Pour l’exercice en cours, le Gabon table sur 10,01 millions de tonnes, soit une chute de 8,8% par rapport à l’année dernière.

© Gabonreview/Shutterstock

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On s’y attendait, mais peut-être pas maintenant. La production nationale de pétrole connait un repli qui paraît encore gérable et ne serait pas consécutif à la chute des cours sur le marché, qui a entraîné un ralentissement des activités de forage dans plusieurs pays. Selon des chiffres publiés dans le document d’information sur l’emprunt obligataire en cours, le gouvernement prévoit une baisse de la production pétrolière de 8,8%, passant de 10,91 millions de tonnes en 2014 à 10,01 millions de tonnes en 2015. Le déclin des champs matures, la grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), l’obsolescence des installations et équipements de production seraient les principales causes de cette situation.

Parallèlement, le prix moyen du pétrole brut gabonais sur le marché international s’établit actuellement à 40 dollars contre 80 dollars en 2014, soit une chute de 50% par rapport aux prévisions initiales. Le Gabon, qui peut se réjouir de ne pas encore faire les frais de l’effondrement des prix du brut, devra inciter les majors à investir dans les infrastructures de production et l’amélioration des conditions de travail des employés, pendant qu’il est encore temps. En termes de perspective, le gouvernement prévoit la mise en place d’un fonds de stabilisation pour financer les dépenses de développement, une fois que la conjoncture redeviendra favorable.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Hatshepsout dit :

    Au lieu de s’occuper des vrais problèmes du pays, les dirigeants se perdent dans les distractions. Même la principale richesse du pays est géré avec dilletantisme!

  2. moundounga dit :

    Bjr. Vraiment soyons sérieux! A ce niveau des responsabilités Dieu tout puissant aide nous. Hormis le déclin des champs matures qui par exploitation ou surexploitation peut amener a une réduction du produit. Mais quand même en terme de prévention peut on demander a un chauffeur d’attendre que son réservoir soit complètement vide pour faire le plein au quel cas son véhicule tomberait en panne? ou peut on admettre qu’un médecin entre en salle d’opération sans avoir au préalable vérifier la totalité de son matériel au risque de vouloir se disculper après si fatalité il y à? Tout cela pour dire quoi, au sortir de l’élection de 2009 les nouvelles autorités auraient pu s’atteler a faire un audit des installations pétrolières c’est quand même la principale source des devises du pays bon sang! vous ne pouvez pas salir, négliger, laisser pourrir ce qui vous nourris. En ce qui concerne les grèves d l’ONEP là encore un fiasco. Comment les émergents en sont réduit a ce point à être incapables de convaincre et cloué le bec une bonne fois pour toutes à une association qui leur donne de l’urticaire. la encore échec en matière préventif au point que Monsieur LANDJI a débarqué avec arme et bagages de l’autre coté. Pathétique!

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