Avec l’acquisition, la semaine dernière, des 49% de Necotrans, le groupe Bolloré devient l’unique propriétaire de la Société des terminaux de conteneur du Gabon (STCG). Le vendeur nie toutefois avoir cédé ses actions pour renflouer ses caisses.

Necotrans a cédé ses actifs dans la STCG à Bolloré. © Necotrans

Necotrans a cédé ses actifs dans la STCG à Bolloré. © Necotrans

 

En fin de semaine dernière, apprend-t-on du site de l’hebdomadaire Jeune Afrique, le groupe Bolloré a acquis les 49% de Necotrans dans la Société des terminaux de conteneur du Gabon (STCG) à la suite d’un avis à manifestation d’intérêt. S’il était déjà l’actionnaire majoritaire (51%) dans la société opératrice du terminal à conteneurs du port d’Owendo, le groupe français exerçant dans le transport, la logistique et la communication en devient l’unique propriétaire. Il s’est notamment imposé face à une demi-dizaine de concurrents, parmi lesquels un fonds d’investissement spécialisé dans la logistique, un spécialiste asiatique du secteur et deux entreprises consœurs déjà présentes en Afrique, précise la source. La transaction dont le montant n’a pas été dévoilé est sans nul doute une bonne affaire pour le vendeur.

Et si la vente, annoncée depuis quelques mois, avait été perçue comme une stratégie de la société de logistique pour renflouer ses caisses, Grégory Quérél, président directeur général du groupe Necotrans a assuré qu’il n’en était rien, et que la crise était passée, en dépit du licenciement de plusieurs dizaines d’employés au Gabon. Pourtant, depuis des mois, plusieurs agents de Necotrans Gabon ont révélé de réelles tensions de trésorerie au sein de la société. Le plan de licenciement de 125 agents envisagé par la société en mai 2016, avait été vu comme une conséquence de la difficile situation financière que connaissant la société présidée depuis mi-2015 par Jean-Denis Amoussou, conseiller du président de la République, et dirigée par Geert Van Gansbeke, un ancien du danois Maersk.

Avec la vente de ses actifs dans la STCG, Necotrans a annoncé devoir se consacrer exclusivement à ses activités dans le vrac au Gabon, sa deuxième plus grosse filiale africaine. La société est notamment présente aux ports de Libreville et de Port-Gentil, et compte environ 400 employés.

 
GR
 

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