Issus de 14 pays, 261 candidats participent au concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) qui s’est ouvert le 5 novembre à Libreville.

Guy Bertrand Mapangou ouvrant les travaux du 19 e concours d’agrégation Cames, le 5 novembre 2018 à Libreville. © Gabonreview

 

Bertrand Mbatchi (à droite). Et, vues de la salle à l’ouverture du concours Cames. © Gabonreview

La 19e édition du Concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a été lancée le 5 novembre à Libreville. Pendant une dizaine de jours, 261 candidats vont tenter de convaincre les membres du jury pour obtenir leur agrégation dans les domaines de la médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale.

«Les spécialités évoquées dans ce concours sont déjà évocatrices du rôle primordial que joue la santé dans le développement de nos pays. Face à la menace de propagation de diverses pathologies qui impactent négativement la santé de nos populations et l’économie de nos pays, la question de disposer de la ressources humaines qualifiée se pose avec beaucoup d’acuité», a déclaré le ministre de la Communication. «Il nous faut donc adopter une approche intégrée, c’est-à-dire agir ensemble et de façon cohérente pour former des femmes et des hommes capables de prendre en charge les systèmes de santé des populations dans nos pays», a ajouté Guy-Bertrand Mapangou.

S’adressant aux membres du jury, le ministre a rappelé la nécessité de tendre vers des systèmes de formation et de recherche en santé plus inclusifs et plus efficaces, afin de soutenir durablement la santé des populations. «Il faut aller au-delà de l’activité de soins et penser les systèmes dans une dynamique de prospective et d’anticipation ; dans une perspective de responsabilité sociale en santé», a-t-il souligné.

Le secrétaire général du Cames a rappelé le caractère spécial de ce 19e concours d’agrégation se tenant à une année jubilaire. «Le Cames vient de fêter ses 50 ans. A cette occasion, nous avons décidé de tourner la page, écrire une autre histoire en capitalisant le passé. En jouant bien sa partition, Libreville devrait constituer historiquement le terreau de cette mutation», a relevé Bertrand Mbatchi.

Ce dernier a également encouragé le comité local d’organisation et l’équipe internationale du Cames à redoubler d’efforts et apporter les ajustements idoines tout au long de la durée des épreuves, jusqu’au retour des différents participants à cette cession.

«Nous savons pouvoir compter sur chaque aide pour nous assurer les conditions logistiques et environnement de travail favorable qui permettront aux esprits des participants de s’élever au-delà des contingences matérielles, pour laisser éclore leur génie créatif. C’est à cet exercice que les membres du jury et les candidats sont invités à se livrer durant les trois épreuves du concours, en s’adossant au référentiel du Cames et au code d’éthique et déontologie de notre institution», a conclu Bertrand Mbatchi.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Océni NGOMAHALAHOU dit :

    le modèle universitaire sur lequel le CAMES repose est suranné car voulant grossièrement reproduire une  »référence » déboussolée et progressivement abandonné.

    Les concours d’agrégation n’ont d’intérêt pour l’instant qu’en vue couronnement festif et mérité dans beaucoup de cas, des efforts et sacrifices individuels,familiaux et sociaux des impétrant montrant comment les familles moyennes et paysannes on su pousser leur rejetons au firmament du savoir.Pourvu qu’ils ne portent pas à comme les membres de la cour constitutionnelle camerounaise des tignaces  »moqueuses » à la  »montesqueuze »

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