A l’initiative de la Confédération nationale de management autrement (Cnama), la première journée du «Business Pushing» se tiendra le 10 juin à Libreville. Il s’agit d’un atelier de formation au bénéfice des entrepreneurs qui s’articulera autour des axes tels que la gestion, la levée de fonds ou encore le démarrage d’une activité.

La présidente de la Cnama, Audes-Frédérickh Olliang. © Gabonreview

 

Aider les entrepreneurs et ceux en passe de l’être à booster leurs activités. Tel est l’objectif de la première journée «Business Pushing» qu’organise la Confédération nationale de management autrement (Cnama). Prévue le 10 juin à Libreville, cette journée s’articule autour d’un atelier de formation sur la gestion, la levée de fonds ou encore le démarrage d’une activité.

«Nous sommes partis du constat selon lequel nous avons très souvent fait des ateliers de formation de style universitaire. Or, la plupart des personnes impliquées dans l’entrepreneuriat n’ont pas toujours faits des études assez poussées, notamment les femmes», a justifié la présidente en exercice de la Cnama.

«Nous avons donc tenu compte de ce paramètre, étant entendu que nous sommes dans la décennie de la femme», a argumenté Audes-Frédérickh Olliang, soulignant que les participants seront édifiés sur un ensemble d’outils pratiques. La formation sera basée sur un vocabulaire simplifié, débarrassé de termes savants ou universitaires. «L’objectif est de faire en sorte que tous les participants se retrouvent dans les enseignements qui seront transmis», a souligné la présidente de la Cnama.

Abordant l’intérêt de cette initiative, Audes-Frédérickh Olliang a indiqué : «nous sommes également un incubateur. A ce titre, nous souhaiterions qu’il y ait un certain nombre de personnes déjà dans l’entreprenariat, où en devenir, pour que nous puissions les suivre tout au long de leur parcours».

La confédération a notamment incubé la première coopérative de commerçantes du marché Mont-Bouët, lauréate de la journée nationale de la femme.

Au-delà de ses membres, essentiellement composés d’employés des secteurs privés et publics, et de femmes entrepreneures, la Cnama souhaite élargir la brochette des participants. Elle espère néanmoins une participation accrue des femmes, insistant par ailleurs sur l’enjeu majeur de cette journée.

En ce qui concerne les frais de participation, les organisations ont annoncé des tarifs abordables. «Aucune formation n’est gratuite, mais nous avons fait de gros efforts pour amoindrir les frais de participation, s’élevant à 10 000 francs CFA par personne», a précisé Audes-Frédérickh Olliang, soulignant que les femmes ont la possibilité de venir avec des enfants. «Nous avons aménagé un espace pour ces derniers, avec diverses activités éducatives et récréatives», a-t-elle annoncé.

Le «Business Pushing» a été présenté par ses initiateurs comme un bel outil de réseautage. «L’aspect réseautage est important car participer à ce genre de rencontre amène à rencontrer des personnes intéressantes, pouvant booster son entreprise», a conclu la présidente de la Cnama, dont la structure est actuellement engagée dans la création de structures pratiques. Celles-ci aideraient notamment les commerçantes à migrer du secteur informel au secteur formel pour une meilleure visibilité de leurs activités.

 
GR
 

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