La direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) ont mis fin à leur guéguerre. Réunis autour de l’inspecteur du Travail, le 5 février à Libreville, les deux parties ont procédé à la conciliation du conflit du travail.

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Le conflit collectif du travail opposant la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à une partie de ses employés, affiliés au Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross), a débouché sur une conciliation. La décision a été prise par les deux parties, à l’issue d’une séance de travail le 5 février à Libreville, autour de l’inspecteur principal du Travail.

Selon le procès-verbal de conciliation publié dans L’Union du 9 février, les revendications des agents du Sypross portent sur cinq points. Il s’agit de la violation des dispositions de l’article 15 du Règlement intérieur par une note de service ; le non-paiement de l’allocation de congés du mois de janvier 2018 et le 13e mois aux agents en congés de maternité ; l’absence de campagne des avances conventionnelles ; la non prise en compte du changement d’échelons et la violation des dispositions de la convention collective ; et, l’amélioration des conditions de travail.

S’agissant de la première revendication, le procès-verbal de conciliation souligne que la note de service polémique, portant modification de la date et du paiement des salaires par chèque, a été prise de manière exceptionnelle pour le mois de janvier 2018. «Cependant, l’on reviendra sur le mode initial de paiement par virement bancaire et en espèce au plus tard le 25 du mois en cours, sous réserve du visa de conformité de l’inspection du Travail», précise le document.

Concernant l’allocation de congés du mois de janvier 2018 et le 13e mois aux agents en congés de maternité, le procès-verbal soutient que «ce paiement est effectif par chèque et disponible pour les intéressés, ainsi que le 13e mois». Sur cet écueil, la direction générale de la CNSS a souligné que «la situation sur le paiement des allocations de congés reviendra à la normale à partir de février 2018».

Sur l’avant-dernier point de revendication, la direction générale de la CNSS s’est engagée, «à mettre en place une commission qui examinera de manière individuelle le changement de catégorie de chaque agent». S’agissant enfin de l’amélioration des conditions de travail, le Sypross et la direction générale de la CNSS sont d’avis qu’il revient à cette dernière de «tout mettre en œuvre pour que ses agents travaillent dans de meilleures conditions».

Voilà qui devrait mettre un terme au mouvement de revendications initié par le Sypross, depuis le 22 janvier dernier. C’est du moins ce qu’espère la direction générale de la CNSS.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Policeman8 dit :

    Ah ah ah
    Assele apprend encore le travail. Après avoir tenté provisoirement de couvrir ses propres affaires en accusant sans fondement son prédécesseur, avec des résultats bidons d’un audit de gré à gré, elle sombre dans les négociations avec des syndicats.
    La suite sera encore plus caustique avec les tensions dues à son management villageois et au non respect de la loi.
    Son mandat sera un feuilleton.

  2. l'ombre qui marche dit :

    C’est incroyable tout ce petit monde se met d’accord sur leurs différends mais quelqu’un pourrait m’expliquer ce qui suit? LA CNSS est une sorte de mutuelle qui garde l’argent des employés qui ont versé des cotisations pendant au moins 20 ans! à savoir que les employeurs versent aussi des cotisations alors comment comprendre que les gestionnaires sont payés le 25 du mois quand des personnes qui travaillé et versé des cotisations n’ont pas leurs pensions depuis 2 ou 3 mois? et quand ces pensions sont versées cela est fait de manière aléatoire vers le 5 du mois suivant! en ce moment les retraités de l’Ogoouée-Maritime souffrent car ils subissent un autre recensement le 3e après ceux de novembre et décembre 2017 et sur des cartes soit disant biométriques sur lesquelles on peut lire: CARTE D’ASSURÉ CNSS COPYRIGHT 2016 ET CERISE SUR LE GÂTEAU « CETTE CARTE DEVRA ETRE PRÉSENTÉE A VOTRE NOUVEL EMPLOYEUR EN CAS DE CHANGEMENT D’EMPLOI » hors si c’était une opération propre cela devrait être des cartes de PENSION RETRAITE! vraiment les arrivistes toujours de la province présidentielle que l’on nomme pour diriger les sociétés à gros sous devraient figurer le livres des records GUINNESS franchement un retraité qui devra présenter sa nouvelle carte bio à son nouvel employeur! peut-être le gardien du cimetière où tu comptes exercer comme FANTÔME

  3. ossami dit :

    A chacun sa spécialité. C’est une erreur de penser que la CNSS doit être dirigée ou ne peut être dirigée que par un médecin. Non, il y a les écoles pour ce genre d’institutions. Par exemple l’Institut de Sécurité Sociale de Lyon qui forment les administrateurs pour diriger les Caisses de Sécurité Sociales et bien d’autres où on acquiert une solide formation en droit du travail. L’un des ex Directeurs de cette maison je cite Omer Piankali en est sorti. Ces administrateurs ne se forment pas dans les écoles de médecine où l’on sort médecin généraliste ou avec une spécialité. Je ne connais pas celle d’Assélé mais elle a bien vu qu’elle et son syndicat ont été bien obligé de se remettre à l’arbitrage d’un Inspecteur du Travail et pour cause? C’est lui seul qui maitrise le droit du travail. Encore que Les syndicalistes par leur activité connaissent mieux les arcades du droit du travail qu’un médecin imbu de sa personnalité de quelqu’un qui connait mieux que ses subalternes ne maitrise pas. Assélé est revenue à la réalité du droit après avoir posé des actes à la stalinienne parce que DG/CNSS.
    Il faut qu’Assélé apprenne que quand on a les responsabilités dans une structure civile, il faut savoir communiquer et ne pas prendre des décisions même si dans le bon sens comme si elle était à l’armée où on obéit sans contester.

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