Le comité d’organisation du 19e concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) s’est réuni le 23 octobre à Libreville. A l’issue de cette réunion, le ministre de l’Enseignement supérieur a affirmé que tout se met en place pour l’organisation de cet événement, du 4 au 14 novembre prochain à Libreville.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou à l’issue des travaux préparatoires du 19e concours d’agrégation Cames, le 23 octobre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Le 19e concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) se tient du 5 au 14 novembre à Libreville. Celui-ci portera sur la médecine humaine, la pharmacie, l’odontostomatologie, la médecine vétérinaire et productions animales. A cette occasion, le bureau exécutif en charge de l’organisation de cet événement s’est réuni autour du ministre de l’Enseignement supérieur, le 23 octobre à Libreville.

«Nous sortons d’une séance de travail au cours de laquelle, en tant qu’autorité ayant en charge l’organisation du prochain concours Cames, nous avons fait le point sur les différentes avancées», a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur. «Tout se peaufine ! Nous sommes à jour J-10. Nous avons un chronogramme sur lequel nous allons veiller pour qu’à échéance, les choses soient prêtes», a poursuivi Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

Selon le membre du gouvernement, toute l’organisation a été revisitée. «Celle-ci repose avant tout sur un bureau exécutif qui fixe les grandes orientations. Et, ensuite, des commissions techniques qui mettent en œuvre cette organisation-là. Nous avons passé en revue ces différents aspects, établi à date les aspects réguliers et convenu ensemble de comment régler les autres points. (…) Nous allons accueillir l’Afrique, il est bon que nous soyons prêts», a-t-il souligné.

Jean-François Meye face à la presse. Et, moment des travaux. © Gabonreview

Le concours d’agrégation sera abrité par la Faculté de médecine. «C’est un concours qui va réunir l’ensemble de l’Afrique francophone au sud du Sahara. La Faculté de médecine est heureuse d’abriter cet événement», s’est réjoui le Doyen de la Faculté de médecine. «La Faculté de médecine bénéficie d’un toilettage, de la réorganisation de ses laboratoires. Et nous espérons que sous les dix prochains jours, nous serons en mesure d’accueillir nos hôtes dans les meilleures conditions», a ajouté Jean-François Meye.

Selon certaines indiscrétions, l’organisation de cette édition au Gabon serait confrontée à quelques difficultés budgétaires. Un événement dont l’organisation avoisinerait les 500 millions de francs CFA. S’il n’a pas éludé ces tensions budgétaires, le Doyen de la Faculté de médecine a assuré que tout sera fin prêt. «Nous avions quelques difficultés sur l’engagement budgétaire de cette manifestation et nous venons d’être rassurés que les choses ont commencé à être mise en place», a-t-il affirmé.

«Faisant partie de l’espace Cames, le Gabon abrite le concours parce qu’il y a un système tournant. Et justement c’est le tour du Gabon. Et dans ce contexte-là, que le Gabon ait des candidats ou pas, nous devons abriter le concours», a conclu Jean-François Meye. Cette année, cinq Gabonais prendront part au concours sur l’ensemble des candidats en provenance l’Afrique francophone au Sud du Sahara.

 
GR
 

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