En appelant au dialogue national au Gabon, le Premier ministre français aurait-il définitivement acté la réélection d’Ali Bongo ?

Le Premier ministre français a appelé les forces de la Nation à prendre part au dialogue proposé à Ali Bongo. © static.lexpress.fr

Le Premier ministre français a appelé les forces de la Nation à prendre part au dialogue proposé à Ali Bongo. © static.lexpress.fr

 

Jusqu’ici muet sur la question, le Premier ministre français s’est prononcé sur le dialogue inclusif au Gabon, entre Ali Bongo et l’ensemble des forces vives de la Nation. Invité sur France 24, le 30 octobre dernier, Manuel Valls n’y est pas allé de main morte : «Il y a un président, il y a eu des résultats proclamés, il faut apaiser. Ce que moi j’attends, c’est qu’il y ait dialogue car la confrontation, au Gabon comme ailleurs ne peut pas être la voix qui s’impose».

«Il y a un président, il va y avoir des élections législatives. Les candidats ont considéré qu’il fallait que ça soit, le conseil constitutionnel, la cour suprême qui proclame les résultats et ce qui compte pour la France, c’est l’avenir du Gabon qui est confronté à une crise économique due à la chute du prix pétrole, c’est la situation de sa population», a poursuivi le chef du gouvernement français.

En gros, a indiqué Manuel Valls : «Le seul souhait que nous pouvons émettre c’est qu’il y ait dialogue, c’est qu’il y est réconciliation, c’est qu’il y ait capacité de construire, là aussi, l’avenir ensemble entre ceux qui ont été candidats à l’occasion de cette élection présidentielle et ce dialogue pourra se poursuivre avec les autorités gabonaises. Je pense notamment dans le cadre, à Madagascar, du grand sommet de la francophonie».

Cet appel au dialogue suggère-t-il qu’il y a effectivement crise au Gabon, contrairement à ce qu’affirment les autorités locales ? Très certainement. D’autant qu’après les résultats de la dernière présidentielle, la France, à l’instar d’autres nations, a simplement «pris acte» de la victoire d’Ali Bongo, en lieu et place de félicitations.

Largement commenté sur les réseaux sociaux, cet appel au dialogue a simplement été qualifié d’«hypocrisie à la française» ou encore d’«injure au peuple gabonais».

 
GR
 

50 Commentaires

  1. Samuel dit :

    Ce qui intéresse Valls ce sont les potentialités du Gabon et les profits des sociétés françaises implantées au Gabon. Tant que les Français du Gabon ne sont pas inquiétés. Avez vous entendu Valls prononcer un mot sur les morts et les disparus du Gabon ?
    Peuple gabonais, prends ton destin en main. Le dialogue sous l’égide d’un BOA ne libérera jamais le Gabon!!!

    • gabonais dit :

      NÉGOCIER AVEC UN GOUVERNEMENT DE TERRORISTES POUR ALLER OU?

      Curieux que la France et une certaine communauté internationale impuissante veuillent imposer aux peuples opprimés au nom de la protection de leurs intérêts, la solution impossible, la porte sans issue d’un dialogue et d’une réconciliation avec une horde de sanguinaires et oppresseurs nés comme Ali Bongo pour retrouver notre dignité et l’honneur perdu de notre pays. Cependant leurs fêtes nationales, comme le 14 juillet, célèbrent la dignité, la liberté d’un peuple retrouvées grâce au sacrifice ultime sans lequel la France n’aurait pas son rayonnement d’aujourd’hui. Que dire de l’hymne national française qui dit ” Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons ! Marchons, marchons, Qu’un sang impur abreuve nos sillons “. L’hymne nationale française même exalte la lutte armée pour protéger l’honneur de son pays. Que la France change la date de sa fête nationale avant de nous parler de dialogue avec des dirigeants sans âme et sans conscience. Quoi de mieux que ces mots de l’hymne française pour décrire des hommes comme Ali Bongo, Bilié Bi Nzé, Pacôme Moubeya, Otounga, Madeleine Mbourantsouo, Michel Ogandaga, Opianga, Pea Makaga, Arnaud Engandji et j’en passe? “Que veut cette horde d’esclaves De traîtres, de Rois conjurés ?…. De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ? ”

      Dialoguer avec des gens qui ont perdu la raison, se moquent du bon sens et qui n’ont que faire de la dignité humaine est une entreprise qui peut aboutir à quoi? Qu’est ce qu’on gagne à négocier avec des terroristes? On dialogue avec des hommes qui ont assez de bon sens pour avoir l’humilité de reconnaître le terrible mal qu’il ont fait.

      Ndemezo, Jocktane, Maître Mayila et autres sont-ils si naïfs que ça ou c’est encore la cupidité légendaire des “politiciens” gabonais qui est en action?

      Tant de sacrifices rendus vains par ces politiciens qui préfèrent sacrifier les aspirations profondes du peuple pour se partager le gâteau Gabon une messe de sorciers. Avez-vous pensez à tous ces morts et à leurs familles depuis feu Rendjambé parmi les plus connus. Qu’est ce que les dialogues avec un pouvoir qui est né l’iniquité et conçu pour la faire prospérer a apporté depuis toutes ces années?

  2. COMPRENDRE dit :

    Valls je te suggere de venir dialoguer avec Ali, pour le bien de la France et pour le pire des gabonais. Les gabonais sont morts,tu nous parles de dialogue, viens le faire pour tes interets du Franc CFA.

  3. nzam ata dit :

    Alors pourquoi lui avoir cédé le trocadero ?

  4. Nkembo dit :

    Les choses sont claires.Désormais les rêveurs
    sont fixés. C’est ce qui arrive lorsqu’ on découvre que celui qui crie au vol est en réalité celui qui a organisé un bracage

    • Akébé Vite !!!! dit :

      encore une fois ce n est pas ce qui est dit (ou montrez-le). Pas une fois il ne parle de votre comment déjà ? « hacking » imaginaire encore moins mm que votre satrape de foire ait été élu, Pas une fois,pas une, vous ne dites la mm chose mais c’est si dur de voir la vérité pour vous après autant de crimes….normal ….

      • tara dit :

        Après c’est pas nécessaire qu’il évoque directement c’est un homme politique il est sage mais continué d’attendre le rapport de l’UE surement PING sera président de l’ile Mbanié.

        • Akébé Vite !!!! dit :

          Mais qui t a parle de rapport ???? Je dis et je repette que malgré ce qu il a recu il ne dit pas ce Q vous racontez point barre . Maintenant vas te demander pourquoi….

          • tara dit :

            Après il n’ y a que toi qui sait ce qu’il dit.
            Apparament vs cherchez toujours désespérement quelque chose sur quoi s’accrocher à pitié de PING à sa légion 2023 c’est plus loin il reste juste 7 ans.

            personne n’a dit que tu parlais de rapport.

          • Akébé Vite !!!! dit :

            Ce qu’il a dit est écrit en haut et c’est pas moi qui l’ai mis .( Si tu veux montres-nous qui a parlé du rapport et ou il est écrit que le braquage (organisé par qui?) que vous seuls avez vu a eu lieu ou il est écrit que ton dieu est élu ) Point barre . TU as parlé de rapport de l’UE et pas moi point barre.Comme tu rajoutes ce que tu nieras ensuite là ….

          • tara dit :

            AKebe vite j’ai parlé de rapport mais j’ai jamais dit que c’est toi qui l’avais dit c’est si difficile à comprendre mon Dieu.

          • Akébé Vite !!!! dit :

            Vous savez tt dans tt . résultat ?:Dans tous les domaines c’est aux autres 2 s’adapter à vos rétropédalages

  5. gabao.kool dit :

    Non Manuel Valls ! l’avenir du Gabon ne compte pas pour la France, c’est plutôt les intérêts et le bien-être de votre pays qui comptent pour vous, les travestis politiques modernes. Mr Manuel Valls, vous pouvez aller crier où bon vous semble, le peuple gabonais ne discutera pas avec BOA parce que vous l’aviez demandé. On est fatigué de la duperie de la France, cet État mercenaire qui pense toujours être dans le droit d’imposer son diktat de colon mal intentionné aux peuples Africains. Le 27 Août dernier, le peuple gabonais a dit non à BOA en votant massivement Jean Ping pour le compte de la présidence de son pays. BOA n’est pas allé par deux chemins, il a massacré le peuple pour s’imposer de force à la tête du Gabon, et pourtant, mr Manuel Valls est resté bouche cousue face à ce délit inhumain. Même pas un semblant message de sympathie en faveur de ce peuple traumatisé. Croyez nous mr Manuel Valls, les peuple gabonais en particulier et Africains en génération, sont désormais en manque de place pour stocker les injures des colons, qui ne voient en eux que des sous-hommes. Les peuples gabonais ne vont plus tolérer de tels injures et abus de langage de la part de qui que ce soit, nous sommes prêts à payer le prix ultime et nous allons vous répondre comme bon nous semble aussi. On ne négocie pas avec BOA, vous pouvez aller hurler là où vous voulez !

  6. Le Villageois dit :

    M. Valls, qu’est ce qui vous arrive? Votre prestation était vraiment pitoyable. La première fois, en 2009, Ali Bongo n’avait pas été élu comme on l’entend et vous l’aviez rappelé à la face du monde. En 2016, le même Ali Bongo, vomi par le peuple, s’est installé de force en tuant les gabonais avec ses milices et là, vous prenez tout simplement acte. Soyez sérieux ! C’est à cause de ce genre d’incohérence que la gauche est devenue si indigeste pour les français. Sur le plan international, la France manque totalement de crédibilité et mollement elle peine à faire évoluer ses options en Syrie et ailleurs. Reveillez-vous ! Enfin, sachez que votre dialogue n’aura pas lieu, mais les gabonais vont se débarrasser des Bongo.

  7. CHARLY dit :

    Il est claire que la France fait tout, tout et tout ce qu’elle peut pour entraver le développement économique et social des états AFRICAIN; l’exploitation des ressources et le contrôle de nos économies est a ce prix, a travers la monnaie de singe et des colonies, le fameux « francs cfa ». Le rôle de la France est au cœur des problèmes de L’AFRIQUE.

  8. Bonanza dit :

    Très chers lecteurs, je me permet de partager avec vous l’analyse d’un compatriote sur le sujet.

    M. VALLS DONNE UNE LEÇON DE MORALE POLITIQUE AUX GABONAIS ET DÉSAVOUE ALI BONGO

    Sans vouloir raviver la polémique qu’avait suscité l’assertion senghorienne selon laquelle « l’émotion est nègre, comme la raison est hellène », les réactions à chaud de nombre de mes compatriotes aux propos du premier ministre français dans lesquels il ne dit (ni plus, ni moins) que ce qu’a été la position officielle de la France depuis le 24 septembre, m’amènent à donner (provisoirement) « raison » à l’homme de lettres sénégalais.

    À ce qui apparaît comme une déclaration banale pour un homme d’Etat français en visite dans des pays d’Afrique francophone triés sur le volet avec, en toile de fond, des enjeux pour son pays et peut-être aussi pour lui-même, nous opposons un feu d’artifices d’émotions où se mêlent indignation, révolte, résignation, découragement et (fort heureusement) détermination et combativité.

    Personnellement, je retiendrai de la déclaration de M. Valls essentiellement trois choses.

    Premièrement, qu’il a fait des progrès dans son apprentissage d’homme d’Etat. Celui qui avait publiquement affirmé qu’Ali Bongo n’avait pas été élu « comme on l’entend » a finalement appris le double langage et la langue de bois qui sont le SMIG en politique.

    Deuxièmement, que pour la France la présence d’Ali Bongo à la tête du Gabon est plus un état de fait qu’un état de droit. Pas une seule fois il na affirmé que ce dernier a été élu. Ce qui est un comble.

    Bien que cela heurte notre sensibilité de partisan du changement de régime, la France, comme le reste de la communauté internationale, doit cependant avoir un interlocuteur officiel pour traiter avec le Gabon où elle a des intérêts et de nombreux ressortissants.

    Troisièmement, qu’il est inquiet au sujet des nombreuses entreprises françaises qui opèrent au Gabon. Les résultats médiocres actuels de celles-ci, qui résultent pour partie de la conjoncture pétrolière et pour partie du contexte des élections, pourraient devenir catastrophiques en cas d’instabilité politique et sociale chronique au point d’impacter sévèrement une économie française plutôt fragile. Le tout à la veille d’une élection aux perspectives sombres pour le Parti socialiste.

    Quand on se rappelle la célèbre phrase du général de Gaule selon laquelle « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts », que pouvons-nous espérer de plus des dirigeants français après qu’ils ont publiquement fait état de « graves anomalies » dans le processus électoral, demandé le recompte des voix, décidé la cessation momentanée de la mission des coopérants militaires français au sein de l’armée gabonaise, manqué de féliciter Ali Bongo et qu’ils se sont contentés de « prendre acte » de son maintien à la tête du Gabon?

    Quelle autre interprétation donner au fait que Valls a renoncé à l’étape librevilloise de son périple dans le pré-carré français sinon que c’est un désaveu à Ali Bongo?

    Ajoutés aux voix des personnalités politiques françaises de tous bord qui ont reconnu la victoire de Jean Ping, ces actes indiquent, au contraire, une rupture dans la logique de connivence ou de magnanimité envers les Bongo.

    L’ironie de l’histoire est que le camp d’Ali Bongo et celui de l’opposition menée par Jean Ping accusent chacun la France de complicité avec l’autre camp. Au demeurant, si un camp a plus d’arguments pour se plaindre de la posture de la France et de raisons de s’en méfier, c’est bien celui d’Ali Bongo.

    Ce dernier n’a pas fait vibrer la corde du panafricanisme parce que se sentant subitement habité par l’âme de Nkrumah ou de Nasser dont il ne connaît probablement guère plus que le nom. C’est bien parce qu’il s’est senti abandonné par la France qui n’est plus convaincue qu’il est le garant de ses intérêts.

    Car, ce sont les mêmes autorités françaises qui autorisent les manifestations « envahissantes » de la diaspora gabonaise dans l’hexagone, quand on sait que la législation française encadre strictement l’exercice par des ressortissants étrangers (en particulier les réfugiés politiques) d’activités politiques sur le sol français, accordent, sans grande difficulté, des visas aux « ennemis » d’Ali Bongo, laissent la justice suivre son cours normal dans les actions contre lui (notamment sur les violences post électorales).

    Il n’est d’ailleurs pas exclu que la France se soit stratégiquement déchargée du rôle, délicat par les temps qui courent, de « donneur de leçons de démocratie » à l’Union européenne dont elle sera tenue d’appliquer, le cas échéant, les résolutions ou les sanctions contre le pouvoir Gabonais.

    Qu’est-ce qui, au surplus, dit qu’Ali Bongo n’évite pas de sortir du Gabon parce qu’il redoute un coup d’état qui pourrait être ourdi, non pas par les soins de Jean Ping, mais à l’instigation de la France qui en a les moyens?

    Il ne fait pas de doute que la France se trouve dans une situation inconfortable entre d’un côté Ali Bongo qui tient les rênes du pouvoir (capable de prendre des mesures de représailles contre les intérêts français) et de l’autre côté Jean Ping qui est reconnu par le monde entier comme le président élu, incité par le peuple à ne pas lâcher prise, sans qui la sérénité indispensable aux mêmes intérêts français reste impossible.

    ALORS QUE FAIRE APRÈS LES DÉCLARATIONS DE VALLS?

    La solution n’est certainement pas de céder au pessimisme. De surcroît au moment où l’opposition au régime de Bongo incarnée par la diaspora gabonaise d’Europe vient de marquer des points au travers d’une manifestation inédite pour une communauté étrangère dans la capitale française au cours de laquelle le drapeau vert-jaune-bleu a supplanté le drapeau bleu-blanc-rouge.

    Les Gabonais doivent maintenir la pression à la fois sur Ali Bongo jusqu’à ce qu’il quitte le pouvoir et sur la France et la communauté internationale afin qu’elles continuent de le marginaliser. À ce propos, faut-il rappeler que la France n’est pas représentative de toute la communauté internationale?

    Comme l’a réaffirmé Jean Ping, il n’est pas question de dialoguer avec le pouvoir d’Ali Bongo qui dénie au peuple sa souveraineté constitutionnelle et assassine des Gabonais. Il n’est pas non plus question d’aller à une quelconque élection sous son régime.

    La France finira par comprendre (si tant est qu’elle ne l’a pas compris) qu’aussi longtemps qu’Ali Bongo restera au pouvoir, le climat des affaires sera délétère et les premiers à en pâtir ce sont les groupes Total, Bolloré, Eramet, Veolia, Rougier, etc. et les milliers de Français dont elle protège les intérêts.

    Les Tunisiens, Burkinabés, Sénégalais, Maliens, Nigériens, Ivoiriens, Béninois n’ont pas attendu l’avis ou la bénédiction de la France pour se débarrasser de leurs dictateurs (pourtant qualifiés de « grands amis » de la France jusqu’à leur éviction).

    C’est aux Gabonais, et non à la France, de fixer leur propre agenda. Pour le moment cet agenda est d’en finir coûte que coûte avec le pouvoir Bongo-PDG.

    Nous ne devons laisser personne nous en détourner.

    Germain Ndouna
    31 octobre 2016

    • Okoss dit :

      Excellente analyse
      Ma seour Imagine2016,
      Tu es ou?
      Tes prises de position nous manquent

    • Bassomba dit :

      Je suis curieux de savoir comment vous allez « finir coûte que coûte avec le pouvoir Bongo-PDG »

    • On en a mar dit :

      Je vous met au défis de me dire qui a félicité Ping officiellement. En 2009, lorsqu’il a été élu, vous disiez tous qu’il passe trop son temps dehors, il ne reste jamais au Gabon. La il est au Gabon vous dites qu’il a peur de sortir.
      Vous ne connaissez pas la France, pensez vous que seul les gabonais ont déjà fait une marche(setting) politique en France? Parmi ces gabonais de la diaspora, etes vous sur qu’il n’y a pas des français et d’autres africains parmi?
      Vous êtes tous aveugles, bien que vous avez un niveau intellectuel suffisamment élevé, mais vous réagissez maintenant pas passion.
      On attend d’un intellectuel du concret, il dit qu’on a félicité Ping. Qui l’a fait?

  9. Jean-Jacques cocu. dit :

    Merci, pour cette analyse sensée et réconfortante de M. Germain Ndouna. Qui résume parfaitement la situation de l’heure.

  10. opposition dit :

    Rappelez-vous quand le même Premier Ministre demandait de recompter, le régime sanguinaire disait qu’on se croit encore du temps de la françafrique.

    Maintenant, il invite les opposants au « dialogue ». Merci pour sa proposition. Mais nous lui répondons gentiment : NON, monsieur le Premier Ministre !!!

  11. jean Max dit :

    Que Manuel Valls dialogue dans ce cas avec les assassins de charli hebdo, les assassins du bataclan et aussi avec Daesh;

  12. bonga pierre dit :

    Il a compris que la France ne peut rien contre la volonté du peuple gabonais. Ali a gagné et la cour constitutionnelle a dit le droit, ce n’est pas à l’UE ou aux français d’affirmer le contraire.

  13. bonga pierre dit :

    “Si l’on n’est pas vigilant, les journaux font haïr les oppressés et aimer les oppresseurs.”
    Malcolm X le 13 décembre 1964

  14. LIBOTA WONGO dit :

    Depuis près de 5ans, la diplomatie française a échoué sur tous les plans. En voici une autre preuve. Vos changement d’humeur n’engage que vous, Valls et compagnie. Vous êtes des racistes, c’est tout. Quand les terroristes tuent quelques français, vous faites tout un tapage médiatique. Je suis Charlie… Je suis Charlie… Je suis Charlie. Et quand on tue des centaines de gabonais, vous demandez à des gens sous le choque d’aller au dialogue. Qui êtes vous pour demander aux gabonais d’aller au dialogue. Allez aussi dialoguer avec Daech.

  15. bavanga dit :

    Valls merci de nous avoir dit tout haut que ali n avait pas ete elu democratiquement en 2009…tout le monde le savait. et aujourd hui c est cet usurpateur la que tu dis qu il est president?? continuez de minimiser les africains….vous ferez bien de faire baisser le chomage chez vous avec une economie digne de pays sous developpe….vous allez vous prendre une deculotte aux prochaines elections presidentielles…la france ne vote que par sanction tellement vous etes tous incapables de redresser rampante de votre pays…un coup a gauche, un coup a droite pendant que votre economie continue de se degrader…j espere qu on elira marine lepen cette fois ci. laissez nous tranquile nous n avons pas besoin de la france…et gardez tout votre energie a sortir votre pays de la merde….

  16. DoanESS dit :

    On garde le cap. Car plus jamais on ne fera rouler dans la farine. trop c’est trop.Di Valls est favorable au dialogue la voie est libre . Mais ici on garde le cap.Nous vaincrons coute que coute!

  17. dikoka dit :

    manuelle vals tu a tout dit on ne veux plus de guerre en Afrique parsque sa coute chère a l’état français et vous la qui passer le temps au Trocadero la on vas tous vous renvoyer ici au Gabon les problème du Gabon se gère au Gabon

  18. AKOMA MBA dit :

    Qu’avait dit le Général de Gaulle? « La France n’a pas d’amis, elle n’a que des Intérêts ». La seule base militaire française en Afrique se trouve -t- elle ailleurs qu’au Gabon?

  19. Objectif man dit :

    Y a pas plus ridicule q’un homme politique. Pas plus tard qu’il y a un mois, il exigeait un recompte des voies… Et aujourd’hui il est frappé d’amnésie il valide Ali. et là encore on vient d’apprendre que l’UE va plutôt faire des recommandations à Ali au lieu de sanctionner. Conseil les opposants, abandonné l’aspect international rabattez vous au niveau national avec des operations. En fait, objectivement, il n’y a plus rien a faire.

  20. DoanESS dit :

    il n’y a plus rien a faire pour les hommes de peu de foi
    Jusqu’au bout, nous vaincrons!!!!

  21. Ngouss mabanga dit :

    Nous sommes des nègres, des esclaves, des êtres sans âmes…la liste est longue! valls tu cautionne le meurtre et le viol tant que c’est pas commis dans ton pays…sois disant pays des droits de l’homme, c’est bien! La France tombera pour une troisième fois et en ces jours il n’y aura aucun nègre comme tirailleur!

  22. Ngouss mabanga dit :

    Ce pays (la France) et ses dirigeants sont dangereux. C’est lui le serpent ancien à la langue fourchue. Les enfants du serpent s’appellent des serpents. Toi serpent ta tête sera tranché un jour.

  23. Jean - jacques dit :

    Votre vieillard voit flou,au moins il va comprendre que ses petits hackers ivoiriens.bouri,conseiller d’Alasan l’ont mis dans une illusion totale en pensant qu’il allait devenir pdt du Gabon et aujourd’hui la même com.internationale ne veut plus attendre parler de ping.

  24. tara dit :

    Ben voilà qui doit être claire aux yeux de tous le dialogue c’est la seule voit de sortie de crise ceux qui n’y seront pas tant mieux pour eux nous on avance.

    Boon certainement vs attendez encore le rapport de l’UE bein continuer d’attendre ALI a été réelu c’est le seul président du Gabon l’autre est président de FACEBOOK et de la pseudo diaspora comme ils croient qu’en soutenant Ping il va créer des postes qui existent pas pour eux continuer de rêver on vs attend.

  25. gabon d abord dit :

    MANUEL VALLS ET SON PRESIDENT sont les parachutEs de l histoire de la politique francaise, sans personalitE, CE SONT DES CHIENS ET LES MOUTONS PLUS BETES QUE CEUX DE PANURGES…

    la preuve
    le gouvernement valls condamne la triche d ali le rusE , mais des qu ali fait sortir ses cartouches ( l attribution des nouveaux puits de petrole a total, menace de montrer au monde entier les videos prouvant que le gabon finance toujours et toujours les candidat des elections en france, les ecoutes telephoniques secretes entre les autorites gabonaises et francaises……) valls et son malheureux de president changent de voix et commencent a tergiverser sur tous les point, .
    LA PREMIERE FOIS DANS L HISTOIRE DU MONDE QU UN PRESIDENT CHANGE DE PAROLE A MOINS DE 24 HEURES

    alors mes freres et soeurs, comprenez moi , la france est le valais du royaume des bongo, elle est en prison de son passE , tous les hommes politiques francais ont une histoire tres salle avec les bongo.
    ils ont malgre eux obliges de les soutenir.

    LA DICTATURE BONGOLANDAISE NE PENDRA FIN QUE LORSQUE LA FRANCE AURA UN PRESIDENT QUI N A JAMAIS TRAITE AVEC LES BONGO RUSE.

    LA GRANDE FRANCE EST ESCLAVE DU PETIT GABON JUSTE A CAUSE DE SES POLITICIENS RIPOUX

  26. LB dit :

    Le providence ne viendra pas de l extérieur. Ils savent tous que Ali Bongo a triché mais ne seront pas prêts à lui demander de partir.

    L international ne fera pas le boulot a la place des gabonais.
    Avons nous les moyens de le faire partir ? NON car lui a les armes. Nous avons expérimenté sa violence au soir du 31, donc mieux chacun est a la maison.
    Y en a t il un parmi nous qui souhaite partir en martyr pour nous les libérer d Ali et de ces Émergents? Cela m étonnerait fort.
    Nos opposants ont ils pensé à faire une cagnotte un plan B avec des mercenaires pour le déloger du bord de mer ? NON.

    Il faut résister en restant lucide et avoir une vision pour 2023.
    Ali Bongo restera là encore sept ans. Enfin si Dieu veut bien lui prêter une longue vie.

  27. Le Pouvoir au peuple dit :

    Une fois de plus l’homme politique français au pouvoir n’est pas à la hauteur des idéaux de la France. Cette situation est donc sans surprise. Il ne faut rien attendre de la France, en tout cas pas à ce stade de la crise. La France est dans une situation de conflits d’intérêt. « Le président battu » lui a probablement fait des promesses qu’il ne pourra ou ne voudra pas tenir de toute façon. Nous devons poursuivre la lutte, nous n’en sommes plus à 1 mois voire 1 an près. Il n’y a donc aucune raison de perdre la foi.
    Le pouvoir au peuple!

  28. 9provinces dit :

    Manuelle vals n’a pas d’autre choix que de ce mettre à l’effidence de la force des institutions gabonaise qui ne se laissent plus intimider par la France. Le fusil a changé d’épaule. À force d’avoir brimmer le Gabon, le Gabon est devenu rebel et n’écoute plus le tutora de la france

  29. serge dansee dit :

    vraiment je viens par le present mot apporter ma contribution au debat ,et surtout des interrogations ,quand Ping dis ne pas dialoguer vous trouver ca serieux de sa part ,on parle de notre pays et non des envies (les occidentaux nous ont deja montrer que seul les interets comptes) bientot les legislatives ,la politiques c’est la strategies et en plus Ping est tres bien placer pour avoir ete president de l’union africaine pour savoir que tout se termine par le dialogue ya qu’a voir le cas de la colombie et recemment le Venezuela et la politique de la chaise vide ne paye pas et ne payeras jamais voila bachar el hassad est toujours la ,nous au Gabon nous sommes combien donc chers freres et soeurs revener a la realiter Moise na jamais atteint la terre promise ,et Ping le sais on combat mieux un systeme a l’interieur qu’a l’exterieur exemple la birmanie avec l’oppsante birmane

  30. serge dansee dit :

    et l’autre jour sur RFI il dis jamais jamais jamais 3fois a la fin il risque de paraitre comme un jusqu’au boutiste et tout perdre c’est un diplomate chevronner ,ALI na pas imposer l’odre du jour ,et Ping doit savoir que a cause de lui il ya des gens en prison et ce serai bien de les liberer que de fait le tou du monde a vouloir convaincre les occidantaux qui a la fin vont se foutre de lui en plus le pouvoir du president Ali de l’autre cote montre au yeux du monde entier qu’il est maintenant disposer a un dialogue inclusif et que Oing arrete aussi d etre insolent car c’est pas en chauffant les esprits que le PDG va perdre le pouvoir sauf si il jour le jeu de ce pouvoir comme MBA Abessolo la fait au detriment du peuple a bon entendeur salut

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