A mi-parcours de son séjour à Paris, le 29 octobre dernier, l’ancien candidat à la dernière présidentielle s’est adressé à ses compatriotes de l’étranger, encouragés à redoubler d’efforts et de détermination dans leurs mouvements de contestation.

Jean Ping prononçant son discours, le 29 octobre dernier à Paris. © D.R.

Jean Ping prononçant son discours, le 29 octobre dernier à Paris. © D.R.


 

De passage en France où il a séjourné 48 heures, Jean Ping s’est adressé aux Gabonais de l’étranger, le 29 octobre dernier à Paris, organisés en mouvement de contestation des résultats de l’élection présidentielle du 27 août dernier. «Je ne suis en France que pour quelques jours, mais je ne pouvais ne pas venir vous saluer, vous qui depuis neuf semaines maintenant manifestez pour le respect de votre droit à choisir vos dirigeants», a déclaré Jean Ping sur le parvis du Trocadéro.

Quelques moments du discours de Jean Ping. © D.R.

Quelques moments du discours de Jean Ping. © D.R.

«Je voudrai ici, saluer et remercier toutes les communautés amies qui n’ont cessé de manifester leur soutien à la cause que nous défendons à savoir, le respect du résultat du vote du peuple gabonais», a-t-il poursuivi, soulignant que «le monde a été surpris par la résistance que vous, peuple gabonais, vivant hors de votre pays opposez à ce régime et ce dans tous les coins du monde où vous vous trouvez».

Et Jean Ping de s’enthousiasmer pour les mouvements de contestations organisés aux quatre coins du monde, et même dans des endroits où l’on s’y attendait le moins comme au Brésil, ou encore au Japon. «Gabonaises, Gabonais, vous êtes devenus un modèle de résistance», a-t-il lâché, rappelant cependant que le combat est loin d’être terminé.

«Nous avons stoppé la caravane, maintenant, nous devons la renverser et récupérer notre victoire», a annoncé Jean Ping, appelant les Gabonais à rester mobilisés. «En dépit de la terreur qu’ils ont voulu nous infliger, la peur aujourd’hui a changé de camp. La preuve, je suis ici aujourd’hui quand l’usurpateur n’ose même plus sortir du palais dans lequel il s’est bunkerisé», a ironisé Jean Ping, s’adressant à Ali Bongo.

Par ailleurs, le challenger d’Ali Bongo à la dernière présidentielle a glissé quelques mots au sujet du dialogue appelé de tous ses vœux par son adversaire. «Après avoir tenté de voler notre élection, après avoir massacré nos frères et sœurs, nos fils et nos filles, nos pères et nos mères, qui manifestaient pacifiquement pour le respect de leur droit les plus élémentaires, ils osent nous appeler au dialogue», a-t-il déploré.

A ce sujet, Jean Ping a été ferme : «nous ne dialoguerons pas avec des assassins. Ils ont perdu l’élection, ils doivent partir, un point, c’est tout». Après Paris, Jean Ping s’est envolé pour Washington, aux Etats-Unis, où tiendra des séances de travail en rapport la situation du Gabon. De sources proches de son état-major, le «président élu» achèvera son périple par New-York, où il s’exprimera aux Nations Unies.

 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. CHARLY dit :

    Nous, GABONAIS LIBRES, n’accepterons jamais, au grand jamais, de considérer ce sombre et pitoyable personnage qu’est le biafrai comme PRÉSIDENT. Depuis 2009 nous sommes en lutte, et jusqu’à la mort s’il le faut, L’HONNEUR EST A CE PRIX.

  2. akiba dit :

    Le Gabon doit reconnaître l’arrivée d’une alternance naturelle pourquoi une victoire illégitime?

  3. bonga pierre dit :

    Le Président du trocadéro peut se mordre les doigts, le rapport de l’UE ne lui est pas favorable, son plan a visiblement échoué. Quant aux totos qui appellent à l’insurrection, je préfère en rire, la jeunesse burkinabé n’a pas eu besoin d’un quelconque appel politique pour chasser Compaoré du palais.

    • Matho dit :

      La vérité qui compte c’est celle que le PEUPLE connait, c’est lui qui a voté!

      • Jacques Ollomo dit :

        lE PEUPLE buRKINABE…LE PEUPLE BURKINABE…
        Il n est pas la reference ou plutot il devrait l etre en effet.
        Il sort dans les rues, les gens se font fusiller, ils pillent l assemblee nationale (comme vous avez fait)…
        Et qui revoit on : Le frere de compaore l ancien maire qui devient ministre de l interieur…
        Blaise compaore qui est gracier avec un on lieu.
        Voila…qund le peuple se fait manipuler par des emotions gregaires voire animales…
        Sans compter la gestion catastrophique de la transition et de maintenant.
        Heureusement Dieu aime le Gabon et apernis qu ALI soit reelu.
        sinon le PEUPLE allait etre foutu avec les acolytes escrocs du camp de PING.

  4. ONERO dit :

    Dieu aime le Gabon, j’en conviens. Mais de quel dieu parlez-vous quand vous taisez la triche et les tueries ? La gabegies et les detournements financiers ? Le seul vrai Dieu ne les tolère pas du tout. Les faux dieux, certainement. Et cela vaut pour tous, qu’on soit d’Ali ou de Ping. Évitons de mettre Dieu à toutes les sauces.

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