En marge des préparatifs du 14e forum de l’African growth and opportunities act (Agoa) prévu en août prochain, le Premier ministre a lancé, le 7 mai courant, une journée nationale dédiée à la vulgarisation et à la promotion de cet outil de développement du commerce et de l’investissement entre les États-Unis et l’Afrique.

Visite de stands par les officiels. © Direction presse gouvernementale

Visite de stands par les officiels. © Direction presse gouvernementale

 

La journée nationale de la loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (Agoa) a été célébrée le 7 mai dernier autour de plusieurs actions de sensibilisation et d’explication des opportunités qu’offre ce texte américain promulgué en mai 2000 afin de permettre aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter vers le pays de l’oncle Sam sans droit de douane.

Le Premier ministre, le ministre du Commerce et l’ambassadeur des Etats-Unis au lancement de la journée. Et, une vue de l’assistance à la cérémonie de lancement. © Direction presse gouvernementale

Le Premier ministre, le ministre du Commerce et l’ambassadeur des Etats-Unis au lancement de la journée. Et, une vue de l’assistance à la cérémonie de lancement. © Direction presse gouvernementale

Lancée par Daniel Ona Ondo, cette journée a réuni les autorités gabonaises et américaines, le secteur privé, les experts de l’Agoa, la société civile, les opérateurs économiques autour d’une plate-forme d’échanges et de discussion sur toutes les questions liées au thème retenu cette année, à savoir : «Agoa 15 ans après : pérennisation du partenariat pour le commerce et l’investissement entre les États-Unis et l’Afrique». Un bilan d’étape qui interpelle le ministre du Commerce et des PME-PMI sur le fait que le pays n’a pas encore pleinement tiré profit de cette coopération. «À ce jour, seuls le pétrole, le bois et le manganèse sont exportés sous le régime Agoa vers le marché américain. Pourtant, notre pays regorge d’une large gamme de produits et secteurs à fort potentiel, à faire valoir dans ce cadre exceptionnel d’échanges», a indiqué Gabriel Tchango.

Inscrites dans le cadre d’une campagne de communication pré-évènement dont les objectifs consistent également à identifier les artisans locaux et jauger l’engouement que suscite une telle manifestation auprès des populations, les douze dernières heures ont permis aux comités techniques du ministère du Commerce, conduite par Rachel Ebaneth, d’évaluer les produits éligibles au marché américain, à l’instar des réalisations artisanales. Mais également d’organiser des travaux en atelier. «Ne nous y méprenons pas, le Gabon a beaucoup à offrir à la communauté internationale : une classe entrepreneuriale émergente, un emplacement stratégique dans une région dynamique et des richesses en ressources naturelles et humaines pour n’en citer que quelques-uns», a déclaré l’ambassadeur des États-Unis au Gabon.

Éligible depuis l’an 2000, le Gabon a été désigné en juillet 2014 dans le Maryland (USA), pour abriter le forum Agoa 2015 qui se tiendra en août prochain et qui enregistrera plus de 1300 participants.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Mouleguy marina dit :

    Cette coopération est très importante pour le Gabon dans la mesure ou le Gabon n’a pas encore suffisamment profité de cela

  2. Mouleguy marina dit :

    Cette coopération est très important pour le développement du Gabon. Dans la mesure ou elle facilite le commerce et les investissement .

  3. Carl Nguema dit :

    Le gabon qui est un Pays en pleine croissance réponds bel et bien à cette optique

  4. Sarah dit :

    Belle coopération pr le Gabon

  5. Rodolphe dit :

    Tout à fait le Gabon répond à cet optique car son émergence poursuit son envole car les réalisations sont visibles.

  6. Omayeraobone dit :

    Belle initiative pour mn pays le Gabon

  7. Diramba dit :

    C’est une bonne coopération pour le Gabon suit a son développement alor je dirai ke le choix est bien fait

  8. Alexandre Ogoula dit :

    A tout égards,semble t’il ,le gabon a réellement biceps à offrir,à toute la communauté international
    Tel que,une classe entrepreunarialémergente…

  9. Hatshepsout dit :

    C’est bien beau de promouvoir le commerce extérieur du Gabon mais que fait le gouvernement que construire une économie privé à l’intérieur du pays? Qui profitent de ces exportations hormis l’Etat? Pourquoi il n’y a pas le développement du crédit et du micro crédit pour permettre au plus grand nombre de développer une activité? Tout ça c’est de la poudre aux yeux. De grands mots pour cacher les vrais maux!

  10. Blaise nicolas dit :

    Cette coopération est importante car elle permettra au Gabon et aux pays africains de mieux vendre dans le marché américain.

  11. lepositif dit :

    Hatshepsout, c’est un discours de looser que vous tenez. Vous attendez l’Etat-providence alos qu’il est mort depuis. Les autres africains qui viennent faire et reussir les affaires ici, l’Etat leur donne quoi? Le marche artisanal est tenu par eux, pour nous est ou? Il faut se bouger au lieu de passer son temps a pleunircher et attendre le defunt Etat-providence. Hatshepsout, orphelin (e) de l’Etat-providence, pitie de vous. Attendez…peut-etre qu’il reviendra avec Jesus au jugement dernier.

  12. Hatshepsout dit :

    Le positif, vous confondez Etat providence et Etat tout court. Mais je comprends qu’en ayant pour référence uniquement le Gabon et sa mauvaise gouvernance vous ayez la vision très courte. Le crédit est à la base de toute les sociétés qui se développent économiquement et le crédit, contrairement à ce que votre gouvernement d’incapables vous fait croire, ce n’est pas l’assistance. Au lieu de vous révolter contre le fait que l’argent public est dilapider au détriment du plus grand nombre vous vous rabaisser à cautionner la misère dans laquelle on vous tient. Donc je répète, il faut favoriser le crédit et le microcrédit pour permettre un développement de l’économie. Intéressez vous à d’autres pays, vous verrez que l’on vous ment!

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