage, du cout de la vie, des maisons non construites, des mensonges de l’emergence, de la legion etrangere d’ali bongo etc
    Tant que le pays sera toujours pilotes par la france, la francmaconnerie et l’immense fortune mal acquis des bongos. C’est du temps perdus. J’attend de voir le contenu de la conf qui sera decide a mouila par l’opposition si les questions de fonds ne sont
    Pas sur l’agenda j’n’verrai pas la necessite de cette conf nat et souv
    Vos avis sur le contenu ? De quoi doit on parler a cette conf ?

  3. gabomaanonyme dit :

    Cet article est un chef d’oeuvre! Claire, documente, tres instructif. Vrai travail de pro. Merci monsieur Luc Lemaire.

  4. nababy dit :

    c’est une tres bonne analyse! que ceux qui savent lire comprenne! pour l’instant tout les ingrédients ne sont pas reunis pour la tenue d’une conférence nationale souveraine! car nos hommes politiques parti au pouvoir et opposition ou fameuse société civile ne sont pas crédible aux yeux des populations!qui va parlé au nom du peuple? ces memes politiciens qui durant des années ont pourries nos vies au detriments de leur bien personnel? la preuve tout les riches de ce pays ce sont les politiciens; alors le peuple gagne quoi en arretant la marche d’un pays en mettant a plat toutes les institutions du pays soit disant a la faveur d’une conférence nationale! je ne pense pas que la conference nationale est la solution aux problemes des gabonais! les solutions sont ailleurs! trop de politique tue le peuple!

  5. MissMaroundou800 dit :

    Très bon article , très bonne analyse. merci à Gabonreview.

  6. kombilmenu dit :

    Très bon article et bravo à Gabonreview. Puis, arrêtez de nous enfumer avec votre conférence nationale juste pour régler vos problèmes personnels!

    • ni lire ni écrire dit :

      Eh oui… on prend tout un pays en otage pour régler des querelles de famille… mais je me demande si la plupart des posteurs ici ne sont pas des parties prenantes de ces familles en conflit… Le Gabonais, lui a d’autres chats à fouetter, à commencer par manger, se loger, trouver un travail décent… Quand est ce qu’on parle des vrais problèmes?

  7. FRAY dit :

    super article…
    Conférence nationale souveraine: Pourquoi pas, mais pour parler de quoi..???

  8. Jules obiang dit :

    Lorsque la presidence cree des agences qui controlent le budget du pays, elle cree une situation politique ambigue, le gouvernement vide de ces missions et perogatives ne peut plus etre responsable devant le parlement. Deuxio la presidence qui detient les ressources n est pas responsable et ne peut etre interpelle par les deputes don’t la raison d etre se retrouve inutile. Le parlement va controler l action d un gouvernement dont les moyens d action sont ailleurs. Voici aj8 la situation cree par le pouvoir actuel. Depouiller le gouvernement de ses moyens et le rendre responsable devant le peuple. Un coup dur au principe de la separation des pouvoirs

  9. Gabao.kool dit :

    Cette chronique propagandiste contre la tenue de la CNS dans notre pays a été rédigée par un sujet malin. Sur sa fresque politique et politisée, il / elle paraît objectif ( ve ) avec une argumentation assez factuelles, entre autre, la tenue de differentes CN : Benin, Togo, Congo… et leurs resultats finals.
    Seulement, force est de montrer qu’il y a tout de même des creux et plusieurs zones de voie lactée dans le fond de l’analyse de cet individu. Toutefois, une atmosphere de préjudices et biasée à 99% pour le rejet de la CN nous est peinte, faut de quoi, le peuple ne serait pas passé à l’épreuve de fraticide interne pour faire appel à la CNS.
    Mais enfin Mister or Miss, nous sommes déjà en pleine guerre socio-économique ici au Gabon. Toutes les sociétés et agences de mafia qui requillent les derniers publics sont contestées par le peuple souverain. Et que diriez vous du tribalisme anti-fang managé par les talibans nationaux pour mieu régner.
    Mister or Miss, vous qui cherchez des raisons à la tenue de la CNS, dans quel pays au monde aviez vous vu les expatriés devenir les super kings dans les hautes sphères de l’Etat ? Quelle crédibité donnez vous à un régime qui use du forcing et viole la constitution au vu et su de tout le monde ( conf: tribunal à huis clos )? Que diriez- vous de la vente de nos terres ( principaux capitaux d’investissement dans l’agriculture ) à la société Olam sans notre approbation ni le respect des textes de loi ? A qui attribuez-vous l’hécatombe de Port Gentil et la disparaîtion de notre soeur le 15 aout dernier ? Qu’en dites vous des dernières bêvues financières d’un regime illégitime et complexé, toujours à la recherche de célebrités ? Faisaient-ils parti, Amo, Jen, Zac, Com, Mpaga etc, parmi des gens qui ont fait venir R kelly au Gabon à des coúts de milliads de cfa, qui ont organisé les forum de Attias à des coûts de millions de $, qui ont pointé une course de bateaux de type formula1 à des coûts de millions de € ? Et tout cela au détriment du peuple qui croupit dans la misère et ne reconnait pas ce régime d’avortons.
    La réponse en ces interrogations est NON!!! Simplement, vous laissez de côté pas mal de détails pouvant nous accèder à la tenue de la CNS , et donc à l’alternance. En vous lisant, il semble, malgré les differentes recitations que vous faites sur nombre de CN, que vous en faites parti des gens que je ne regrette pas d’appeler pilleurs du Gabon, car si vous ne le pillez pas materiellement , vous le faites idéologiquement, nous disons OUI A LA CNS.

  10. Yves dit :

    Sauf que la conférence nationale du Congo a aussi été positive. C’est elle qui a permis l’élection dans une limpidité démocratique unique en Afrique centrale, de Pascale Lissouba. Quand vous dites que seule la conférence du Benin a donné de bons résultats, ce n’est pas tout à fait exact !

  11. MouNziRa dit :

    Je crois que j’avais demandé ici à ce que les dissidents de cette conférence nationale nous (le peuple) informe sur les points qui seront évoqués lors ce tte table ronde pour avoir l’assentiment d’un plus gd nombre. On m’a dit que GabonReview avait déjà paru des articles dessus. Et voila que ce même gabonreview vient a se poser des questions sur les contours qui devront être définis pr la tenue de cette conférence qui ma foie … sont flous.

  12. L'Aristocrate Bleu dit :

    Si la conference nationale de 1990 n’a jamais ete  »souveraine », c’est que monsieur Myboto avait contribue a ce qu’elle ne le fut pas. Il etait de ceux qui nuitament jetaient des peaux de bananes a cette initiative salutaire parce que ses interets personnels etaient menaces. Aujourd’hui encore, pour proteger ces memes interets il n’hesite pas a solliciter le peuple qu’il dit reclamer une conference nationale et etre avec lui, alors qu’a Mounana il n’est pas plus populaire qu’un chien enrage. Un peuple qu’il a baillonne, couillonne, meprise et avili… Tel un boa constrictor avalant toutes ses proies, il a amasse pour son compte tous les budgets alloues au developpemnt de Mounana… Qu’il vomisse d’abord tout ce qu’il a avale et le retourne au peuple, sinon la conference nationale qu’il reclame a cor et a cris ne degagerait que l’audeur de la salive de ses interets. Idem pour tous ses complices entendez Mba Obame, Eyeghe Ndong, Oye Mba etc. Les conditions de l’organisation d’une conference nationale ne sont pas reunies.

    • la voix dit :

      ton raisonnement n’est pas faut mon frère mais je pense qu’au stade ou nous sommes il nous est difficile de faire un choix autre. tous les vrais opposants ou du moins celui que j’estimais être le vrais, est mort (…) Nous sommes aujourd’hui contraint de faire avec ceux qui nous reste avant que celui que vous savez ne les envoie, comme les autres à trépas… Nous ne luttons pas seulement contre le pouvoir en place, nous luttons aussi pour une véritable nationalisation de nos institutions. trouves tu normal que la présidence soit actuellement envahi d’étrangers aux desseins obscures? Tu te souviens de la polémique qui est survenue au lendemain de la soit disant élection du présent occupant de la présidence du Gabon?
      Je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’on ne peut pas faire confiance à des gens qui ont piller le pays. Mais si on veut au moins chasser ces requins qui se sont installé à la présidence pour nous tuer, on n’a pas le choix, on doit faire avec nos frères même si c’est des bouffeurs aussi. CE PAYS EST LE NOTRE MON FRÈRE PAS CELUI DES ÉTRANGERS, pense y.

  13. la voix dit :

    tu es fou ou quoi? c’est le PDG qui à foutu ce pays dans l’état que nous connaissons. c’est la famille bongo et ses amis qui tiennent en otage tout le peuple gabonais. comment peux tu oser dire que le pays est bien avec le PDG? tu vie ou toi? si tu parle ainsi c’est que tu fais parti de ces gens qui ont participé et profité de ce système espèce d’égoïste. vas voir ailleurs si on y est.

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