Après plusieurs mois de sanction, la clinique Abora Nzame a renoué son partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). La convention liant les deux partenaires avait été suspendue en février dernier, après que la structure médicale a séquestré un nouveau-né pour non paiement du ticket modérateur par les parents.

La Clinique Abora Nzame a renoué son partenariat avec la Cnamgs. © Gabonmediatime

 

Écartée du partenariat de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) avec les structures sanitaires, la clinique Abora Nzame a retrouvé grâce aux yeux de l’entité publique. Le 19 décembre, en effet, la CNAMGS a informé ses assurés de «la levée de sanction de sa convention avec la clinique Abora Nzame et la reprise de leur partenariat».

L’affaire avait défrayé la chronique en février dernier. Cinq mois durant, la structure médicale avait séquestré un nouveau-né placé dans une couveuse. La clinique reprochait à la mère de l’enfant, pourtant assurée CNAMGS, de n’avoir pas réglé la totalité des frais après 35 jours de couveuse.

«La nature et la gravité des faits reprochés ont conduit la CNAMGS à suspendre la convention qui la liait à cette structure», a rappelé le directeur général de la CNAMGS. «Suite à leur recours et en raison de leur volonté manifeste à mieux faire, la CNAMGS vous annonce que cette sanction est levée à compter du 15 décembre», a souligné Renaud Allogho Akoue.

Toutefois, la clinique Abora Nzame a été mise en garde sur les sanctions auxquelles elle s’expose en cas de nouveau préjudice aux assurés de la CNAMGS. «Nous tenons particulièrement à attirer leur attention sur le fait que tout comportement pouvant à nouveau porter préjudice sur la santé de nos assurés, nous obligerait à suspendre définitivement toute collaboration», a conclu Renaud Allogho Akoue.

 
GR
 

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