Au terme de la campagne nationale de sensibilisation sur les activités de la direction générale du commerce, qui s’est déroulée à Libreville, le directeur général du commerce, Vierin Georges Iboudah, s’est confié à Gabonreview sur les enjeux de cette opération.

Le directeur général du commerce, Vierin Georges Iboudah (à gauche) et le Secrétaire général du ministère de la Promotion, des Investissements privés, Jean-Remy Amgamboué (à droite), lors du lancement de la campagne de sensibilisation. © Gabonreview

Le directeur général du commerce, Vierin Georges Iboudah (à gauche) et le Secrétaire général du ministère de la Promotion, des Investissements privés, Jean-Remy Amgamboué (à droite), lors du lancement de la campagne de sensibilisation. © Gabonreview

 

Gabonreview : Quel bilan faites- vous de cette campagne?

Vierin Georges Iboudah : Le bilan est positif en ce sens que nous avons eu l’adhésion massive des opérateurs économiques qui ont répondu présent. À côté de cela, je peux dire qu’au vu du nombre d’opérateurs qui ont sillonné nos deux stands dont celui d’Awendje et de la délégation provinciale de l’Estuaire, on peut estimer avoir atteint notre mission. Pour cela le bilan est largement positif. Je rends un vibrant hommage à mes collaborateurs qui se sont mobilisés pendant ces quatre jours afin de rendre notre mission plus audible.

Plusieurs opérateurs économiques se plaignent d’être rackettés par vos agents ? Comment comptez-vous mettre fin à ces pratiques qui ternissent l’image de votre administration?

Le directeur général du commerce Vierin Georges Iboudah. © D.R.

Le directeur général du commerce Vierin Georges Iboudah. © D.R.

Merci pour cette question qui est très pertinente. Je voudrais lever une équivoque. En général les opérateurs économiques n’arrivent pas à faire la distinction entre plusieurs administrations qui ont pour mission, entre autres, de pouvoir aller sur le terrain. À plusieurs reprises, il y a eu des plaintes qui ont été formulées à notre endroit et qui ont été injustifiées parce que nous ne sommes pas les seules à effectuer des opérations de contrôle. Vous avez la mairie qui est là, la direction générale de l’hygiène publique aussi. C’est également pour cette raison que cette activité de sensibilisation est la bienvenue pour faire expliquer aux opérateurs économiques quelles sont nos missions et la zone de démarcation entre notre administration et les autres administrations sœurs. Désormais je crois que ces ambiguïtés seront levées. Le programme qui a été établi est de pouvoir également lancer cette campagne de sensibilisation à l’intérieur du pays afin que tous les opérateurs économiques installés sur notre territoire national soient aux faits des missions qui sont les nôtres et que dorénavant si nous sommes appelés à aller sur le terrain, ils sauront désormais faire un distinguo entre l’administration en charge du commerce et les autres administrations.

Votre administration, dit-on, regorge plus de bureaucrates que de techniciens. Une situation qui expliquerait votre faible performance sur le terrain au contact des opérateurs économiques. Qu’en dites-vous?

Moi je m’inscris en faux. Parce que, nous sommes une administration qui a ses missions régaliennes qui traitent des aspects du commerce intérieur, mais également des aspects du commerce international, donc multilatéral. Et qui dit multilatéral, dit Organisation mondiale du commerce (OMC), APE. Donc l’aspect qualitatif des cadres qui animent cette administration est mis en exergue. La technicité est comprise là-dedans. Car, pour concevoir les sujets multilatéraux, il faut avoir une certaine base de connaissance, c’est pourquoi effectivement, au sein de notre administration, nous avons un grand nombre d’administratif d’un certain niveau. C’est pour arriver à contourner tous ces paramètres là et faire en sorte que nous soyons une administration performante.

Par ailleurs, nous sommes implantés dans les neuf provinces et avions des services déconcentrés. Ce sont ces services qui prennent le relais de ce que la centrale fait ici à Libreville. Nous ne nous plaignons pas de nos effectifs.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. le nouveau dit :

    encore et encore des controles
    pourquoi faire ?

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