Tous les éléments sont désormais réunis pour le scrutin du nouveau président du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), le 1er avril prochain, et dont la campagne électorale se déroule du 25 au 30 mars courant.

Le siège du CNJG à Libreville. © Gabonreview

 

Au-delà des craintes d’immixtions politiques dans le déroulement du scrutin à venir au Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), les préparatifs de cette échéance semble aller bon train. Mise en place il y a environ un mois, la commission ad hoc chargée des opérations préalables à l’élection au bureau du CNJG, vient de passer le témoin à la Commission électorale proprement dite.

Cette dernière, présidée par le secrétaire général adjoint 2 du ministère de la Jeunesse et des Sports, Jean-Paul Tiri, est  chargée de toutes les opérations liées au scrutin, prévu le samedi 1er avril prochain  à l’auditorium de la Chambre de commerce, à Libreville. Lors de la réunion de passation de témoin, le président de la commission électorale a rendu un hommage mérité au président de la Commission ad hoc, Jean Daniel Fotso Eyi, et à toute son équipe, pour le travail réalisé à travers l’ensemble du territoire national.

Travail qui portait essentiellement sur l’adoption du code électoral, l’élection des bureaux des conseils provinciaux et leur installation. Les neuf conseils provinciaux forment le collège électoral avec les fédérations et les associations de jeunesse reconnues par le ministère des Sports. En attendant le jour J, place à la campagne électorale qui se déroule sur une semaine près, du 25 au 30 mars courant.

A cette occasion, le ministère des Sports a rappelé que «les colistiers sont, eux aussi, tenus de se conformer aux mêmes conditions liées à l’état civil, à la capacité juridique et à la moralité, que la tête de liste». Le ministère de tutelle est également revenu sur les conditions de participation à cette élection : être de nationalité gabonaise, jouir de ses droits civil et civique, être âgé de 18 ans révolu et de 32 ans au plus, être membre d’une organisation de jeunesse reconnue par le ministère de tutelle ou d’un conseil provincial et être mandaté par son organisme.

Il est également fait obligation à tout candidat d’avoir une bonne maîtrise de la langue française et un certain attrait pour les problèmes de jeunesse, ainsi que de présenter sur pas moins de dix pages un programme d’action en faveur de la promotion et du développement des programmes de jeunesse.

 
GR
 

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