Si le paiement des salaires de septembre a temporairement ramené la sérénité au sein de la banque, la question de la crise financière est loin d’être réglée.

Postbank : Files d’attentes aux guichets de l’agence centrale de la Postbank à Libreville. © D.R.

Postbank : Files d’attentes aux guichets de l’agence centrale de la Postbank à Libreville. © D.R.

 

«Il n’y a pas de grève à la Postbank !» Telle était la position défendue par le gouvernement avant que le ministre de la Communication ne s’entretienne avec les agents de la Postbank, le 25 octobre dernier à Libreville. Pourtant, la séance de travail entre les deux parties, le lendemain, a révélé qu’un mouvement d’humeur avait bel et bien éclaté au sein de cette entité.

Un mouvement suspendu, entre temps, avec la promesse, par le ministre de la Communication, du règlement imminent de la question salariale, principale revendication des postiers. En effet, les employés de la structure avaient indiqué ne pas avoir perçu le salaire de septembre 2016, démentant un communiqué de la direction diffusé la veille. La direction annonçait avoir versé avec retard les salaires du mois de septembre, et pris des dispositions pour débloquer ceux du mois en cours.

S’il a assuré que le mois de septembre a été viré, Alain-Claude Bilie-By-Nze a indiqué que le virement du mois d’octobre est imminent. Deux arguments ayant visiblement convaincu les salariés de la Postbank, qui ont rouvert les guichets de la filiale de La Poste SA, ce 27 octobre. Une sortie de crise, certes, mais qui n’en demeure pas moins provisoire.

Par ailleurs, le règlement de la question salariale s’accompagnera-t-il de mesures à même d’enrailler la crise financière dans laquelle est plongée la Postbank ? Rien n’est moins sûr. Depuis plus d’un an, la Postbank est en proie à des difficultés opérationnelles et un manque criard de liquidités.

S’il a consenti à débloquer, fin 2015, 7 milliards de francs CFA pour enrayer la menace de faillite, l’Etat hésite désormais à injecter les 61 milliards de francs pour le financement du plan de redressement que lui a transmis par la banque.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. DoanESS dit :

    En réalité il y a plus le gain dans ce pays. Quand le bled avait le gain, on ne voyait pas tout ce tralala…aux émergents de sortir le gain qu’ils ont dans leur maison. Allez les amis, un ragain d’esprit patriotique

  2. Samuel dit :

    Quelle est la cause véritable de cette crise financière ? Qui en sont les responsables et où sont-ils? et pourquoi ceux ci ne sont pas appelés à en rendre compte ? PAUVRE GABON

  3. larepublique dit :

    61 milliard pour le redressement de la bank oui mais ou est passé le capital de cette bank? Comment l’état dois injecté les sous a chaque fois dans les structures qui sont sensée être autonomes. Le même problème avec sogara on prend le brut pour le transformé après on vent le carburant par la suite ils viennent nous dire sogara n’a plus de fond

  4. natty dread dit :

    GR, que veut dire la dernière phrase de l’article?

  5. Christian dit :

    Les frères Jean Jacques et Bonga Pierre où sont-ils?Dites nous quelque chose.

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